Bas temps d’hiver

Comme je l’écrivais dans différents messages ou articles, la météo a souvent une influence sur nous qui semble nous submerger. On sait que ce n’est pas la météo, en soi, qui agit directement sur notre humeur : mais le manque de lumière hivernal et bien-sûr, les autres aspects d’inquiétude de notre vie, qui, en période de temps gris et bas prennent une couleur encore plus terne.

Accueillir les émotions en soi nous permet d’avancer dans notre vie; mais, ces émotions, il semble nécessaire de les gérer, les assimiler, pour les laisser couler au fil du courant de notre vie.

On peut mettre des mots sur ce que l’on ressent, des couleurs, des partages, de la musique, du confort, des gourmandises, des lectures, des bavardages, des photos,… tout ce qui nous aide à mettre en épaisseur ce qui nous anime. Sans oublier que physiologiquement nous avons ce besoin de lumière et de vitamines -alors sortons, ouvrons les volets les fenêtres- Bougeons- mangeons des fruits et compagnie et bavardons et sourions.

Pour finir : je vous livre les mots qui ont coulé de ma plume il y a quelques jours en rentrant d’un petit tour au jardin (à ne lire que si on a le moral :ah ah ah !) en toute modestie, simplement pour vous montrer un exemple de mise en mots de mornes émotions passagères liées au temps !

Bel hiver à chacun et merci de votre lecture.

Sylvie Etiève

texte personnel (fond d’image B. Large)

Souhaitons-nous une bonne journée !

Je viens de terminer le livre anti-déprime de Philippe Bloch, non pas que je sois déprimée, mais parce qu’il m’avait été largement conseillé, et je dois avouer que j’ai bien envie de vous le conseiller à mon tour.

“Ne me dites plus jamais bon courage” n’est pas le dernier ouvrage de cet auteur, mais, bien qu’écrit il y a cinq ans, l’analyse de ce conférencier et ses conseils sont probants, voire d’actualité!

Il raconte qu’il y a quelques décennies, en sortant de l’ascenseur, des employés se souhaitaient amicalement un bonne journée alors qu’aujourd’hui, les mêmes employés se disent “bon courage”. Comme si une pluie d’ennuis les attendaient dans leur bureau. Ces deux funestes mots sous-entendent que les personnes à qui on les souhaite sont dans un contexte anxiogène et néfaste. Que le travail ( et cela est même élargi à la vie en général) n’a rien d’enthousiasmant :de la routine, de l’ennui et pas de grands projets en vue par exemple.

Je ne vais pas vous paraphraser le livre: en revanche je vais vous donner un de ses conseils que moi-même je donne dans mes ateliers “estime de soi” ou en thérapie individuelle.

Soyons attentifs aux mots que nous employons car comme Philippe Bloch l’écrit dès son introduction : “A force d’expressions telles que ‘fais attention‘, ‘ça ne marchera pas’, ‘le problème c’est que’, ‘vivement la retraite’, ‘y en a marre’ et autre ‘bon courage’ du matin , nous participons tous à une spirale infernale à laquelle il est urgent de mettre un terme.”

Donc, essayons de positiver nos propos en changeant quelques mots et quelques attitudes -comme je le disais ce matin dans le dossier du jour à la radio: l’attitude est capitale : Soyons ouverts souriants optimistes et attentifs aux autres : nous n’y perdrons rien, bien au contraire.

Je repense à ce clown philosophe Paolo Doss qui jongle et joue avec les mots pour nous dérouter et nous faire réfléchir , il magnifiait l’expression “ça en vaut la peine” par “ça en vaut la joie”.

Donc oui, cela en vaut la joie d’essayer d’être un soupçon plus optimiste dans nos propos, et, si vous n’avez pas peur des lectures un peu corrosives alors je vous recommande “ne me dites plus jamais bon courage” il se lit vite et bien, fait sourire et réfléchir, et vous avez toujours le libre choix de dire ce que vous voulez quand même !!

Merci à mes amis de me l’avoir glissé entre les mains : j’ai passé un bon moment !

Sylvie Etiève (10/01/18)

REUSSIR ECHOUER


C’est la fin d’année scolaire et avec celle-ci  arrivent des résultats d’examens ou des passages en année supérieure.

Félicitations à tous ceux qui ont validé sérieusement leur année et à tous ceux qui ont obtenu leur examen : quel qu’il soit. Et encouragements à tous ceux qui ont dû accueillir un résultat moins gratifiant.

J’ai essayé de résumer la  situation d’une jeune que je connais bien à un tableau !

 

Comme chacun sait, le travail fourni n’est pas toujours en corrélation avec le résultat attendu :

Normalement beaucoup de travail entraine de bons résultats MAIS il arrive que non !

Et encore plus déstabilisant, parfois, peu de travail entraîne des résultats satisfaisants !!

Il n’est jamais très difficile d’accepter une réussite ! 

La réussite peut avoir des conséquences émotionnelles plus ou moins profondes allant de la joie à l’étonnement ou à la stupeur ! Elle entraîne bien sûr une satisfaction personnelle mais aussi collective : la famille, les proches, les amis réels ou virtuels partagent cette joie (même sur les réseaux sociaux: un tel post peut satisfaire quelque curiosité, drainer du plaisir mais faire naître  quelques jalousies parfois).

La pleine délectation de cette réussite sera étroitement liée à l’investissement dans le travail fourni. Si l’on discrédite la formation (en disant “je n’ai rien fout… mais je l’ai eu !!”) cela ne renvoie ni une bonne image de soi ni un grand respect de la formation et encore moins de respect de la difficulté des autres : ceux qui, eux, ont travaillé mais n’ont pas réussi !

En revanche vivre un échec suite à un grand investissement scolaire (ou professionnel) est beaucoup plus difficile à vivre.

On ressent une forme d’injustice tant le résultat n’est pas en rapport avec l’investissement.

Dans un examen il y a bien sûr une part de chance (le sujet), le contexte joue aussi (santé du moment) le talent a sa place(évidemment) et la subjectivité est au cœur du système: d’une part du côté du candidat (confiance en soi) et surtout côté correcteur : « L’incertitude de la notation est une constante. La note n’est pas une mesure physique, mais l’appréciation d’un expert sur une prestation »* écrivait Pierre Merle, professeur de sociologie spécialiste de l’évaluation scolaire.

La docimologie* (l’étude des notes) montre à quel point il est difficile pour un correcteur d’être « juste » dans sa notation.

A titre d’exemple Luc Ferry s’indignait en 2008** de ce que les “écarts de 5 à 6 points sont archi-fréquents” et qu’il avait pu voir “de ses propres yeux” une même copie “notée 3 par un correcteur, 17 par un autre!”**

Échouer

Une fois ces paramètres posés : la question de l’échec se pose.

Je me baserai sur les propos du philosophe Charles Pépin*** (qu’une de mes filles m’a fait découvrir) pour poursuivre ma réflexion .

En France on a du mal a accepté l’échec, il faut réussir tout de suite, dans d’autres pays c’est une véritable école. En effet Les échecs nous conduisent à la réussite, car quelqu’un qui échoue est quelqu’un de mieux armé, plus complet que quelqu’un à qui tout sourit tout de suite. 

Bien sûr on ne choisit pas d’échouer.

Et l’échec n’est pas forcément rentable, ni utile ni forcément une grâce, mais  parfois il est très instructif et nous en apprend beaucoup sur nous-mêmes, sur les autres aussi : échouer à une élection en est un exemple.

 

La question à se poser, une fois l’échec « pansé » une fois la personne rassurée est : Que me dit mon échec : change de voie ? où c’est ta voie ?

Certains  échecs nous rendent plus forts : et nous disent « c’est ton désir : continue. » « C’est ton choix, ta chance : insiste un peu.» Barbara a échoué pendant 10 ans dans la chanson en Belgique elle savait que  son désir était de chanter mais elle était mal accueillie par le public. Elle y croyait et a tenté sa chance en France où elle a été reconnue.  Elle a rencontré la résistance du réel pour se rapprocher de son talent et elle y est arrivée.

D’autres échecs nous offrent des vertus de bifurcation explique encore Charles Pépin : Gainsbourg a commencé sa carrière d’artiste comme peintre, mais, sans succès et s’est fait connaitre comme chanteur en ayant croisé d’autres destins. Dans son cheminement quand une voie se ferme, il faut  trouver d’autres voies possibles pour avancer et se montrer disponible au changement de voie où alors il faut essayer d’améliorer les paramètres nécessaires à la progression.

On sait tous que l’on apprend par essais et erreurs. Charles Pépin prend l’exemple de l’apprentissage de la marche.

Une heure après sa naissance un poulain va être capable de marcher. L’humain aura besoin au moins d’un an. Le bébé va faire des centaines et des centaines d’essais pour parvenir à marcher : il va rater un nombre considérables de fois avant de pouvoir au grand émerveillement de ses parents réussir à réellement faire ses premiers pas. On ne lui reproche pas ses ratés au contraire on l’encourage de façon bienveillante. Plus tard il ne rencontrera pas cette même bienveillance lors de ses échecs. Les animaux apprennent de façon innée, le bébé a besoin pour apprendre et se développer et de devenir autonome d’amour d’éducation d’encouragements de confiance. Et c’est grâce aux autres aussi qu’il apprend :Il pourra même apprendre à faire du vélo (pas le poulain).

Pour réussir il faut oser, avoir confiance en soi dans les autres et ressentir ce petit quelque chose de plus qui fait que le jeune enfant va par exemple se lancer sans les roulettes de son petit vélo accompagner sur quelques mètres par un parent. Et il n’y parviendra peut-être pas du premier coup mais c’est parce qu’il échouera  qu’il  réussira. La première vertu de l’échec est d’apprendre à endurer les suivants. Et la joie de la réussite prend une autre épaisseur lorsqu’elle succède à plusieurs échecs.

Par ailleurs trop de réussite, nous explique le philosophe n’entraîne pas forcément beaucoup d’empathie. L’échec n’est pas agréable mais par certains côtés il nous protège de l’arrogance vaine et nous oblige à l’humilité.

L’échec peut nous aider à nous recentrer sur ce qui compte vraiment. On relativise : la santé prime sur la réussite sociale par exemple. Echouer permet de donner une saveur nouvelle aux plaisirs les plus simples de la vie !

Ce qui compte  vraiment  va au –delà de la réussite ou non à un examen. C’est le contexte dans lequel tout ceci est vécu. Dans la vie  ce qui rend heureux c’est la qualité des liens que l’on tisse avec les personnes qui nous sont proches : c’est pour cela qu’il est essentiel d’assurer par son affection et des compliments celui qui réussit mais il faut redoubler d’empathie et d’affection celui qui échoue et distinguer le résultat de l’examen de sa personne.

Les tableaux d’affichages vont se vider, les établissements se fermer, les mails tant attendus se classer et chacun va savourer ou se consoler, en tout cas se reposer (peut-être) avant de  poursuivre sa voie ou d’en changer : ainsi va la vie.

Et souvenez vous des paroles de cet homme qui a essuyé tant d’échecs avant de RÉUSSIR à nous transmettre certaines valeurs :

“Je n’échoue jamais : sois je réussis sois j’apprends.”              Nelson Mandela

Bonnes vacances : soyez entourés et entourez les autres.

 

Sylvie Etiève 

 

 

 

 

 

 

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Sources et compléments :

*http://www.ac-orleans-tours.fr : pédagogie et évaluation : docimologie 

Docimologie : sciences de l’évaluation en pédagogie et pour ce qui concerne les examens scolaires. Un initiateur reconnu est le psychologue français.Henri Piéron (1881-1964). Éthymologie : racine grecque, “ dokimé ” signifie épreuve et “ logos ” qui signifie science. Apports :

– Toutes les expériences conduites en docimologie ont montré qu’une note, à barème défini et donné sur une épreuve donnée, n’est stable ni au sein d’un groupe de correcteurs, ni dans le temps pour un correcteur donné, ni dans les classements auxquels elle conduit.

 – Ces expériences ont également montré que de multiples paramètres peuvent influer sur la notation (ordre de correction des copies, connaissance que l’évaluateur a de l’auteur de la copie, éléments périphériques à l’objet de l’évaluation, par exemple qualité de la présentation de la copie …)

 – A cette instabilité de la notation s’ajoute, pour l’évaluation en cours d’année par l’enseignant dans sa classe, celles du choix des sujets d’évaluation, des barèmes et des niveaux d’exigences qui dépendent pour une part importante de représentations personnelles ou collectives (par exemple en lien avec l’établissement d’exercice).

** https://www.lexpress.fr/actualite/societe/bac-de-philo-une-copie-dix-correcteurs-pour-quelle-note_899958.html

***  Charles Pépin(Auteur)  : Les vertus de l’échec  Allary edition

Pour aller plus loin un article : 

https://www.contrepoints.org/2017/02/09/280364-vertus-de-lechec-de-charles-pepin

 

Printemps !


Alors que le printemps sonne son entrée officielle, les quelques soubresauts de l’hiver  ne nous donnent pas tout à fait l’envie de croire à cette arrivée !

Pourtant depuis quelques temps : les jonquilles fleurissent les forsythias jaunissent et quelques fruitiers  arborent  leur parure printanière !

Et nous ?  envie de moins de froideur, de moins d’humidité de plus de couleurs et surtout de plus de lumière !

Et ce 20 mars on arrive au point de bascule : c’est l’équinoxe de Printemps (durée nuit égale durée jour) ! Les nuits vont commencer à être légèrement plus courtes que les journées : et ceci s’installe tranquillement depuis le solstice d’hiver en décembre dernier ! Mais là avec l’arrivée calculée du printemps : c’est parti pour de bon.

Donc profitons de ce commencement de cycle comme un nouveau départ :

Faire des plans, avoir des projets, bouger les meubles, changer quelques habitudes … riment souvent avec cette envie de renouveau saisonnier.

Ranger aussi : le fameux « grand ménage de printemps » rangeons nos intérieurs ! Des tiroirs aux dossiers de nos ordinateurs ! De la voiture à l’armoire à chaussures !  Trions et profitons-en pour donner : la deuxième vie des objets est aujourd’hui une nécessité écologique ! Le meilleur rangement serait le rangement par catégories : avec la méthode Konmari*. Le rangement est une saine activité qui a des impacts positifs sur l’individu ; le psychologue clinicien et psychanalyste Olivier Douville explique que « Ranger revient à refuser de se laisser envahir par le chaos, la confusion » En rangeant on ne garde que le plus important.

Un puis on peut en profiter pour faire une introspection personnelle printanière : que puis-je “ranger” ?que puis-je rafraîchir dans ma vie ? que puis-je débuter ?

Voyons du côté du corps : mon look ? Un meilleur sommeil ? une alimentation plus naturelle ? ( mes filles adorent se faire des smoothies)  un bilan de santé : à quand remonte mon dernier RV dentiste ou autre ? Une activité physique mesurée du type « quand je téléphone : je marche au lieu de rester assis(e) ! »   J’étends mon linge (dehors idéalement) au lieu de le mettre dans le sèche-linge ! Je dépoussière mon vélo et je m’en sers !!

Faire le plein d’énergie et d’extérieur est un besoin à assouvir. 

Voyons du côté du psyché : Depuis combien de temps n’ai-je pas vu ou pas contacté telle ou telle personne que j’aime bien ? Prendre le temps d’un message printanier rassérène, et fera plaisir ! Ce genre de question ou de liste peuvent se poser  tranquillement : pourquoi pas sur une feuille.

D’autres questions du type : qu’est ce qui émotionnellement me fait du bien ou au contraire me dessert ? et bien sûr on essaie de faire le tri dans les ressentis et on agit sur les émotions négatives qui polluent la vie !

Comment ? déjà il faut  reconnaître ces ressentis négatifs, les nommer , puis observer les comportements qui les génèrent !  comprendre  ses émotions et voir comment on pourrait réagir plus positivement ou en tout cas plus activement . Par exemple parfois certaines réactions de notre entourage nous ennuient ou nous déçoivent donc une des premières choses à faire et de l’exprimer au lieu de l’intérioriser,en disant, sans juger ce que tel ou tel acte ou non acte nous procure comme ressenti !

Et puis l’on peut se donner des objectifs à atteindre : exemple : je ne passe pas plus de 30 minutes sur l’ordinateur ce soir !  et pourquoi pas noter ces réussites ! Voilà le ménage que l’on peut faire dans sa tête !

Et puis une fois ce temps de pause et de méditation fait : je m’ouvre aux autres, au monde, je souris à la vie, je sors de ma coquille hivernal:  ça va être « le printemps du cinéma » et ” le printemps de Bourges” par exemple, pourquoi ne pas  y aller ? !

Je peux même prendre le temps de méditer : ne rien faire et apprécier ce renouveau de la nature : observer jour après jour l’évolution d’un arbre par exemple.

Car bien sûr l’essentiel est de se tourner vers cette nature renaissante car elle nous régénère sans compter : alors : ouvrons les cœurs les portes et le les fenêtres et surtout sortons ! 

Allons au parc, en forêt ou près d’un étang marchons, jardinons, bricolons dehors, plantons, semons, nettoyons un espace naturel, cueillons quelques fleurs faisons les marchés aux produits naturels, profitons des animaux et des naissances qui arrivent, observons-les, écoutons les oiseaux, rendons visite à des personnes seules et proposons leur une promenade, faisons quelques photos, dessins, collections, tableaux éphémères de notre nature, pique-niquons, jouons ou lisons et sourions au soleil ou, profitons pourquoi pas de la pluie !!

Ah et j’allais oublier : aimons !

Car, l’Amour aussi a besoin d’un peu de cette régénérescence !

Bon début de printemps à chacun !

Sachez en profiter en pleine conscience  !

Sylvie Etiève (20 mars 2018)

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*méthode Konmari :

https://mon-totem.fr/2018/01/23/marie-kondo-comment-desencombrer-sa-maison-et-son-esprit/

La méthode Konmari en 4 étapes:

  • Ranger par catégorie en commençant par les vêtements, puis les livres, les papiers, divers (vaisselle, produits de beauté, etc.) et les objets sentimentaux
  • Faire une pile de tous les objets d’une catégorie à un même endroit
  • Se demander pour chaque objet si l’on ressent de la joie de le posséder
  • Garder les objets qui nous apportent de la joie et donner ou jeter le reste !…………………………………………………………………………………….
  • Aquarelle PLDE
  • crédit photo SE

 

Pour être en bonne santé : souriez !


 

      «  Il ne coûte rien, mais produit beaucoup. » dit le poème* !

La spontanéité des sourires des enfants donne souvent le sourire à ceux qui les reçoivent!

D’après le passionnant dossier du mois de janvier de « ça m’intéresse »* le sourire dope note santé et n’apporte que du bénéfice!

Preuves à l’appui : l’espérance de vie serait plus longue pour les personnes qui sourient beaucoup, que pour les autres.

Les yeux sourient parfois autant que les lèvres !

De plus le fait de sourire aurait un impact sur le niveau de stress ! En effet les 17 muscles (sur 30) du visage impliqués dans le sourire : notamment les zygomatiques alertent le cerveau de notre bonne humeur ce qui fait baisser notre niveau de cortisol (hormone du stress). Le fait de sourire entraîne la personne dans un cercle vertueux qui l’aide à sortir par exemple, plus vite, d’une période un peu dépressive.

Sourire et rire permettent également d’augmenter notre seuil de tolérance à la douleur et n’a que des effets bénéfiques pour le rythme cardiaque qu’il ralentit, et, sourire fait diminuer la pression artérielle !

Les spécialistes établissent trois catégories de sourires :

Le sourire de joie (quasi inné : même dans le ventre le bébé « sourit »)

Le sourire d’affiliation (permettant de créer un lien avec les autres, de les réconforter par exemple.)

Le sourire de domination (servant à affirmer son pouvoir).

Mais attention le vrai sourire fait soulever les paupières (les muscles oculo-orbiculaires sont en mouvement) alors que dans le sourire forcé, ces muscles  ne sont pas en mouvement, et, le cerveau ne s’y trompe pas !

Donc le sourire forcé ne produit rien de bon  il serait même délétère.

Le fameux “wistiti” entraîne parfois des sourires forcés un peu ratés !!

 

Sourire résonne avec contact, bien-être, bienveillance, avec don avec récompense, avec confiance, avec lien social.

Une recherche a montré que les personnes affichant un sourire sur leur profil Facebook étaient davantage satisfaites de leur vie trois ans après !

Donc à nos profils : vite 😉

A nos sincères sourires !

Que cette journée nous donne l’occasion de souvent sourire ! Car c’est prouvé : c’est  bon pour la santé et le bien-être !

 

  • Pour aller plus loin (et source de l’article) :  
     « ça m’intéresse » n° 443 janvier 2018 prisma media
  • Poème anonyme « le sourire » à retrouver sur cet article :

Etre bien au salon, donne le sourire.

 

 

“Petit à petit l’oiseau fait son nid :”


 

 

« Petit à petit : l’oiseau fait son nid ! » et le quitte !

Dernier bagage calé dans la voiture, derniers bisous, dernière accolade et ultimes recommandations (sans doute inutiles) et hop la voiture démarre ! Destination : Ville universitaire !

Bac fraichement en poche : école demandée pas exactement obtenue donc choix d’école intéressante mais assez éloignée de notre département rural !

La route sera un peu longue : l’échelle du temps qui passe va s’allonger également !

Ça y est : elle roule ! Elle est partie !

Après quelques méditations sur le trottoir : quelques flash-back de mon propre départ pour la fac il y a …. X années … déjà  (je n’ose plus compter), et maintenant c’est son tour : déjà ! « Elle est née hier ! ». Je me décide à rentrer dans la maison : pourtant le soleil radieux de ce début septembre m’encourage à recharger encore quelque peu à faire le plein de vitamines D !

Oui j’aurai dû rester au soleil car en rentrant : allez savoir pourquoi : je me dirige dans sa chambre, et là : submergée par un flot d’émotions : je reste coite !

Le vague à l’âme flotte dans la pièce : à peine 18 années à les protéger, les voir grandir, les responsabiliser et hop nos enfants s’envolent !

L’ambiance, les objets rangés, les photos, le lit pas prêt d’être défait, les souvenirs jalonnant des étapes de sa vie déjà si longue et si courte à la fois !

… oui morosité sans doute provisoire  mais profonde vacuité !

Ce n’est pas vraiment tabou mais on en parle peu. Et surtout tous les parents ne le ressentent pas: néanmoins je dois ressentir ce qu’on appelle «  le syndrome du nid vide » me dis-je !

« Le syndrome du nid vide est un état psychologique qui atteint surtout les femmes, lequel provoque du chagrin quand un ou plusieurs enfants quittent le foyer ! » telle est la définition de Christine Webber and Dr David Delvin psychologues américains, lirais-je plus tard. « Le nid vide, un mal de mère » sera le titre du  petit guide pour parents esseulés de Marie-Jo Demoulin-Astre.

En attendant effectivement : ça fait un vide ! Pourtant c’est en toute confiance en l’avenir que je l’ai regardée partir : bon la route évidemment : c’est inquiétant (première cause de mortalité chez les jeunes !) mais après elle va s’en sortir la connaissant !

Aujourd’hui avec le recul : le ressenti de cet instant reste intact. Je me penche sur ce que j’en retire pour le partager !

Tout d’abord la première chose que l’on peut f            aire bien sûr c’est d’accueillir ce sentiment de tristesse : tel qu’il vient ! Refouler un sentiment n’est jamais bénéfique. Alors que s’autoriser à l’accueillir, l’écouter, s’écouter  va permettre au sentiment de « circuler »et de s’en aller sans se stocker dans  notre mémoire en attente de libération.

Une fois que l’on a bien accueilli ce sentiment avec attention, le deuxième point est de connaitre nos besoins pour pouvoir les satisfaire !

En cas de chagrin : essayer de trouver des petites joies : quelles qu’elles soient : envie d’un petit chocolat : si si pourquoi pas 😉  Et puis ne pas oublier que nos enfants ont été source de nombreuses joies mais pas que…

Dans le cas du syndrome du nid vide (qui ne se vit pas seulement qu’avec le départ des enfants étudiants/apprentis) évidemment il y a différents besoins : celui d’avoir des nouvelles (rassurantes) «  bien arrivée, bien installée »: même si les parents n’élèvent pas leurs enfants pour les garder à la maison : quelques nouvelles de ci de là permettent l’unité familiale ! La page de leur vie ici est tournée, mais les parents (qui à ce moment renoncent à leur rôle protecteur) sont en général contents de connaitre de loin en loin la trame du nouveau chapitre ouvert par leur progéniture devenant adulte ! Attention à ne pas les faire culpabiliser en leur envoyant des messages inquiets : lui laisser sa part d’autonomie dans sa nouvelle vie est normal !

Un autre besoin (et le mieux là aussi est de l’avoir anticipé) : c’est d’apprécier ce temps libre qui s’offre à nous; avoir eu une vie personnelle (affective, professionnelle, associative…) épanouie  lorsqu’ils étaient encore là, aide quand ils prennent leur envol à ne pas se sentir dépourvu(e), esseulé(e) ! Leur départ va redonner du temps au(x) parent(s), c’est appréciable ! – (on va pouvoir manger ce qu’on veut quand on veut !! eh eh !) .Et si l’on était focalisé sur leur vie : eh bien c’est le moment de voir les choses autrement ! Balade, cinéma/spectacle, cuisine, musique, sport, bricolage, lecture, invitations, activités variées, jardinage, bénévolat, hobbies de jeunesse à reprendre, (re)voir des personnes, méditation, régénérer sa vie amoureuse… les sources de vie différentes sont intarissables !

Enfin en parler fait du bien : si l’on a la chance d’être deux : en parler à l’autre (ou à un(e) ami(e) soulage. Parfois à degré divers la même sensation est partagée. En tout cas de mettre les maux en mots permet une certaine acceptation. Et puis si le syndrome est trop lourd (cette sensation de perte, de fin d’une étape peut durer plusieurs mois chez certains voire entrainer une dépression*) : acceptez un soutien un peu plus spécialisé sera nécessaire.

Voilà : pour conclure on a le droit de se dire que s’ils prennent leur envol c’est que l’on a réussi à leur donner : « des racines et des ailes »*. Donc on peut s’en féliciter : ça ne fait pas de mal !

Epilogue : même si on ne materne plus nos petits qui se sont émancipés, on sait que lorsqu’’ils vont rentrer ce sera un peu une fête (je ne parle pas du linge à laver en 48h !) mais on entretiendra de nouvelles relations avec eux : écoute, dialogue, partage d’expériences, et le tout dans la bonne humeur et avec des petits plaisirs culinaires ou autres !

Et puis ils repartiront continuer leur vie et la nôtre continuera aussi : c’est ça l’équilibre !

  • Pour aller plus loin :

  • « Le nid vide, un mal de mère » petit guide pour parents esseulés de Marie-Jo Demoulin-Astre.* 
https://www.migrosmagazine.ch/le-syndrome-du-nid-vide-ou-le-mal-de-mere-apres-l-envol-de-ses-enfants
 « mais pourquoi tu veux déjà quitter ta mère » ou Le syndrome du nid vide de  Rosine Bramly

En guise d’illustration personnelle :

« Petit à petit : l’oiseau fait son nid , pond ses œufs, les aide à grandir nourrit ces oisillons et, les regarde s’envoler, car ils auront aussi leur nid à construire ! »

(photo d’un couple rouge-queue venus faire son nid et couver sous notre porche il y a deux ans)

Dans le nid la vie attend

Couvaison !

satisfaire les besoins physiologiques !

“J’ai besoin de vous ”

On est là !

On grandit !

On vous y aide !

Ah ils se sont envolés : mon nid est vide !

Sylvie Etiève février 2018

Trois petits “airs” pour rendre la vie plus douce !


Hier soir je menais la troisième séance « Bien Etre Parent » à Argenton-sur-Creuse (36).

Mon petit groupe, très hétérogène mais très impliqué et sympatique, semblait découvrir une méthode d’éducation positive  prônée par la psychologue Américaine Jane Nelsen   (et , soit dit en passant mère de 7 enfants !).

Donc  (comme vous ne viendrez pas tous à ces rencontres) je vous transmets un moyen de restaurer la relation en cas de bêtises ou conflits en famille proposé par Jane Nelsen.

“Qui a mis cette peinture sur ta figure ?”

Si votre enfant a fait une erreur , vous pouvez apprendre à lui faire appliquer :

Les 3 « R » de la réparation.

R : pour reconnaître sa part de responsabilité («  oups j’ai fait une erreur, je vais la réparer» sans culpabilité)

 

R : pour réconcilier  (« je suis désolée d’avoir fait/dit ça, pardon … »)

R : pour résoudre (« il faudrait trouver une solution ensemble pour ne plus que cela se reproduise ou pour réparer mon erreur »)

L’enfant comprend que le dommage existe et qu’il doit le réparer : par exemple s’il renverse un verre d’eau, c’est lui qui essuie. Suivant l’erreur faite la réparation peut-être : quelques mots d’excuses (oraux ou écrits) , une réparation plus matérielle (racheter un double décimètre cassé à son camarade)  ou une réparation compensatrice (faire quelque chose qui compense : “pendant que je rince ton pull plein de peinture tu vas  ranger toutes les affaires de peinture et aller te laver !” ).

Voilà en quelques mots «  les 3 R de la réparation » !

Cette  méthode d’éducation bienveillante et positive transmise par Jane Nelsen, permet donc à l’enfant d’être mis en confiance, encouragé, impliqué,respecté,responsabilisé : ce qui lui permet de devenir autonome de grandir quoi !

La punition quant à elle n’entraîne que Rancœur  Revanche Rébellion et Retrait  (les 4 “R” de la punition, qui n’a pas sa place en éducation positive !)

Ah oui !

Pour conclure : cette façon d’envisager les 3″R” de la réparation ne s’applique pas qu’aux enfants !  Evidemment !

Bien bonne journée.                Sylvie Etiève (mardi 23 janvier 2017)

Extrait illustré du livre de Jane Nelsen.

A.D.O.P.T.E.R


A comme : Amour Accueillir Adaptation

D comme : Don Désir Douceur

O comme : Ouverture Origines

P comme :  Parents Partage Philosophie Persévérance

T comme : Tendresse Terre-d’accueil Tourments Ténacité

E comme : Espérance Espoir Energie Expérience Épreuves Extra-ordinaire

R comme : Responsabilité Renouveau Renaissance Rigueur Rêve

Vouloir écrire un article sur l’adoption lorsque sa propre vie est empreinte de cette histoire entraîne parfois sur des chemins de l’écriture inattendus. Je m’étais engagée à écrire  cet article pour décembre et il s’avère que, lorsque j’ai entrepris l’écriture, ce n’est pas un article que j’ai rédigé mais notre histoire de famille, des heures durant ! Je l’ai offerte à mes proches et suis prête à l’offrir à ceux qui la souhaiteront*.

Adopter un enfant a aujourd’hui plusieurs sens. Si d’un point de vue juridique c’est donner son nom (une filiation) et une famille à un enfant ou adolescent qui n’en a plus du fait d’avoir été abandonné, aujourd’hui avec tous les profils de familles que l’on voit : adopter dépasse largement le plan juridique.

Un de mes patients, m’expliquait que dans sa future recomposition familiale, il allait devoir s’adapter aux enfants de sa future compagne qui, eux, allaient donc devoir l’adopter : oui ! S’adapter s’adopter à une lettre prés et d’un point de vue étymologique cela se rapproche. Car si en général ce sont les adultes qui enclenchent une adoption : tous les protagonistes doivent mutuellement s’adopter pour que l’alchimie se fasse dans la famille ! Surtout que l’adoption peut être plénière ou simple.

Au-delà des mots clés de l’acrostiche ci-dessus (pour lesquels j’ai eu de l’aide de mes enfants) un maître mot est le mot Confiance. Sans elle le cheminement ne peut pas se faire : trop d’étapes à franchir, trop de temps à patienter, parfois trop de doutes !

Entre le moment où l’on décide d’ouvrir son foyer à un enfant et le moment où l’on passe devant le juge pour basculer en adoption plénière : des jours, des nuits, des semaines des mois voire des années s’écoulent…

Décider de la grossesse d’un enfant, même si ce n’est pas toujours facile pour certaines, dépend à 100% de soi ! Adopter un enfant passe par des rendez-vous avec des organismes assermentés qui « dépossèdent » un tant soit peu de cette décision. Rencontrer assistante sociale, psychologues, médecins, organismes administratifs, associations demande une endurance parfois difficile à tenir : certains sont déboutés et n’obtiennent pas leur agrément, d’autres abandonnent, mais la plupart des couples poursuivent…

Si l’on franchit tous ces obstacles : l’arrivée chez soi d’un enfant– comme lors d’une naissance- est un cadeau de la vie d’une valeur inestimable, la joie qui en découle submerge.

Comme tous les enfants ils donneront du « fil à retordre à leurs parents » mais aussi des moments de plénitude familiale. Ce n’est pas parce que l’on est un enfant adopté que l’on  exempte sa famille des tracas et des questionnements ni qu’on lui en ajoute davantage. Chaque vie a son histoire qui se tisse avec la vie de ses proches : parfois en harmonie, parfois il y a des accrocs : c’est ainsi !

Et, comme des enfants nés du sang, ces enfants viennent aussi du cœur de leurs parents. Même s’ils ont une autre histoire génétique, des origines différentes qu’il ne faut pas ignorer, il semble bon de ne pas cristalliser sur celles-ci pour avancer en toute confiance sur le chemin de la vie.

Poème de Khalil Gibran

Pour aller plus loin :

Pour tout savoir sur les procédures d’adoption :

http://www.adoption.gouv.fr/Qui-peut-adopter.html

Pour connaitre les statistiques de l’adoption en France (2016) :

http://www.agence-adoption.fr/wp-content/uploads/2013/12/stats_2016-site_cle0d1371-1.pdf

*Ma nouvelle se nomme « Dinh Danh Diem » elle pourra vous être envoyée (par mail)  d’ici un mois : tout droit réservé.


DEUX MÈRES POUR UNE VIE (poème anonyme)

Il était une fois deux femmes
qui ne s’étaient jamais rencontrées,
l’une dont tu ne te souviens pas,
l’autre que tu appelles “maman”.

Deux vies différentes
dans l’accomplissement d’une seule, la tienne,
l’une fut ta bonne étoile,
l’autre ton soleil.

La première te donna la vie,
la seconde t’apprit comment la vivre.
La première créa en toi le besoin d’amour,
la seconde fut là pour le combler.

L’une te donna tes racines,
l’autre t’offrit son nom.
La première transmis ses dons,
la seconde te proposa son but.

L’une fit naître en toi l’émotion,
l’autre calma tes angoisses.
L’une reçut ton premier sourire,
l’autre sécha tes larmes.

L’une t’offrit en adoption,
c’est tout ce qu’elle pouvait faire pour toi.
L’autre pria pour avoir un enfant,
et Dieu la mena vers toi.

Et maintenant quand en pleurant
tu me poses l’éternelle question,
héritage naturel ou éducation,
de qui suis-je le fruit ?

Ni de l’un ni de l’autre, mon enfant,
tout simplement de deux formes différentes
de l’AMOUR.

 

 

21/12 : c’est l’hiver !


21 décembre date officielle de l’hiver !

Le bon point c’est que les jours ont fini de raccourcir !

Le mauvais point c’est qu’on devrait hiberner car justement c’est l’hiver et qu’on doit être au taquet !  Le deuxième trimestre scolaire, par exemple est souvent déterminant pour les apprenants, alors que le pic de la forme n’est biologiquement pas élevé!

Manque de lumière, fatigue, froid … entrainent quelques troubles de l’humeur : baisse de moral par exemple qu’il faut parvenir à compenser.

Alors petite liste de rappel pour contrer ceci :

Profiter du soleil et/ou du jour (à quand les lumières de luminothérapie dans les salles de cours, dans les bureaux ?), prendre l’air et bouger, consommer des fruits des légumes du poisson frais, des fruits secs, des tisanes de millepertuis, et du chocolat : ça ça devrait aller ! Et surtout prendre soin de soi : le cocooning est permis avec un bon livre, un bon film, de la musique, du rêve, des amis, et enfin ne pas hésiter à mettre de la couleur là où la saison joue parfois en sépia !

C’est quand on va bien que l’on peut être disponible pour les autres !

Alors portez-vous bien !

Bel hiver.

(Photo janvier 2017 : les trésors de l’hiver)

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