La mort: et si on en parlait ?

Deux lieux de culture : la médiathèque de Saint-Maur et celle de Mézières en Brenne*, aborderont cette très délicate thématique de la mort, et ce en mon humble compagnie.

A Saint-Maur l’atelier-conférence s’adresse aux adultes.

A Mézières en Brenne c’est un atelier pour les enfants et leurs parents.

C’est dans un cadre très respectueux que les échanges auront lieu. Dans un premier temps je rappellerai quelques informations sur ce sujet, puis, dans un second temps nous échangerons autour des points suivants:

Le deuil, les rites, comment parler de la mort aux enfants, parles morts trop précoces, les volontés, la fin de vie, les émotions fortes, mourir et après ?, vivre malgré l’absence, ce qui aide, l’espérance …

Chacun pourra s’exprimer (ou seulement écouter) dans ce moment très encadré.

Venir, c’est un risque à prendre, c’est aussi se donner l’occasion de parler d’un sujet encore tabou en toute bienveillance et confidentialité, dans un groupe restreint.

Il est probable que quelques larmes coulent, mais aussi que quelques rires fusent, évidemment.

Alors osez, et venez.

Sylvie

*samedi 18 novembre à Mézières en Brenne : 15h 17 h : une première heure pour les enfants et une seconde pour les adultes.

Interrompre volontairement une grossesse

J’ai rencontré plusieurs jeunes femmes en thérapie ayant vécu une IVG, je vous propose au travers un cas précis d’aborder cette question intime, délicate et marquante.

Temps de lecture environ 7’

« Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame. »

Simone Veil devant l’Assemblée nationale 26 novembre 1974

« Si on continue à parler de ça, je vais me mettre à pleurer ! »

Jade[1] replie ses jambes sous son menton, et pleure.

« Je n’étais vraiment pas prête à me retrouver enceinte. J’étais avec mon copain depuis plusieurs mois, c’est vrai, mais pour moi, à l’âge que j’ai ce n’était pas le moment que ça m’arrive. Pas de stabilité professionnelle, et mon copain je savais bien que ce ne serait pas mon futur mari, enfin … pas le bon timing du tout !

J’ai un cycle complétement irrégulier, on se protégeait mais sans doute un mauvais calcul, un accident de capotes … Et il s’était engagé à faire une vasectomie comme il ne veut pas d’enfant…

J’ai été malade pendant 15 jours, je vomissais, je ne pouvais rien avaler mais comme j’ai plein de problèmes d’intestins, je ne me suis pas méfiée…

Puis j’ai réalisé que mon cycle avait un peu plus de retard que les décalages habituels, alors j’ai eu un doute, j’ai hésité à aller au planning familial[2] que je ne connais pas, alors j’ai pris rapidement rendez-vous chez mon médecin, et je me suis surtout précipitée pour acheter un test de grossesse car j’avais de moins en moins de doutes, j’avais une vraie trouille, oui une vraie trouille …

Et bing, ça m’est tombé dessus ! 

Je ne pouvais pas le garder ! »

Jade a vécu ce que d’autres jeunes femmes vivent : se retrouver enceinte d’un enfant non désiré, au cœur d’une relation suivie et des rapports sexuels consentis. C’est effectivement sur elle que l’annonce tombe, elle ne l’a pas conçu seule évidemment, d’ailleurs dans sa tête ce n’était pas « concevable » d’avoir un enfant à ce moment, néanmoins il est conçu, et c’est bien elle qui en porte la charge, le stress, la peur, et ce qui va suivre … si elle s’était doutée, elle aurait sans doute penser à la contraception d’urgence et pris « la pilule du lendemain »[3] entre les douze heures et 3 jours qui auraient suivis le rapport, mais elle a oublié, ils ont oublié…

L’âge moyen est de 27,5 ans en France lorsqu’une femme décide de mettre fin volontairement à une grossesse, et ce sont plutôt des femmes avant 20 ans (les mineures ont les mêmes droits, avec un accompagnement supplémentaire) et après 35 ans (grossesses tardives ou trop proches d’une naissance) qui le font. Jade a 24 ans, et a environ à 6/7 semaines d’aménorrhée. Elle est donc dans les délais : depuis le 2 mars 2022, en France, l’avortement peut être pratiqué jusqu’à la fin de la 14e semaine de grossesse – soit 16 semaines après le 1er jour des dernières règles[4].

Jade reprend :

« Oui, je ne me suis pas posée la question longtemps, il fallait que j’avorte. On l’avait fait à deux, malgré nous, mais c’est moi qui allait subir les conséquences de notre inconscience.

Dans la maison de santé de mon médecin, il y a une sage-femme avec laquelle j’ai eu un premier rendez-vous assez rapidement. J’ai demandé à mon copain de venir avec moi. Il est venu.

Elle m’a expliqué comment se passait une IVG, Elle m’a aussi dit que ce serait pris en charge par la sécu. C’est une chance, je le reconnais, nos grands-mères n’avaient pas tout ça … puis elle m’a donné un deuxième rendez-vous : c’est obligatoire.

J’ai ressenti comme une sorte de culpabilité sur le fait de ne pas avoir pris de moyen de contraception … je n’avais pas trop besoin qu’on me la renvoie cette culpabilité, je culpabilisais bien assez comme ça … mais on était deux, et je me sentais un peu plus visée que lui dans les propos entendus… en même temps … lui ne risquait pas de tomber enceint !

J’ai trouvé ce rendez-vous et l’attente avant le suivant assez violents en fait. La vie se développait en moi depuis quelques semaines. J’étais perdue. Partagée entre le mystère de la présence d’un potentiel futur petit Etre humain dans mon corps, et l’impossibilité de me projeter dans cette responsabilité sans borne, et encore moins mon copain, qui de toutes façons ne s’imaginait même pas devenir père un de ces jours… »

Jade a raison elle est plus et mieux informée que sa grand-mère ne l’était sur le sujet de la procréation, et grâce au combat de nombreuses femmes, elle vit « un drame » certes, mais de façon médicalisée, entourée, surveillée. Heureusement que l’avortement est dépénalisé depuis la loi Veil de 1975. Difficile de penser que nos mères ou grand-mères, comme « Louise » chanté par Gérard Berliner[5], étaient encore sous « la coupe » du code « Napoléon » de 1810 qui le définissait comme un crime, jugé en cour d’assise, puni d’une peine de réclusion, et obligeant ceux qui les pratiquaient (« les faiseuses d’anges ») aux travaux forcés…

 Les traces de la culpabilité ne prendraient-elles pas leurs racines dans cet inconscient historique et collectif ? Difficile de concevoir au XXI siècle que certains pays, certains états, l’interdisent encore ou de nouveau ! Que la liberté de disposer de son corps soit liée au bon vouloir de législateurs, surprend ! Aucun homme ne peut ressentir le poids d’une grossesse non désirée. Et pourtant, contrairement à la femme, l’homme est fécond tous les jours du mois, ce qui pourrait le contraindre à la responsabilisation permanente.

Mais cela n’enlève néanmoins rien à l’émotion envahissante que ressent Jade dans ce parcours médicalisé bien qu’à domicile, et surtout à toutes les questions qui s’entrechoquent dans son esprit, Anne Sylvestre l’a tellement bien écrit dans sa chanson « non tu n’as pas de nom » :

« A supposer que tu vives
Tu n’es rien sans ta captive
Mais as-tu plus d’importance
Plus de poids qu’une semence
Oh ce n’est pas une fête
C’est plutôt une défaite
Mais c’est la mienne et j’estime
Qu’il y a bien deux victimes

Non non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense » [6]

Vouloir un enfant ça se désire, ça se projette, ça se rêve, ça s’anticipe, ça se prépare. L’expression « tomber enceinte » a quelque chose de brutal mais est réaliste quand l’enfant n’est pas prévu, comme pour Jade. Une femme sur trois a recours à l’IVG dans sa vie : elle peut-être médicamenteuse ou chirurgicale : dans un cas la femme prend les médicaments et restent chez elles dans l’autre elle se rend à l’hôpital. – Par ailleurs il existe l’IMG (Interruption médicale de grossesse)  pour des femmes qui pour des raisons médicales doivent y avoir  recours [7] ce qui est une toute autre situation.

Jade conclut :

« Oui j’ai trouvé assez violent de faire ces rendez-vous, de me sentir coupable, plus que mon copain, la contraception c’est un choix de couple. Lors du deuxième rendez-vous on a de nouveau parlé regardé mes analyses (sang/urine), on m’a de nouveau expliqué les contractions et les pertes de sang importantes qui m’attendaient. J’ai signé un document justifiant mon choix pour avorter.

La sage-femme m’a prescrit deux médicaments, un que j’ai pris en sa présence qui interrompt la grossesse, puis l’autre à prendre deux jours plus tard pour expulser le fœtus et les membranes. J’ai fait le choix de le vivre chez moi, j’aurai pu choisir l’IVG instrumental à l’hôpital mais j’ai préféré comme ça – je vivais chez ma mère, elle n’était pas loin au cas où- l’avortement a donc eu lieu à la maison, j’ai mis 5 ou 6 jours à éjecter l’œuf, j’ai senti un truc qui chutait en moi- alors que j’étais à table, j’ai couru aux toilettes, j’avais mal au ventre et j’ai perdu beaucoup de sang c’est vrai … c’est dur de raconter ce moment-là, c’est tellement intime …  mais tout s’est déroulé sans plus de complications (pas de fièvre, pas d’hémorragie)  et l’échographie que j’ai faite quelques jours après a confirmé que tout rentrait dans l’ordre.

Ce qui est dur aussi après coup, c’est qu’avec mon copain on parlait de « ce » qui grandissait en moi de façon dérisoire, on lui donnait un prénom que l’on trouvait ridicule, une façon de dédramatiser peut-être. Mais aujourd’hui ça me choque, d’ailleurs d’autres trucs clochaient entre nous, depuis, on s’est séparé, j’ai juste besoin de me réapproprier personnellement cette histoire.

– Sans me dire le prénom utilisé, était-il masculin ? féminin ?

-Masculin

-Tu ne connaissais pas le sexe de cet enfant, qu’est-ce qui t’empêche, si cela peut t’aider, de ne pas lui donner de nom, vu qu’il ne sera pas reconnu, ou de lui en choisir un mixte ou féminin pour te l’approprier dans ton histoire de vie ?

-Ah oui ! je vais y réfléchir … »

Quelques jours plus tard je recevais ce message :

« Sylvie, suite à notre conversation, j’ai trouvé un prénom dont je suis fière. Merci pour ton écoute ! »

Merci pour votre lecture.

Sylvie – Août 2023

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Merci à cette jeune femme de m’avoir confié son histoire et de m’avoir autorisé à en utiliser la substance pour partager avec d’autres cette thématique singulière, parfois polémique. N’hésitez pas à partager votre point de vue ou expérience.


[1] Jade est un prénom d’emprunt

[2] Le Planning familial : LE NUMÉRO VERT NATIONAL « Sexualités, contraception, IVG » 0800 08 11 11 Numéro vert unique, confidentiel, anonyme et gratuit.

Ivg-contraception-sexualites.org

[3] La pilule du lendemain n’est pas un contraceptif et ne doit pas être utilisée fréquemment car elle perturbe le cycle, et le moral. Elle peut être délivrée (gratuitement dans certains cas) en pharmacie –comme les préservatifs-

[4] https://www.gouvernement.fr/

[5] Gérard BERLINER « Louise » chanson de Frank Thomas

[6] Non tu n’as pas de nom Anne Sylvestre : https://www.youtube.com/watch?v=-FYynGrjtgY

[7] Voir mon article :  https://sylvie-therapeute.fr/2023/06/23/lorsque-lenfant-ne-parait/

Illustrations : des références de livres abordant la question de l’avortement.

ATELIER: confiance en soi. Pour adultes

Il aura lieu à “la petite maison au cèdre” à Châteauroux, 4 séances les lundis 27/02 6, 13, 20 mars 2023

Les 4 séances sont indissociables et complémentaires.

Un groupe est proposé à 14h30 et un autre à 17h30.

Pas plus de 6 personnes par groupe (3 minimum pour l’ouvrir) .

QUE FERA-T-ON DANS CES SEANCES ?

On fera connaissances. On échangera. On se rassurera. On apprendra- par exemple ce qui différencie la confiance en soi de l’assurance de l’estime de soi. On “repensera” des moments, des attitudes que l’on a. On jouera un peu, on rira je pense. On accueillera les autres émotions aussi. On s’entrainera lors d’exercices. Et surtout on aura “des outils” à s’approprier pour parvenir à accepter mais aussi à se faire davantage confiance en soi, à oser tout simplement.

Ah oui, on aura une trace écrite – un petit cahier- pour notre cheminement personnel, car 1h30 ça passe vite ! Et le “travail” ne s’arrêtera pas là ! Vous l’avez compris, un véritable investissement vous sera demandé, au-delà de votre investissement financier de 50 € pour les 4 séances d’une heure et demie (pour comparaison une thérapie individuelle d’une heure coûte 45 €). Donc pourquoi pas pour vous ?

Tout est dit, ou peut-être pas, donc n’hésitez pas à m’appeler si vous souhaitez en savoir plus.

Sylvie ETIEVE

Que faire avec ses enfants pendant les vacances ?

Invitée de BipTV octobre 2022


Que faire pendant les vacances scolaires avec les enfants ?  

Introduction : ce sont les vacances, en tant que parents on est peut être parfois désœuvrés, et à court d’idées, alors que faire avec les enfants pendant les vacances ?

Déjà les vacances c’est normalement un temps de pause. Donc moins d’injonctions ! On passe beaucoup de temps à dire à nos enfants ce qu’ils doivent faire : « prépare-toi, lave-toi les dents, dépêche-toi » … l’idée est donc de changer notre mode de communication : on met les ‘ordres’ en vacances.

Notre rôle de parents est de répondre aux besoins de son enfant suivant son âge, je dis bien besoin et non à toutes ses envies. Donc le job de parent c’est de bien connaitre de quoi a besoin son enfant pour grandir, en plus évidemment et avant tout de notre amour inconditionnel.

1 : L’enfant a des besoins d’ordre physique et physiologique :

Dormir : c’est pendant le sommeil que le cerveau se construit, que l’enfant grandit, le sommeil doit être de qualité pdt les vacances : c’est-à-dire se coucher tôt, sans écran au moins 1h avant. Respecter les rituels du soir pour les petits (lire une histoire évidemment) ; et se reposer aussi dans la journée avec des temps calmes. Certains enfants ont des dettes de sommeil : le temps des vacances doit permettre de bien récupérer.

Et pour bien dormir la nuit, il faut s’être dépensé le jour : donc sortir, courir, marcher, faire du vélo, de la trottinette, de la corde à sauter, aller au parc, au skate parc, aller faire une balade ou une cabane en forêt, ramasser ou jouer avec des feuilles dans le jardin-vous n’avez jamais donné des coups de pied dans les feuilles Bref aller prendre l’air. Aller JOUER dehors (jouer c’est le plus gros travail de l’enfant),

Trop d’enfants ne prennent pas l’air aujourd’hui : ¼ h le matin et ½ h l’après-midi me semble le minimum, quelle que soit la saison. Si le temps est inclément on se couvre bien, mais on sort !

Alors un autre besoin est de Manger : eh bien, sur le temps des vacances, c’est le moment d’associer les enfants à faire de la cuisine, voire suivant l’âge et de façon accompagnée, de leur donner la responsabilité d’un repas, d’un pique-nique, un goûter. De découvrir les produits de saison – certains vont creuser des citrouilles, prendre le temps d’aller au marché, de faire un gâteau d’halloween ou tout simplement d’automne pour le partager, avec des amis, des grands parents.

2 : Oui dans l’éducation que doivent (et je dis bien doivent) apporter les parents, il y a l’aspect vie sociale : voir du monde permet à l’enfant de se construire, donc oui pourquoi pas un goûter partagé, une visite à la famille, une pyjama partie, un après-midi jeu de société avec les cousins ou les voisins. Un service rendu à quelqu’un aussi, prendre le temps de ranger de trier des jouets pour les donner dans une association en vue de Noël.

3 : Les parents sont garants également de l’éducation intellectuelle de leurs enfants, ils doivent leur apprendre pleins de choses : donc on peut se donner pendant les vacances un objectif de visite culturelle : un château, un musée, un spectacle, un cinéma, aller à la médiathèque, regarder une émission type « c’est pas sorcier », écrire une histoire ensemble aller observer la nature (observatoire en Brenne), lire, ciné, on crée…) faire le plein de culture : Les enfants (primaire) ne passent que 10 % du temps (total) en classe par an (je dis bien en classe (6h/j) et non à l’école, car avec garderie/cantine certains ont des journées de plus de 10 h). Donc ce n’est pas sur ce si court laps de temps qu’ils peuvent tout apprendre ! Donc aiguisons leur curiosité faisons des expériences par exemple ramasser des glands et les planter, faisons l’arbre généalogique de la famille, construisons une maquette de château fort, allons voir des animaux…

Lorsque j’étais enseignante, on parlait de la triple alternance pédagogique : activités d’apprentissages formels (connaissances) activités sportives/ activités artistiques. On peut avoir cette idée : de varier ainsi les activités !

4 : Et puis il y a bien évidemment dans la construction de l’enfant, et avant tout, la nécessité de répondre à ses besoins affectifs et psychologiques : et le temps des vacances est souvent un temps de relation privilégiée, plus de temps pour câliner, pour échanger, pour flâner, choisir un film à regarder en famille, casser un peu les codes et proposer des choses surprenantes : danser si l’on en n’a pas l’habitude, ou chanter, se déguiser bien sûr se déguiser, rire et s’amuser : affectivement c’est essentiel. On peut avoir un bocal pour glisser des petits mots doux et encourageants qui peuvent permettre des discussions sur la vie en général. Parler, écouter de façon authentique. Sans TV non-stop qui épuisent les cerveaux !

 Par rapport aux écrans, ce qui est sûr c’est que le temps passé devant doit être limité : 20 minutes de jeu vidéo ou dessin animé/20 minutes dehors : donc mettons les enfants dehors, et si possible en notre compagnie, plus dehors, ou en activité que devant les écrans. 

Mais tous les parents n’ont pas la chance d’être en vacances en même temps que leurs enfants, certains travaillent ! que dire à ceux-là ?

Effectivement certains parents travaillent, ce qui peut imposer à certains enfants de ne pas avoir de rupture de rythme malgré les vacances.

A : Le plus important il me semble c’est d’avoir des moments de qualité avec son/ses enfants.

Et c’est quoi un moment de qualité ? c’est un temps où l’on est entièrement disponible, et où l’on n’est pas parasité par les écrans (pas de TV et surtout pas de tel à la main du parent) et l’on échange ensemble et l’on vit quelque chose de singulier : ça peut être un jeu de société, apprendre à se relaxer, ou faire un gâteau ou juste rien, mais lui faire plaisir, pourquoi pas une petite surprise et ce temps permet à l’enfant « de faire le plein affectif » pour continuer. Et s’il y a plusieurs enfants c’est être disponible pour un temps collectif, et aussi pour un moment personnel.

CE N’EST PAS TANT CE QUE L’ON FAIT AVEC SON ENFANT QUE LA MANIERE DONT ON LE FAIT QUI COMPTE !

B : Et puis cela dépend du mode de garde : nounou, garde familiale (GP : grand mode de garde), ou centre de loisirs, voire seul à la maison (pas simple du tout pour eux). L’idée est de garder le lien : le doudou pour le petit cet objet transitionnel permet une continuité maternelle, ça peut être un appel ou message si en vacances chez les GP, s’intéresser à ce qui s’est passé au centre pour les gardes collectives…

Même si les personnes ont leur façon de faire pour garder vos enfants, vos grand-principes éducatifs doivent être respectés : j’entends parfois des parents qui se plaignent de trop de tablette ou de TV chez les grands-parents : si vous avez bien un point sur lequel vous devez être suivis c’est bien le temps d’écran, les heures de coucher, et le grand air.

Et en même temps faire confiance à ses enfants, ils savent s’adapter, et on les écoute le soir parler de la journée (au-delà de ce qu’ils ont mangé). On reste garant de ce qu’ils vivent où qu’ils soient.

Raconter et faire raconter structure le temps / photo/ cahier de vie (si besoin d’écrire), regarder sur une carte s’ils sont partis avec les GP.

 “Les vacances sont aussi des temps d’apprentissage je le redis, alors sans faire l’école à la maison, trouvons des astuces pour apprendre en s’amusant.”

Une autre situation : pour les enfants dont les parents sont séparés : quelques conseils à donner pour les vacances ?

I : Si les parents sont séparés : un seul mot : la communication ! L’enfant lui n’a pas demandé à ce que ses parents se séparent, donc la protection parentale doit perdurer, ça le rassure. Les espaces, les dates s’accumulent donc il faut donner des informations claires, avec des pense bêtes s’il le faut, pourquoi pas un petit carnet sympa de liaison !

Communiquer d’adulte à adulte : l’enfant n’a pas à faire systématiquement l’intermédiaire entre ses parents. Par ailleurs le parent est en droit de savoir où est son enfant (si voyage) Il y a aussi une nécessité de s’entendre entre grandes personnes : pas deux stages de poney les 2 semaines de vacances, c’est du bon sens !

C’est la résidence qui est alternée, l’éducation elle, est continue.

B : *Un autre point pour les enfants, j’y reviens, c’est l’importance de donner des repères visuels : visualiser le temps pour les enfants avec par exemple un calendrier : les jours d’une couleur avec papa une couleur avec maman, et des petits mémos ou rappel de tâches à accomplir : ex : s’il y a un livre à lire pdt les vacances, qu’il soit lu régulièrement. Ne pas remettre au lendemain aidera les enfants à ne pas « procrastiner » plus tard.

=> et puis aussi un détour par les familles monoparentales qui ont la garde exclusive : là je dirai qu’il ne faut jamais hésiter à demander de l’aide pour souffler un peu : famille, ami, association, structure d’accompagnement, les familles monoparentales, de plus en plus nombreuses ont besoin d’aide, alors si vous en connaissez, proposez un coup de pouce.

TOUS LES PARENTS DOIVENT PRENDRE LE TEMPS DE RESPIRER POUR ETRE EN FORME.

” ce qui compte c’est que même éloigné, votre enfant sache que vous n’êtes pas loin dans son cœur, c’est ce qu’on appelle l’absence/présente, à l’inverse de la présence/absente, celle quand on est avec son enfant mais en même temps sur son téléphone : pour un enfant c’est difficile à vivre.”

 => Dans tous les cas :tout doit être fait dans l’intérêt de l’enfant

Une dernière astuce ?

La boite à idées en cas d’ennui !

Même si s’ennuyer permet parait-il la créativité, avoir des idées en cas de désœuvrement peuvent être les bienvenues. Donc fabriquons une boite d’idées en cas d’ennui. Sur des petits papiers de couleurs écrire tout ce qu’il est possible de faire : une couleur par domaine :

ex : jeux extérieurs/découvertes/cuisine/ jeux de société/ culture etc

Conclusion :

L’enfant a besoin de parents disponibles –disponibles, pas corvéables à merci- même si c’est le parent qui décide, quel que soit le temps passer ensemble, il faut que tout le monde se sente bien.

Vacances ou pas : Etre parent est un véritable chalenge à relever !

Bonnes vacances aux enfants et aux parents qui ont la chance d’y être.

Comment une si petite bête nous a-t-elle mis dans un tel état ?

Un atelier conférence pour échanger sur notre santé mentale.

Je me suis rendue à Lourdoueix-Saint-Michel, ce mois de janvier 2022 en réponse à l’invitation de l’association Familles Rurales, pour échanger au cœur d’un atelier conférence, sur les dommages collatéraux, liés à la crise sanitaire.

Un temps de présentation en alternance avec des temps de paroles “qui font du bien , on en a tous besoin pour positiver un peu cette période difficile” comme l’écrit une des participantes.

Des informations, des réflexions, des tests, des exercices pratiques, et de la convivialité, sont les lignes conductrices de ce moment partagé.

N’hésitez pas à contacter la fédération Familles Rurales de l’Indre si vous souhaitez que je vienne dans votre village pour :
“Un atelier qui nous oblige à réfléchir sur nous-mêmes. On prend le temps de faire la pause avec Sylvie.” écrit une autre participante.

Nous avons (cause covid) fait des photos en extérieur devant l’ancien collège du village rénové en gite de groupe: grandiose !

Merci pour la confiance renouvelée de cette dynamique association: car il faut un certain charisme pour mettre en place des activités actuellement où la léthargie prend le pas sur l’envie. Donc bravo !

Avec les membres du Conseil d’Administration
L’ancien collège de Lourdoueix St Michel
Merci pour votre bel accueil à chacun.
Leur affiche.

Comment se reconstruire?

Où, l’histoire d’une jeune femme insidieusement maltraitée par sa belle-mère quand elle était enfant, sous l’œil passif de son propre père, et qui s’est reconstruite.

Les symptômes du stress post-traumatique sont abordés dans cet article (écrit avec le consentement de la  patiente)

“Je me suis retrouvée en grande difficulté à une époque de mon adolescence parce que j’étais en conflit interne et je me demandais : ‘mais pourquoi mon propre père censé prendre en compte ma légitimité en tant que fille, qu’il doit logiquement aimer, ou au moins considérer, tient-il à ce que je me retrouve face à cette prédatrice qui a failli attenter à ma vie ?’ Parce qu’il s’agit de ça . Je me rappelle entre les sévices psychologiques qu’elle nous a faits subir à ma sœur et à moi-même : les humiliations, le mépris, les brimades, les cris, les claques, les “jetées dehors”… jusqu’au jour où elle s’est mise à courir après moi avec un ‘couteau de boucher’ à la main, dans une folie meurtrière en criant à mon père: « c’est elle ou c’est moi !!! ». Je me souviens de ce jour, où, ma résilience en a décidé que c’était trop ! J’ai fait le choix que cette personne n’aurait plus jamais le droit de me maltraiter , je lui avais dit “stop” ce qu’elle n’a jamais accepté et qui la rendit enragée. Mon père était là ce jour-là et ça il ne pourra jamais l’effacer aussi profond qu’il l’a enterré. “

j’ai devant moi Athéna* , une femme jeune, trentenaire, aussi jolie qu’intelligente que meurtrie . Elle est l’aînée d’une fratrie de 3 enfants (le troisième étant d’un père différent). Ses parents se sont séparés, elle avait environ 8 ans. A l’époque sa mère part avec un autre prince charmant, (elle la trouve très rêveuse sa mère, pas toujours les pieds sur terre) et son père s’installe avec madame X, femme de forte personnalité, assez autoritaire mais, les pieds un peu plus sur terre, elle, donc somme toute plus rassurante. Athéna, ayant une relation fusionnelle avec son père. choisit de partir avec lui et sa nouvelle femme. Sa sœur la suit.

Le décor de la thérapie qui commence est planté.

” je ne sais pas s’il s’est déjà posé la question de ce qui se serait passé s’il ne nous avait pas séparées ? Voyait-il son vrai visage?
Était elle saine d’esprit à ce moment ? N’a-t-elle pas révélé toute sa monstruosité de femme dangereuse malveillante et maltraitante ce jour ultime ? Heureusement il m’a conduit chez des voisins qui m’ont accueillie (il se doutait de certaines choses) mais ce jour fut aussi le jour où mon père choisit que je devais disparaitre de leur vie, après avoir failli complétement disparaitre sous la folie d’une femme ravagée!”

On ressent encore toute la peur de jeune la adolescente dans les propos d’Athéna , même si la scène a pratiquement plus de 20 ans. On est au cœur d’un d’un choc puis d’un stress post-traumatique, c’est à dire qu’Athéna conserve cette empreinte psychologique indélébile de cet événement traumatisant ! Et elle en décrit par la suite tous les symptômes:


Des reviviscences :
Athéna a régulièrement revécu cette scène du couteau de boucher (qui devait être un grand couteau de cuisine) . De jour comme de nuit elle a eu des flashs elle en a fait des cauchemars, se réveillant en sueur m’expliquera-t-elle. A la vue de certains éléments sensoriels (une photo, une odeur de parfum, des cris…) elle était reprojetée dans cette scène et se sentait vraiment mal.

Des difficultés d’ordre psychologique: Athéna en plus des troubles réguliers du sommeil, se sent parfois “à fleur de peau”, il lui arrive d’avoir du mal à se concentrer, moins maintenant mais aussi elle se sent déprimée parfois, à cause de cette violence qu’on lui a faite. Et parfois elle se sent un peu coupable, surtout vis à vis de sa petite sœur.

Des évitements : Elle fait tout pour ne pas se retrouver dans la même situation et pourtant il lui arrivera de la revivre différemment mais de la revivre sans vraiment le savoir, nous y reviendrons.

Il lui a fallu du temps à Athéna pour prendre conscience de ce choc post traumatique. Il lui a fallu du courage aussi pour décider de se faire aider, accompagner afin de surpasser et d’intégrer ce difficile moment de sa jeunesse à sa vie. Un jour, adulte, elle décide d’écrire à son père, voici un extrait :

“Serais-tu d’accord pour m’écouter ? Je pense que tu me le dois. Je vais t’expliquer comment « ta petite fille » de l’époque a vécu ces moments,
je vais t’expliquer la vie que tu as choisie d’éluder au profit de ton confort psychologique et matériel. Que tu le réfutes ne changera rien aux faits, cela s’est passé et tu y étais, et mes amis aussi…. Sans oublier la famille V. , celle qui m’a recueillie le jour où j’aurai pu mourir !”

Dans le début de la reconstruction, l’écriture est un formidable outil. En effet l’écriture permet de prendre du recul, elle a un coté “miroir’ de notre monde intérieur. L’introspection est nécessaire pour écrire. L’écriture permet de remettre en mots des maux que l’on a vécu. Elle nous permet de les accepter, de s’en distancier. Parfois écrire nous entraine à demander une “réparation” “un pardon”. On peut revenir sur ce que l’on a écrit plus facilement que sur un flot de paroles, on peut transmettre notre écrit à un autre ou à d’autres, qui le liront ou pas : cela leur appartient. La (re)lecture peut être douloureuse certes. Mais au fond l’écriture, Athéna l’a compris permet de se libérer de ses chaines, , elle permet d’ouvrir la porte de son inconscient, comme pour l’aérer un peu et permet d’initier un changement voire éventuellement d’ouvrir une relation nouvelle, ce que souhaitait Athéna.

Ecrire fait du bien lors d’une thérapie. noter ce que l’on ressent aide à voir que l’on avance aussi et Athéna en a déjà écrit des pages dans sa thérapie, que l’on pourrait appeler “autothérapie”

Athéna a grandi. Après cette scène de violence elle n’est plus revenue chez son père qui a quand même gardé contact avec elle, mais un jour, lasse, elle lui écrit :

“Je ressens que nos échanges ne sont qu’une mascarade et ne sont absolument pas basés sur l’honnêteté ni la bienveillance. Ils sont ternes et sans grandes valeurs ni convictions. Ils sont juste quelques mots par ci par là pour de ton côté garder un pseudo contact avec ce que tu appelles ta fille mais ce lien s’est fracturé il y a maintenant si longtemps.”

Elle s’est orientée professionnellement dans le milieu du soin, elle a réussi, ce n’est pas complétement par hasard analyse-t-elle. Et puis un jour elle rencontre un homme, un ami, qui lui demande de lui donner un coup de main dans son restaurant. Toujours d’une énergie débordante, Athéna accepte. Mais au fur et à mesure qu’ils font connaissance, elle se rend compte que la compagne de cet homme est entrain de la malmener. Elle se fait manipuler par celle-ci ! La manipulatrice parvient même à obtenir ses numéros de comptes et accède à des sites et commence à “la truander”, elle et son petit ami. Cette femme, derrière l’homme a qui elle a fait confiance, faisant du mal, la renvoie à son traumatisme ! Les vieux démons ressortent, elle s’en veut d’être retombée dans le piège d’une forme de maltraitance . Elle est encore plus décidée à poursuivre la remontée dans son enfance pour ne plus être la proie de telle ou telle géôlière et décide (en plus de se faire accompagner) d’écrire (enfin) à cette femme (dite abusivement belle-mère) qui l’a maltraitée . Elle a compris que la lettre à son père ne suffisait pas pour se relever complétement.

“M, je m’adresse directement à toi car il est temps de rétablir l’Ordre et la Vérité de tes actes et de tes intentions envers l’enfant que j’étais. [… ] Tu es coupable de tout ce dont je vais enfin exprimer alors que je m’étais tournée auprès de toi et de mon père , pour être en sécurité et pour recevoir de l’Amour et de la protection, je voulais te faire confiance , je voulais être bien avec toi parce que si tu rendais mon père heureux alors je me disais que je pouvais l’être avec toi et malgré ça tu as choisi d’incarner un comportement injuste […] Te souviens-tu de la scène où tu as sorti le couteau du tiroir de la cuisine ? Celle où telle une furie tout droit sortie d’un film d’horreur joué dans un hôpital psychiatrique, tu as hurlé “c’est elle ou c’est moi” pour que mon père fasse un choix entre nous deux, tout ça en le pointant ce couteau de boucher vers moi, Je n’étais qu’une adolescente.”

Par cette lettre qui remet en scène le choc vécu, Athéna redonne à sa propriétaire toute la colère, la haine ressentie, la peur de ce jour où elle a pensé qu’elle allait mourir.

Il se peut que cette belle-mère ne se souvienne pas de toute cette scène, il arrive qu’une forme de déni verrouille la mémoire de certains actes et souvenirs violents. Athéna en le lui rappelant lui permet d’en prendre la mesure, et se libère par cette missive du poids de ce choc qui la poursuit. Ses mots sont directs:

“Par cette lettre et en tant qu’adulte je romps tous les liens et me libère de ton emprise, de cette souffrance, cette culpabilité, cette injustice, de ton atteinte à mon intégrité physique et psychologique, de toutes angoisses et de peur parce que je ne suis pas responsable de ce que tu m’as infligé, toi seule et mon père en portent la véritable culpabilité.”

Athéna a envoyé sa lettre. Elle n’est pas certaine que son contenu ait fait prendre conscience à cette femme de la mesure de sa propre douleur. Elle a aussi essayé de reprendre contact avec son père, toujours pris entre l’enclume et le marteau. Il a accepté d’ouvrir les yeux sur le cheminement de sa fille, mais lui n’a pas encore entrepris ce voyage. Est-il seulement prêt à préparer ses bagages ? Ceux de la (re)connaissance des faits, de l’acceptation de la situation, de la compréhension du malheur de l’autre, de la demande de pardon, et de la réparation? Ce n’est pas certain.

Il me semble que cette thérapie pourrait faire l’objet d’un livre et qu’il est compliqué d’en extraire des bribes pouvant vous-même vous aider.

Néanmoins il me faut encore préciser qu’un livre (que je vous recommande) de la psychiatre Marie- France Hirigoyen, a aidé Athéna à se relever intérieurement également: « Le harcèlement moral, violence perverse au quotidien » dont voici un extrait qui lui a permis de fustiger puis de réhabiliter un peu l’image de son père, qui partait régulièrement en déplacement professionnel :

“Le partenaire conjugal de l’agresseur, lui-même dans l’emprise, ne peut que rarement aider ses enfants, écouter leur souffrance sans justifier l’autre, sans se faire son avocat. Les enfants perçoivent très tôt la communication perverse mais, dépendant de leurs parents, ils ne peuvent pas la nommer. Cela est aggravé lorsque l’autre parent, désireux de se protéger, s’éloigne, laissant l’enfant affronter seul le mépris ou le rejet.”

L’ENTREE EN RESILIENCE

Pour finir je laisserai la plume à Athéna pour vous montrer à quel point on peut transformer des évènements cruels et douloureux en une résilience fantastique et vivifiante. Après des jours des semaines de réflexion et de cheminement voici ce qu’elle écrivait à celle qui lui avait fait tant de mal:

“Je tiens à ce que tu saches que tu as été un contre-exemple dont je me suis servie pour esquisser l’aquarelle de ma Vie, c’est avec les pinceaux de l’Amour, de la Gratitude, de la Bonté, de l’Humilité, de la Responsabilité, avec ce Courage, cette force indéfectible, cette puissance de vivre l’Amour de chaque instant présent, en prenant dorénavant soin de moi et des autres que je RENAIS de ton emprise, que je BRISE mes chaînes rattachées à ton ombre cruelle que j’ai su TRANSCENDER en Éternelle Flamme, et Lumière Immortelle ! Du chaos naissent les étoiles … à ta conscience! “

Merci pour votre lecture. Sylvie Etiève & Athéna

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Enfance maltraitée : un numéro 119.
Si vous avez un doute: il vaut mieux appeler pour rien, que de laisser un enfant en danger.

*Athéna est un prénom d’emprunt (rappel c’était la déesse de la raison, de la prudence, de la stratégie militaire et de la sagesse.) Si vous la connaissiez vous trouveriez que ce prénom lui va bien.

*« Le harcèlement moral, violence perverse au quotidien »
Marie- France Hirigoyen Psychiatre -Edition : Syros

Le harcelement Moral: La Violence Perverse Au Quotidien par Marie-France Hirigoyen
Un livre qui peut vous aider.

Et si vous preniez deux heures pour votre couple ?


On prend bien RV avec son dentiste ou son médecin pour un contrôle de santé, ou même, avec son garagiste pour le contrôle technique de sa voiture … Pourquoi ne réserveriez-vous pas un temps de réflexion (guidée ) de quelques minutes à votre couple.

Vous êtes en couple depuis : un 1 an , 10 ans …40 ans qu’importe le temps ! Votre couple se porte normalement, ou vous vous posez quelques questions (normales aussi) . Je vous propose en tant que thérapeute conjugale de vous guider lors d’une rencontre collectivo/personnelle :

SAMEDI 4 Avril à 16h30

La rencontre se déroulera dans la nature

Où?

En pleine nature Au tertre de Mondon à Méobcq (36) en Brenne

Comment ?   En (quatre fois )deux temps :

-Un temps de quelques minutes pendant lesquelles je  donnerai à tout le groupe quelques clés pour relire votre couple. (Ma démarche se base sur différents travaux et  techniques reconnus* ).

-Un second temps de quelques minutes pendant lequel  vous échangerez (librement et discrètement) avec votre conjoint(e), à l’aide d’une grille très simple. Différents emplacements seront “aménagés” pour préserver la confidentialité de vos échanges.

Rien ne sera demandé collectivement sur le contenu de vos échanges !

Cette rencontre relève plus du conseil conjugal ( ou de l’autothérapie) que de la thérapie (comme je réalise dans le cadre de ma fonction) . Je n’interviendrai pas dans vos échanges personnels, mais resterai, éventuellement, disponible à vos questionnements. C’est un plus pour vous-mêmes, car ce n’est pas toujours facile de dire ce que l’on pense : manque de temps, de motivation, de technique, de courage parfois, pris dans nos habitudes …

Combien ça coûte  ? Cette rencontre coûte 20€/couple.

Lors de ce “Bien-Etre dans son couple” : nous aborderons successivement.

  • Qu’est-ce qu’un couple ? Les raisons d’être ensemble ?
  •                       => Bases  qui fondent votre couple.
  • Communiquer dans son couple
  •                     => Adoptez une écoute attentive et une communication efficace. 
  • Gérer des conflits
  •                  => Les qualités et les différences qui permettent de trouver la solution.
  • Les différents langages dans un couple
  •                       => Vos langages préférés et celui de votre conjoint(e).

Voilà, si ce programme et ces conditions vous semblent “attrayants, et vous donne envie de venir” comme m’a dit une amie, je vous invite à me contacter

pour vous y inscrire. (La Brenne est grande mais le nombre de places est limité!) par mail sylvie.etieve@gmail.com  ,               par message sur Facebook ou par téléphone 07 81 33 06 87.

Le plus compliqué sera peut-être de convaincre son alter-ego : proposez-lui de lire cet article, ce sera déjà un beau signal s’il(elle) le fait !

Vous avez su inventer votre couple ;

saurez-vous le ré-inventer ?

* ” Inventer le couple” Philippe Brenot – Odile Jacob

” Les langages de l’amour” Gary Chapman

” les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus” John Gray

“un couple pour la vie c’est possible” Nicky Lee, Sila Lee

“Comprendre l’importance du couple et de sa famille” Ifortps

“le couple : sa vie, sa mort J G Lemaire

“Il faut qu’une porte soit ouverte …”


Ravie de cette porte ouverte : d’abord parce que nos six enfants étaient là !

Et puis nous avons accueilli beaucoup de personnes venues prendre des renseignements, dire bonjour,  donner un signe d’amitié ou comme disait un sympathique voisin « on vous a vus en travaux depuis des mois, alors on vient faire les curieux »   !

Le même jeune garçon devant la même maisonnette plus d’un an après :          Tout peut toujours changer.

La journée a commencé avec panache : Madame Brigitte Flament, Marie-adjointe déléguée à la famille de Châteauroux est aimablement venue à ma rencontre et s’est enquis  des activités mises en place par mes soins, elle a apprécié la rénovation d’une partie de ce site historiquement important pour la ville.

Un journaliste est aussi arrivé : quelle chance !

Côté officiel, Monsieur Réau –maire de Saint-Maur-  nous a  amicalement rendu visite, Monsieur Antoine Bonneville président de la chambre régionale de commerce et d’industrie également, et Monsieur Jean-François Alviset représentant de la BGE aussi.

De la famille, des amis, des connaissances, des inconnus … Plus de 80 personnes ont été comptabilisées ce samedi : la petite maison au cèdre n’avait sans doute jamais vu autant de monde défiler dans son antre !

Une ancienne employée de la pépinière Gaujard Rome y ayant travaillé pendant plus de 30 ans a été très émue de rentrer (pour la première fois) dans l’ancien « chalet » qu’elle ne connaissait que de l’extérieur !

Ce fut donc une belle douce journée que nous avons pu partager avec d’autres: Merci pour vos agréables paroles.

Merci à tous ceux qui sont venus à cette porte ouverte, et à bientôt à ceux qui souhaiteraient venir une autre fois !Alfred de Musset préconisait dans sa pièce en un acte :« il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » :  eh bien ! je pense que la porte de la maison au cèdre restera souvent entrouverte !

Echanges avec madame Brigitte Flament Maire Adjointe de Châteauroux représentant Monsieur le Maire

Avec Mme Brigitte Flament, Maire-Adjoint déléguée à la Famille, à la Petite enfance et à la Jeunesse.

Un des petits groupes de visiteurs.

Quelques explications à Monsieur Bonneville : Président de la CCI régionale.

Visite amicale de Monsieur le Maire de Saint-Maur

Douceur de ce dernier jour d’été pour converser autour d’un verre.

Capture familiale

Merci au journaliste de la Nouvelle République pour cet article 🙂

https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/chateauroux-de-la-therapie-a-la-maison-du-cedre

Châteauroux : de la thérapie à la Maison du cèdre

Publié le 

Les propriétaires des lieux, leurs enfants et habitants du quartier en présence de Brigitte Flament, adjointe au maire de Châteauroux.Les propriétaires des lieux, leurs enfants et habitants du quartier en présence de Brigitte Flament, adjointe au maire de Châteauroux.
© Photo NR

Il y avait de la végétation qui poussait à l’intérieur, s’étonnent les enfants de Sylvie Etiève et Thierry Damien qui, samedi, ouvraient les portes de la Maison au cèdre. Normal, pourrait-on dire en pensant qu’elle avait été l’habitation du jardinier de l’entreprise Gaujard-Rome, boulevard de l’École-Normale.
Cette vieille bâtisse oubliée depuis vingt-cinq ans, a donc été rachetée par ce couple qui, en l’espace de six mois, lui a redonné sa beauté d’antan, à l’ombre des cèdres.
Pour tous les habitants du quartier, amateurs de patrimoine, samedi était donc une journée de découverte, avant que ce lieu – pareillement ouvert – devienne un cabinet de thérapie familiale et conjugale, dirigé par Sylvie Etiève.”

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