« DEFAIRE SON DEUIL »

(Lire cet article vous demandera un peu de temps : merci de le prendre,       

ou en tout cas merci d’être passé par mon site  n’hésitez pas à le faire vivre ! )

Parce qu’il y a des périodes un peu plus difficiles que d’autres, il est parfois bon d’écouter et d’accueillir la réflexion de certains  spécialistes :                                  « “Faire son deuil’ est un paradoxe absolu, le deuil est par excellence un moment d’impuissance. Un événement réel nous percute, et nous n’y pouvons rien. Or le verbe “faire” sous-entendrait qu’on pourrait y opposer un acte, une volonté, quelque chose… Malgré nous, nous avons toujours besoin de croire que nous pouvons agir devant un événement. Aussi révélatrice soit-elle, cette expression m’apparaît néanmoins inappropriée. Car il semble que, dans le deuil, tout le travail consiste plutôt à aller dans le sens de l’impuissance, de l’acceptation de la perte. Il s’agirait plutôt de “défaire son deuil” »* écrit Anne Dufourmantelle,

Les propos d’Anne Dufourmantelle philosophe et psychanalyste française (née en 1964) peuvent apporter un éclairage rassérénant lorsqu’on traverse une période troublée par la perte d’un être proche.

Je vous propose –si vous en avez envie, besoin, de partager d’autres de ses  propos, tenus dans la revue « Philosophie » il y a quelques années :

« Les tombes, sépultures, actes juridiques, testaments retrouvés, lettres d’adieu ont un rôle : tous ces marqueurs extérieurs aident le sujet à se délivrer d’en être le seul dépositaire. Ils rendent le deuil dicible (exprimable) et partageable. Dans les thérapies, on constate qu’aller se recueillir sur une tombe, faire rétablir un nom d’enfant mort oublié, entretenir la mémoire peuvent être des moments clés d’une cure. C’est la reconnaissance pour un vivant qu’il peut laisser aller le mort à sa mort et accepter la vie. »

La mort a souvent une place un peu taboue dans notre société : cela –et à juste titre- dérange.

Certaines personnes évitent les endeuillés (ce n’est pourtant pas une maladie contagieuse) ou elles ne savent pas vraiment quoi dire, alors que le plus simple est d’écouter de façon disponible sans conseil sans jugement celui qui vit la disparition de l’Autre. La peine est lourde à porter : un moment, un geste, un mot un sourire en allège le fardeau !

La société, pour suppléer à notre fragilité due à ce moment douloureux, propose une aide …commerciale!    Et avec condescendance ce commerce nous dépossède parfois de nos propres missions. Pourtant celles-ci nous aident à avancer vers l’acceptation. Comme dans tout deuil on sait qu’il faut plus ou moins passer par les phases* le choc, l’incrédulité,  parfois  le déni, la colère, l’expression par la dépression ou le chagrin qu’entraine le constat, ou, la nouvelle d’un décès avant d’accepter la perte de  cet Autre !  Seul le temps aidera à appaiser le chagrin, mais être entouré, se faire accompagner peut également nous aider dans cette étape tragique.

Croyant ou pas à la vie après la mort , chacun parcourt son chemin intérieur du deuil à sa façon, c’est un parcours mystique mais surtout irrationnel : nous pensons que nous avons intériorisé la mort de celui qu’on aimait , que ça va mieux, et, tout à coup une vague émotionnelle  nous submerge comme ça de façon quasi inexplicable. Ou encore au cœur de ces nuits sans fond, un rêve, où  passé présent futur s’entremêlent, nous éveille, abruptement, le manque est cruel, on est là comme au-dessus du vide : angoissant, angoissé.e !

Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises manières pour entreprendre ce cheminement personnel, vers ce, qui de toute façon ne sera plus jamais tout à fait comme avant ! La patience et le courage de donner du temps au temps, aident bien sûr à l’atténuation de la douleur  (étymologie du mot deuil): mais chacun, avec ce qu’il est, ce qu’il a reçu, comme il a vécu, chemine à son rythme : ce qui est sûr c’est que la route est longue, chaotique  et qu’aujourd’hui prendre le temps de vivre de tels événements n’est pas forcément accepté, acceptable !

Il ne s’agit pas, bien sûr d’être dans l’affliction permanente dans le désarroi et les larmes (qui par ailleurs, libèrent)  non : on peut même s’autoriser à être heureux mais  il s’agit de s’écouter pour ne pas refouler ce chagrin, de parler (même seul.e) pour ne pas bloquer ce « travail » nécessaire, de faire évoluer l’attachement que l’on avait avec la personne disparue pour en faire de façon résiliente une source d’énergie et reprendre le goût du risque de la vie !

Anne Dufourmantelle était une de ces femmes qui aimaient prendre des risques : «  La vie tout entière est risque. écrivait-elle . Vivre sans prendre de risque n’est pas vraiment vivre. C’est être à demi vivant »: elle en avait même écrit un livre recommandable : « l’éloge du risque » **!

Malheureusement ,c’est en voulant sauver deux enfants de la noyade qu’elle a trouvé la mort l’été dernier dans le Var : Aujourd’hui je dois une certaine reconnaissance à ce qu’elle a su léguer à nous ses lecteurs qu’elle aide encore au-delà de sa disparition !

Sylvie Etiève

Si vous êtes de la région Centre, j’encadrerai des groupes de paroles sur cette thématique (liés pour certains à : ” aidant et après”) n’hésitez pas à contacter les organismes qui les proposent.

Je dédicace cet article à ma mère Claudine ( décédée le 5 novembre 2017) à qui je dois tout ce qu’un enfant doit à sa mère quand elle a été ce qu’elle fut :

« Maman,  avec papa, comme sur la balançoire de notre portique, vous nous avez poussés dans la vie avec ce va-et-vient nécessaire au cheminement vers l’âge adulte. Aujourd’hui une corde de la balançoire se casse : la chute, bien que prévisible fut-elle, est un peu brutale pour nous tous ! Mais on réagira car vous nous avez insufflé suffisamment d’Amour pour nous relever et avancer. »                                                                                     (Extrait du texte d’hommage -SE portrait PLDE)

*Source :

  • Magazine Philosophie Octobre 2014 – Anne Dufourmantelle
  • Les travaux de MF Bacqué (psychologue clinicienne)
  • **Les travaux d’Elisabeth Kübler-Ross font retenir 5 étapes d’un deuil :  le déni, la colère, l’expression/marchandage, la dépression, l’acceptation. 
  • ***L’éloge du Risque: Anne Dufourmantelle  Éditeur : payot-rivage  

La rentrée des classes : réactivons les bons réflexes parentaux

C’est la rentrée des classes : réactivons les bons réflexes parentaux !

Les vacances se terminent, un petit coup dans le rétroviseur pour se mémoriser les bons moments estivaux et les fixer (quelques photos, quelques mots d’enfants notés)  que l’on évoquera dans des moments un peu plus gris.

Maintenant l’école pointe son nez et il faut glisser petit à petit vers un réajustement de l’horloge biologique. Le temps des vacances est un temps plus souple, celui de l’école est plus contraint. Donc il faut se coucher plus tôt pour avoir le bon quota de sommeil ( 12 h pour des enfants de maternelle) et cela petit à petit, en tout cas cadrer des temps calmes (lecture, chansons… ).

Il faut restructurer le temps: l’heure des repas si nécessaire. Réorganiser la vie de la maison, faire du tri, préaprer les affaires. Pourquoi pas un petit conseil de famille de rentrée pour redire qui coopère comment à la maison: faire coopérer les enfants c’est leur faire confiance et leur dire qu’ils ont un rôle à jouer dans la famille. Mais pour cela ils ont besoin d’encouragements ( jouer avec eux est un encouragement efficace).

Il va être l’heure aussi de se projeter dans l’année, comment vont s’articuler les emplois du temps de chacun, y aura t il des activités extra-scolaires, familiale : pourquoi pas un agenda famililal ou un grand calendrier. Les visuels sont essentiels pour les plus jeunes.

Oui en vacances et rentrée c’est un vrai temps de transition, que l’on doit envisager dans une forme de continuité.

C’est parti pour l’école

Impatient, peu motivé, n’y pensant peut-être même pas votre enfant fait sa rentrée à l’école élémentaire.

Il peut s’agir d’une première entrée en maternelle ou d’une entrée à l’école primaire. Il peut s’agir d’une découverte (entrée au CP, ou suite à un déménagement …)  ou d’une reprise de contact avec un milieu connu : l’école !  Appréciée ou redoutée ou laissant plus rarement indifférent.

Suivant ces données votre enfant ne se sentira pas dans les mêmes dispositions psychologiques pour aller à l’école, mais, ce qui va être fondamental pour lui c’est la façon avec laquelle vous allez l’accompagner dans cette rentrée.

L’école est une chance pour chacun des enfants : encore faut-il s’y sentir bien.

Mais ce qu’il faut surtout savoir c’est que votre enfant ne passe pas plus de 10 % de son temps en classe : néanmoins c’est un temps fondamental et pour qu’il soit profitable nous avons (en tant que parent) quelques réflexes que l’on peut réactiver en cette veille de rentrée.

*Vous le savez sans doute : pour profiter réellement de la vie plusieurs besoins doivent être respectés et les premiers sont les besoins physiologiques : dormir, boire, manger, faire ses besoins, respirer, avoir chaud ou pas trop, … pourtant il n’est pas rare de voir venir à l’école des enfants : ayant peu ou mal dormi, n’ayant pas déjeuné, ayant déjà respiré quelques fumées de cigarettes, n’ayant pas de quoi se couvrir et parfois n’ayant même pas eu le temps d’aller aux toilettes : un enfant dont l’un de ces besoins n’est pas satisfait n’est pas disponible pour apprendre !

Alors le premier réflexe : satisfaisons les premiers besoins de nos enfants :

Se coucher assez tôt (dans des conditions sereines). Prendre le temps de déjeuner le matin, d’aller et faire sa toilette, prendre le temps de s’oxygéner en marchant un peu pour aller à l’école, et prévoir des vêtements adaptés aux conditions météo parfois changeantes dans la journée.

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**Ce qui compte aussi pour votre enfant c’est qu’il se sente en sécurité : avec ou sans vous. Qu’il sente une bulle de sécurité autour de lui : de la considération, de l’écoute de ses inquiétudes (et non des vôtres), de l’anticipation et de la prévention.

La majorité des enfants arrivent dans de bonnes conditions à l’école : heureusement, mais certains enfants sont parfois « lâchés » de la voiture des parents (mal garés) devant l’école ! D’autres arrivent, ne sachant pas où ils déjeunent le midi, ou pire perturbés par telle ou telle scène vécue :scène réelle ou virtuelle !

  • Donc deuxième série de réflexes : sécurisons nos enfants.

Les surveiller, les accompagner en leur donnant la main (il est prouvé que donner la main à un enfant le calme et le rassure), l’attacher en voiture (pas devant avant 10 ans) prendre les passages piétons, ne pas se garer sur l’emplacement du bus …

Redire la confiance que nous avons en lui, mais aussi dans l’équipe pédagogique à qui nous le confions (rencontrer les enseignants est constructif- je me souviens d’un papa que l’on avait appelé pour venir récupérer sa fille malade, lorsque je lui ai demandé en quelle classe était sa fille et avec quelle enseignante il s’est arrêté net et m’a répondu « je n’en sais rien du tout : j’ai bien autre chose à faire que de me souvenir de sa classe et du nom de sa maîtresse … », « elle n’aura qu’une enfance Monsieur et vous êtes, avec sa mère, les garants de la qualité de celle-ci ! Alors savoir en quelle classe elle est, n’est peut-être pas une option ; mais il n’y a pas de montage en séries pour être parents ! On ne nait pas parent, on le devient». La cohérence éducative et la connaissance et le respect mutuel sont essentiels dans le bon déroulement de la scolarité : la réunion de rentrée (à noter) est un bon moyen d’établir le contact !

Autre point sécurisant : Entendre les inquiétudes de son enfant, sans les juger, ni les minimiser, et encore moins en rire : le fait qu’il puisse les dire et qu’elles soient entendues les désamorceront déjà beaucoup -n’hésitez pas à reformuler sa parole : 1 : cela lui montre que vous l’avez bien écouté, 2 : cela vous permet d’être sûr( e ) d’avoir compris: « j’entends ce que tu me dis : tu as peur de ne pas être dans la classe de untel, c’est bien ça ? » Etre écouté rassure l’enfant, et le rassurer est votre rôle-

Eviter de lui faire porter vos propres difficultés passagères (ou pas) certains enfants sont les confidents des parents et cette responsabilité inappropriée est bien trop lourde pour leurs petites épaules.

La sécurité passe aussi par un minimum d’organisation : préparer ses affaires la veille, vérifier ses leçons, son cartable, redire le déroulement de la journée ! Il faut également penser à les protéger notamment de certaines images virtuelles : jeux sur écran, vidéos diverses, … et se rappeler que les écrans stimulent une partie du cerveau qui ne permet pas un endormissement aisé.

Enfin la sécurité de l’enfant se tiendra aussi dans les limites que vous saurez lui donner : ce qu’il peut faire ou ne peut pas faire et pourquoi : «  tu peux aller de la voiture à l’école à pieds, mais tu ne dois pas traverser en dehors des passages piétons : car c’est dangereux de traverser n’importe où !»

  Je faisais souvent un petit test de rentrée en demandant aux élèves de se déplacer tous ensemble dans un grand carré tracé au sol : une seule consigne marcher tant que l’on entend le son du tambourin sans sortir du carré : régulièrement quelques élèves sortaient du cadre et n’obtempéraient pas à l’arrêt du signal sonore et d’entrée de jeu il fallait leur redonner l’importance des limites à respecter en disant par exemple : le carré est une plateforme et autour c’est le vide : «  ah alors tout à l’heure j’ai perdu ! ! » et pour gagner  et réussir il faut savoir intégrer les consignes oui !

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*** Enfin un autre besoin chez l’enfant en particulier, chez l’Humain en général, c’est d’être aimé : l’affection, l’amour sont le ciment de tous les besoins précédents. On peut répondre à tous les besoins du monde d’un enfant si on le fait avec indifférence et sans affection cela ne lui permettra pas de se construire de façon cohérente !

Donc, et avant tout, aimons notre enfant !

Il doit se sentir, aimé, valorisé, estimé, se sentir appartenant à sa famille, à un groupe d’amis, à sa classe, à son club (sportif, culturel,…) pour grandir solidement.

Un jour une petite fille me lança à brûle-pourpoint : « de toutes façons moi ma mère elle m’aime pas parce qu’elle s’occupe jamais de moi : elle dit qu’elle a trop d’boulot pour s’occuper de moi et en plus elle est toujours avec son portable! » après l’avoir rassurée sur sa méprise, j’essayais d’évoquer habilement et discrètement l’inquiétude de la  fille avec la maman. Elle reconnut qu’effectivement leurs rapports étaient plus dans le dépêche-toi, fais pas ci mais fais ça, et qu’elle allait changer ça en l’emmenant dans un bon restaurant ! »… L’événement exceptionnel peut effectivement faire plaisir s’il est vécu pleinement (sans distracteur portatif) mais cela ne suffit pas : c’est au quotidien qu’il faut marquer son affection, son amour !

Alors dernières séries de réflexes :

Des mots doux, des câlins, de la complicité, et tout ce qui marque l’amour parents/enfants sans étouffement ni dans un sens ni dans l’autre!

Les moments de qualité sont importants : lui lire des histoires le soir (plus un enfant écoute d’histoires, meilleur il sera en lecture) se promener, faire ensemble des jeux de société, cuisiner, ranger et valoriser leur rangement, jouer, rire, faire des rencontres, discuter … et créer des petites surprises (pas forcément matérielle) mais plus dans des petits changements d’habitude, par exemple : mettre une musique et danser ensemble, faire un dessin à quatre mains (ou plus), faire une cabane, laisser un post-it avec un petit message inattendu, changer les rôles lors des leçons ou encore décider d’aller pique-niquer ou goûter dans un endroit agréable car il fait encore beau !… Et profiter du soleil de septembre est un bienfait incontestable.

Ce n’est pas tant ce que l’on fait avec eux qui compte, mais c’est bien l’état d’esprit dans lequel on le fait ! On peut décider d’aller dans un beau restaurant, si l’on est absorbé par son téléphone, ou si l’on fait des reproches sur la tenue de son enfant car l’attente est un peu longue, ou encore si l’on critique ceci cela, ce n’est pas sûr que l’objectif « qualité » soit atteint !

L’enfant en règle générale n’a pas plus grand joie que de faire plaisir à ses parents : fort de ça mettons les jalons qu’il faut pour qu’il y parvienne.

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Voilà donc quelques réflexes basiques à réactiver :

La base : répondre aux besoins élémentaires : boire, manger, bien dormir, faire ses besoins, se vêtir.

Puis la sécurité : rassurer, écouter faire confiance, surveiller, prévenir, respecter les personnes et les règles, donner un cadre, s’organiser.

Et on finit par celui par lequel on commence naturellement : aimer et porter de l’affection à nos chers enfants.

Pour finir ce qui vaut pour votre enfant vaut pour vous : savoir prendre soin de soi en étant attentif à tout ce qui est sous-tendu ci- dessus permettra au parent que vous êtes d’aller bien.

Et un parent qui va bien donne toutes les chances à son enfant d’aller bien également.

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Par période, je propose des ateliers “détente” : (estime de soi/ gestion du stress) pour les enfants.

5 séances de d’1 h  (hors vacances scolaires).
50 € le cycle.

(à titre indicatif une séance de thérapie individuelle coûte 45 €)

Sylvie Etiève

Thérapeute familiale conjugale              0781330687

La rentrée approche

Déconnexion digitale

Naturellement, par moment on souhaite se déconnecter un peu ! Effectivement dans notre société tout est –comme écrivait Michel Serre  dans ” petite Poucette “- à portée de pouce! Même si la connexion nous est très utile, parfois, une pause est nécessaire car le flux nous entraîne presque malgré nous .

Tiens, moi-même, pour commencer à écrire cet article, la connexion m’a, à la fois, servie et desservie.

Servi car une de mes filles assez « accro » à son smartphone m’a partagé un article fort interéssant qui m’a inspiré dans cette rédaction (Merci ma fille).

Desservi car en allumant mon ordinateur je suis passée lire les mails (qui étaient d’ailleurs notifiés sur mon smartphone) , et en lisant les mails j’ai cliqué sur un lien likedln qui m’informait que Godefroy me remerciait de l’ajouter à son réseau, et donc, en passant par Linkedln pour confirmer mon intention à Godefroy (qui est très sympa dans la vie d’ailleurs ), je suis tombée sur cette vidéo de « time for the planet » que je vous conseille aussi d’aller regarder (mais pas maintenant, sinon, vous allez perdre le fil, ce qui arrive très vite, j’en suis la preuve).

Le fil « le coup de fil » ? l’autre jour lors d’un atelier-conférence, une dame, quinquagénaire, nous dit : « mes enfants m’ont appris à ne pas forcément répondre au téléphone quand il sonne », et de poursuivre, «maintenant même quand ils m’appellent (leur nom s’affiche sur l’écran) je les laisse enregistrer leur message, j’écoute, je réfléchis et je rappelle quand je le décide ».

L’usage même du téléphone : répondre directement à une personne est modifié. Pollué par les appels publicitaires intempestifs, on apprend à se méfier du téléphone et de ses interlocuteurs et l’on transfère cette pratique à d’autres !

Pourtant le téléphone sert, avant tout, à appeler, à téléphoner « Dire, communiquer quelque chose, faire part de ou que (à quelqu’un), par le téléphone »  nous dit le petit Larousse (copié/collé en ligne évidemment ! car plus léger, à portée de clic et plus rapide que celui de la bibliothèque).

En revanche on ne dit pas que le smartphone sert à smartphoner : pour faire autre chose que téléphoner. Sa définition est « Téléphone intelligent. (Recommandation officielle : ordiphone.) » , téléphone, enceinte, ordinateur … intelligents

 Donc assez intelligent pour : communiquer avant tout, mais aussi pour nous réveiller, nous servir d’agenda, nous orienter, nous donner les définitions et l’orthographe d’un mot, la référence d’une citation, une recette, … nous appâter sur les réseaux sociaux, nous hypnotiser par le flux de vidéos et nous faire consommer, acheter en quelques clics… assez évolué pour nous parler, chez elles certaines personnes parlent à une enceinte qui leur dit ce qu’elles attendent et qui donc les enregistre (à leur insu sinon elle ne pourraient pas répondre ! ) et bien entendu nous informer : ah l’information ! Elle est permanente, diffusée, rediffusée et il existe même la peur de ne pas avoir “la toute dernière nouvelle” , la FOMO (fear of missing out).

Et si l’on observe l’évolution de l’outil numérique en tant que tel, on analyse que la proximité avec le corps se réduit. De l’ordinateur (avec tour) sur un bureau on est passé à l’ordinateur portable que l’on pose partout (même sur nos genoux, bien que ce soit déconseillé pour la santé) au smartphone, plus ou moins clipsé à la main, dans la poche, à la montre connectée qui une fois attachée au poignet s’invibilise jusqu’aux notifications. Toujours se demander; “entre l’humain et l’outil qui est au service de qui ?”

Aujourd’hui on parle de surcharge numérique et donc de « digital detox », c’est à dire de sevrage numérique. Notamment avec la place faite au télétravail (suite du covid), et à la difficulté à poser des frontières entre la vie privée et la vie professionnelle, la déconnexion digitale permet après avoir fait le point de tous les supports numériques qui nous relient, à mettre en pause notre vie digitale.

Si l’on veut être un peu moins accro (pour des raisons de santé et de savoir-vivre), voici quelques conseils :

Diminuons le temps entre deux consultations de nos téléphones ( on le regarderait en moyenne, toutes les 12 minutes)

Gare au temps sur le téléphone en soirée qui retarde l’heure du coucher: 1 heure par soir, on perd une nuit de sommeil en une semaine : la dette de sommeil se paie cher (somnolance, déconcentration, fatigue … le lendemain et sur l’année)

Mangeons … sans écran !

Essayons d’utiliser le téléphone pour communiquer avec une personne qui est éloignée mais sans négliger les personnes qui sont à côté- Ne nous en privons pas car les messages vocaux et écrits, les vidéo-messages sont des liens entre les personnes et l’on sait que le lien est ce qui structure une vie.

Essayons  de mettre en sourdine les notifications et de contrôler le temps passé sur son portable (il existe même des applications) -il faut une minute au cerveau qui entend une notification, pour “s’en remettre” !

Essayons  de ne pas sortir notre téléphone sans utilité quand on est en famille, entre amis, en cours, au travail à attendre, mais obervons notre environnement, échangeons en regardant nos voisins dans les yeux !

Essayons de ne choisir que les applications réellement utiles (vaste débat car on ne peut pratiquement plus rien faire sans application)

Utilisons un réveil pour nous réveiller, une montre pour avoir l’heure. Les personnes qui dorment avec leur téléphone ont souvent ce prétexte “mon téléphone me sert de réveil” 😉

Utilisons notre appareil photo si nous en avons un, mais ne culpabilisons pas non plus de faire des photos avec un smartphone, et réflechissons à leur stockage !

Pensons lampe de poche, lampe solaire, mais la fonctionnalité “lampe” est pratique aussi !

Dépoussiérons nos livres de recettes et nos dictionnaires, sans se complexer de nous connecter à Mamiton !

Envoyons une carte postale manuscirte (plus long à faire mais plus chaleureuse qu’un mail), sortons un jeu de société (pour changer du jeu vidéo qui a aussi ses attraits et avantages) !

Allons acheter plus concrètement, de temps en temps, et pas toujours en un clic ! Où achetons moins ou différemment.

Faisons des pauses sans téléphone, voire des pièces sans téléphone ni ordinateur ! Plein d’idées, comme celle de mettre un panier à téléphones à l’entrée de la maison, à retrouver dans ce guide  “la famille tout écran” !

Et surtout soyons vigilants avec les plus jeunes !

Ecrivons de temps en temps à la main (notre société néglige l’outil exceptionnel qu’est notre main) : à ce sujet vous pouvez lire les 7 aptitudes importants que vous cultivez en écrivant à la main (il est vrai que j’écris mes articles sur ordinateur mais je note dans des petits cahiers les séances de thérapies que je propose.)

Prenons conscience que l’on a un petit côté « curieux-voyeur » quand on va stalker c’est à dire « surveiller, épier la vie des autres sur internet ! » En même temps, si le terme anglais est nouveau dans notre jargon, c’est un peu ce qui se passait quand les femmes se retrouvaient au lavoir: l’usage personnel de la machine à laver a heureusement grandement changé la vie des familles, alors on cherche d’autres sources d’échanges de petits cancans : c’est humain ! La question de fond est: qu’est-ce qu’une bonne relation humaine? Ce qui est certain ce n’est pas celle qui entraine ce qu’on appelle “le retrait social” (de moins en moins de temps en famille ou entre amis, mais devant son écran (série, jeux, émissions…)

Le téléphone, le portable, internet ont révolutionné notre quotidien et c’est une grande chance ! Avec la crise sanitaire on a vu à quel point il nous a permis de rester en lien avec les autres, même si ce lien était imparfait, il nous a plus ou moins aidé à traverser cette période inédite. La fracture numérique a été un réel problème pour ceux qui n’avaient pas de bonnes connexions. Néanmoins pour que la révolution numérique reste une révolution positive, on se doit d’exercer notre libre arbitre et il faut garder la maîtrise de ces outils car c’est à nous de contrôler leur utilisation et non à eux de contrôler notre temps notre vie comme celle de Monsieur Selfie

Ré-apprenons à lever les yeux vers le monde qui nous entoure, reconnectons-nous à nos sens, aux autres à la nature, mais ne culpabilisons pas non plus de nos habitudes digitales de faire, tant qu’elles sont conscientisées !

Soyons juste “actrice et acteur” de notre vie !

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PS depuis quelques années : une formidable action se déroule chaque année à Châteauroux et dans les environs: “les écrans à la diète” . Avec Corinne Bordin, nous avons animé une soirée dans le village de Céré-Coing avec des familles souhaitant participer à cette prévention du numérique. Un petit garçon a dit : “papa et maman sont tout le temps sur leur téléphone, c’est pas drôle pour nous !” … les écrans dans la famille nous y reviendrons.

Maintenant : Pensez à fermer les yeux quelques instants et à regarder par la fenêtre pour les reposer : les écrans nous les fatiguent !

Merci pour votre lecture. Bonne balade.

Sylvie ETIEVE

Balade bien-être en forêt : dimanche 7 Juillet

osez la sylvothérapie

 

Que sera cette balade thérapeutique ?

 

ici :  dernière émission à écouter sur la thématique Sylvothérapie 

C’est une sortie dans la nature dont l’objectif est de se recentrer sur soi, de prendre conscience de ses sensations liées à la nature environnante.

Aucune performance n’est attendue : juste se laisser guider et profiter des bienfaits de la marche sur un sentier forestier ou dans un espace un peu plus sauvage.

Si l’on n’a pas de problème de santé, marcher ne demande pas beaucoup d’efforts ni de concentration!

Socrate enseignait en marchant !

Cette activité permet de libérer l’esprit. Grâce à cet exercice physique  notre cerveau va ressentir un certain bien-être. En effet la dopamine (hormone du plaisir) va être secrétée et va accentuer  l’activité entre les neurones. Marcher détend le corps et libère la pensée donc (vous l’avez déjà tous expérimenté) !

Ce jour-là on cherchera  à profiter du moment présent: on laissera de côtés  nos préoccupations (et notre téléphone)… pour simplement être dans

l’instant , dans cette balade, dans la forêt à cette saison, dans ce moment qu’on s’est accordé. On parlera de ce qu’est l’ancrage, la sylvothérapie*.

Il y  aura des temps de silence permettant la méditation-et des temps où nos sens : toucher odorat vue ouïe seront interpellés, et aussi des temps d’échanges possibles (autour d’une boisson (chaude) dans une clairière).

Un parcours (accessible à tous marcheurs) vous sera proposé avec quelques étapes, conseils (technique de respiration) et questionnement pour donner une dimension spécifique à cette balade.

Tout vous sera expliqué à votre arrivée en forêt:        ce sera simple.

Je vous dis à bientôt.

Sylvie Etiève

PS: voir aspects pratiques en bas de page

Aspects pratiques :

1: Se décider ! Etre disponible à des pratiques de détente !

2: S’inscrire -obligatoirement- [ appel ou sms au 07 81 33 06 87- ou mail: sylvie.etieve@gmail.com ]

3: RV derrière le magasin BUT (cap sud St Maur 36) à 10h (je vous conduirai dans la forêt (privée) où est prévue cette balade).

4: Prévoir une tenue adaptée à la météo : Jambes, bras couverts. Et de bonnes chaussures.

5: Participation libre en conscience – gratuit lors du festival des nuits des forets (juin)  

Gratuit pour les enfants (Obligatoirement accompagnés)

Gratuit pour les personnes sans ressource.

Une boisson (chaude) ponctuera la balade.

6: Les enfants peuvent participer avec vous à cette balade, les adolescents aussi (un peu devant ou un peu derrière s’ils le souhaitent) : il leur faudra juste respecter la règle du calme 😉 

7: Compter environ 1 heure 1/2 / 2 h.

8: Comme cela m’a été demandé, nos amis les chiens ne sont pas prévus parmi les inscrits, merci de votre compréhension.

9: Automne hiver :  il n’y a pas de chasse le dimanche dans cette forêt !

SI LES CONDITIONS MÉTÉO NE PERMETTENT VRAIMENT PAS CETTE SORTIE JE VOUS PRÉVIENDRAI par sms!

CETTE ACTIVITÉ BIEN-ETRE EST EGALEMENT PROPOSÉE A DES ASSOCIATIONS, des groupes, des écoles.

                       “Penser, c’est chercher des clairières dans une forêt.”

René de Chateaubriand

Témoignage de Claire, une participante:

“Bien plus qu’une balade, un moment privilégié, un moment de détente, des retrouvailles avec soi-même, avec la nature et toutes ses couleurs.

Des trouvailles réconfortantes, un cadeau précieux tel un soutien partagé… 
Une prise de conscience aussi, et de l’énergie positive et naturelle.

Merci pour cette balade, merci pour ce moment de partage. Merci pour ta patience et ton réconfort.

Prochaine balade le 6 juillet avec Sylvie Etiève , n’hésitez plus, lancez vous et laissez vous porter.”

D’autres témoignages:

“Merci Sylvie pour cette découverte de la sylvothérapie et ton savoir faire et ces rencontres toujours aussi agréables et enrichissantes qui nous permettent de libérer des émotions et d’avancer dans le travail de cheminement.” Patricia

“Merci à toi, Sylvie pour cette parenthèse de pureté et de calme dans la folie de notre vie … Que du bonheur !” Isabelle

“Un très bon moment passer dans la forêt de chênes, à s occuper de soi et se ressourcer. Merci Sylvie!” Noëlle

Un article pour compléter  :

*https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2018/04/22/le-bain-de-foret-comme-therapie_5288892_4497916.html

 

 

Quelques photos d’une de mes filles, lors de la préparation.

 

SORTIE HIVERNALE JANVIER 2023

Un temps -en solo- de liaison avec les arbres en dormance.

Je ne les compte plus ces sorties bien-être mais pour celle-ci il fallait être assez courageux pour s’inscrire, car il faisait 0 degré ce matin de janvier (2023), et malgré ce froid vivifiant, une belle équipe a affronté le gel pour venir (ou revenir) vivre cette balade bien-être hivernale.

Immersion dans la forêt endormie, respiration, déconnexion, et connexion aux arbres et aux autres. Malgré les bienfaits des moments et la chaleur des partages, chacun a apprécié le retour dans son chez soi. Merci à tous pour ce beau moment au cœur de la nature. Et j’attendrai le printemps pour organiser la prochaine sylvothérapie.

Au pied du chêne pédonculé , De ses racines à sa cime, l’arbre nous en dit long.
Toujours un petit peu d’eau au creux d’un arbre.
Autour d’un thé chaud: toujours des échanges chargés d’émotions.

Merci Laurence pour les photos

et la toute première émission réalisée   Ici :Emission France Bleu à réécouter

ATELIER “DÉTENTE”

ATELIER “DÉTENTE” ou anti-stress.

              Prochains ateliers :

         du 20 mars au 17 avril 2024.

          5 séances(50€)    De 10h30  et 11 h 30

                  inscription possible: sylvie.etieve@gmail.com 

Dans le cadre de ma pratique de thérapeute familiale, je propose un cycle de 5 séances pour aider les enfants à :
 
(re)prendre confiance en eux,
se détendre,
exercer leur attention,
identifier leurs émotions, 
évacuer le stress 
réguler la respiration,
améliorer l’estime d’eux-mêmes,
échanger sur leur petite vie: lieu de paroles.
 
 
Au cours de ces ateliers, des rituels sont mis en place, et des exercices* pratiques ludiques et variés sont partagés en groupe restreint (entre 3 et 6 enfants de 6 à 12 ans, par groupe).
Des temps de paroles sont prévus et permettent aux enfants de dire librement ce qu’ils vivent, comment ils se sentent.
identifier ses émotions

Un cadre rassurant, de confiance de respect de non jugement est instauré dans le groupe.

Et les enfants y viennent avec grand plaisir ce qui se comprend car c’est un temps POUR EUX rien que pour eux.
Ces ateliers, pour certains enfants peuvent être une première approche avant une éventuelle prise en charge individuelle en thérapie, pour d’autres ces ateliers suffisent à leur donner de l’énergie pour la semaine à venir !
 

Le fait d’être en petit collectif ” ici et maintenant” permet aux enfants de se délester “des petits (ou gros) bobos de la vie ” de relativiser leur propre expérience, de ralentir un peu le rythme (exercice de l’éloge de la lenteur!), et, ils ont un réel plaisir à  retrouver les “copains, copines” du groupe   -voir commentaires ci-dessous-.

Ma longue expérience précédente d’enseignante rassure enfants et parents. Certains anciens élèves sont naturellement venus vers moi, et c’est le climat de confiance qu’ils appréciaient et qu’ils apprécient.
 
Voici le témoignage que deux jeunes fidèles participantes ont accepté de m’écrire:
 
“J’aime beaucoup ce groupe car on si sent bien, sa parole est respectée on trouve des solutions! C’est agréable parce que personne ne se moque, personne ne répète. On trouve des idées ensemble on réfléchit à plusieurs. On apprend à se connaître et on devient amis. Je vous le conseille vivement!!! L-A”
 
 
 
“Bonjour, je trouve que cet atelier “confiance en soi” est super bien car on peut tout dire. Par exemple : si nous sommes tristes ou en colère, plein de choses, et c’est très intéressant car je n’avais vraiment pas confiance en moi.
Nous apprenons petit à petit. Et quoique l’on dise, la parole sera toujours respectée, et on sait que l’on ne va pas se moquer de nous.
J’apprécie vraiment cet atelier.
L.,9 ans.” 
 

 

Ces ateliers durent 1 heure et la série (de 5 séances) coûte 50€*, ils ont lieu, le mercredi (différents horaires) à: “la petite maison au cèdre” à Châteauroux (36), (au 67 Bd de l’école normale)

*Une heure de thérapie individuelle coûte 45 € (là 5 séances collectives pour 50 €)    
                                       inscription et renseignements au :
  07 81 33 06 87
  ou
sylvie.etieve@gmail.com
Si vous connaissez un enfant  à qui cela pourrait profiter : pensez à faire suivre cette information directement à ses parents.
 
Merci pour lui.
 
Commentaires de parents sur la page Facebook.
 
 
NB : Si le nombre d’inscrits est inférieur à 3 enfants, l’atelier ne sera pas organisé. 
                                *****************************************

*exercices inspirés  des méthodes de Jeanne Siaud-Facchin et d’Eline Stel, de Comitys, de ma pratique d’enseignante et de ma formation et expérience de thérapeute familiale. 

 

Blue’s Monday

Le troisième lundi de janvier serait un lundi où l’on n’aurait pas trop le moral !?

Etudes mathématiques ? Démarches commerciales des voyagistes ? Mois de l’année paraissant long ( avec 5 lundis) ? Cœur de l’hiver ? Météo grise ? Annonce d’un refroidissement ? Distorsions familiales ou amicales ?Motivation ? Fêtes passées ? Finances difficiles ? Sinistrose médiatique ?

… le troisième lundi de janvier serait un lundi un peu plus compliqué pour notre moral, que les autres jours de reprise hebdomadaire !

Et à ça on ajoute: le passage par une pandémie mondiale qui a transformé nos habitudes de vie, des difficultés collectives nationales (inflation, questionnement sur l’avenir…) et internationales (des populations massacrées) des craintes personnelles voire la maladie, la mort (janvier, mois où le nombre de décès serait le plus élevé en France)… bref nous avons la sensation que rien ne vient arranger la situation.

Que ce soit le blues du lundi (s’il nous prend) ou d’un autre jour, essayons de reconnaitre ce blues, de l’accepter et d’en voir les raisons visibles et sous-jacentes.

Puis controns ce blues en agissant concrètement par des actions simples:

Faisons-nous un petit plaisir, trouvons une occasion de rire, octroyons-nous des pauses dans la journée, prenons l’air (captons le premier rayon de soleil que l’on voit), faisons des exercices de respirations (type respiration nasale alternée, le Pranayama), méditons un peu, massons-nous un peu, discutons avec quelqu’un, essayons de nous donner un challenge, essayons de nous dépasser dans un domaine (même minime) envoyons un message surprise, une petite carte (tradition largement perdue) et pourquoi pas envisageons un projet à court, moyen et long termes (soit trois projets ! ! !

et toute autre idée, … je vous fais confiance, vous connaissez vos ressources, il faut juste s’autoriser à y accéder et s’autoriser à essayer de faire changer certaines de ses perceptions pour retrouver une once de motivation !

Alors bon lundi bleu et pourquoi pas encore:

Bonne année : il n’est jamais trop tard pour se souhaiter de bonnes choses.

Sylvie

Photo “lundi bleu” SE: lac d’Auvergne

NOUVEAUTE 2024 : atelier d’écriture

Alliant mon expérience précédente de professeure à celle de thérapeute familiale : je vous propose cette année un atelier d’écriture, qu’il soit thérapeutique ou créatif, souvent les deux !

Comment ?

Un atelier que l’on pourrait considérer comme “singulier / pluriel”. En effet l’écriture est un acte individuel mais le fait de la partager dans un groupe la met en lien avec les membres de celui-ci. C’est ce que je propose.

Un atelier pour adultes nécessitant au moins 5 séances de 1h30.

Effectif : 4 à 10/12 personnes maximum. Groupe que vous constituez (collègues, amis … ) ou groupe aléatoire (inscription médiathèque par exemple ) ou autres séances que je proposerai au printemps (n’hésitez pas à vous rapprocher de moi si intéressé).

Lieu : dans le lieu de votre choix ou ” à la petite maison au cèdre” pour petit groupe.

Tarif : me contacter.

  • OBJECTIFS :
  • Permettre aux participants d’exprimer leur créativité
  • Imaginer, créer, produire des mots, des phrases, des textes, …
  • Partager avec les autres des idées, des pensées, du rêve …
  • Exprimer des émotions grâce à l’écriture
  • Communiquer avec les autres mais avec soi-même aussi
  • Oser écrire, oser lire
  • Ecouter et entendre
  • Déposer des moments difficilement vécus si l’on fait le choix d’une écriture exutoire ou thérapeutique
  • Se sentir bien dans un groupe
  • Se faire confiance en écrivant en lisant sa production (descriptive, fictionnelle, narrative, poétique, ludique…)
  • Avoir un esprit critique bienveillant et constructif vis-à-vis des écrits partagés

Un cadre est donné (choix des supports, des outils par exemple ) à chaque séance et le programme est fixé d’avance.

  • Finalement pourquoi je propose cela ?
  • Devenir Thérapeute m’a donné le temps d’expérimenter et d’approfondir les plaisirs et les bienfaits de l’écriture. Je désire le partager
  • Car l’écriture peut être une vraie joie et peut-être thérapeutique. “Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d’eux.” écrivait le poète René Char
  • Il me semble avoir une certaine pédagogie et connaissance de la langue ayant enseigné plus de 25 ans.
  • J’écris des chroniques et des articles dans un groupe public et sur ce site internet
  • J’ai écrit 3 livres dont deux menés en écriture collective et participé à un autre.
  • Nous prenons moins le temps d’écrire, c’est donc l’occasion de le faire ensemble.
  • J’aime lire.
Quand une lettre manuscrite inspire la couverture d’un livre qui inspire le visuel d’un atelier d’écriture !

Si ce nouveau pan de mes propositions peut vous intéresser, personnellement, à titre professionnel, associatif ou pour un lieu particulier, n’hésitez pas à prendre contact avec moi pour que l’on échange ensemble sur la faisabilité du projet.

Merci pour votre intêret

Sylvie ETIEVE 07 81 33 06 87

Coucou maman, j’ai un problème.

A la maison

Coucou maman. J’ai un problème de téléphone. Un ami me prête le sien pour que je te prévienne. Peux-tu me répondre sur ce numéro  ?”

Je reçois ce sms qui m’intrigue beaucoup et m’inquiète un peu. Déjà familialement échaudée par une histoire grave d’arnaque en ligne je ne réponds pas. Néanmoins, j’envoie un message à tous mes (grands) enfants pour voir si effectivement leur téléphone dysfonctionne. Tous me répondent que non ils n’ont pas de problème, et l’un de mes fils ajoute: “c’est une arnaque”.

J’en reste là de cet échange, je bloque le numéro pensant plutôt à une erreur de destinataire qu’une anarque quand même.

C’est comme la première fois , où vous recevez le mail d’un ami qui a été piraté et qui vous dit : “ As-tu reçu mon mail ? J’ai un petit souci.”

                                           ****************************************

En thérapie quelques jours plus tard:

Madame C. est devant moi. Elle vient en thérapie pour des soucis personnels conjugaux, je précise cela pour bien comprendre que Madame C. est très préoccupée affectivement.

La situation familiale est donc tendue.

Elle a plusieurs grands enfants, étudiants.

Ce matin, elle arrive déboussolée à “la petite maison au cèdre” et me raconte cette histoire:

“Alors qu’elle jonglait entre ses difficultés personnelles, son travail, la maison etc elle reçoit un sms:

“Bonjour maman, mon téléphone est cassé, voici mon nouveau numéro. Peux-tu m’envoyer un message via WhatsApp?”

– -Spontanément, me dit-elle je lui demande ce qui lui est arrivé. Il me répond:

“J’ai renversé de l’eau sur mon portable et j’ai une nouvelle carte SIM dans mon tel. Tu peux effacer l’ancien numéro”

Je m’assure par sms, auprès de mon fils ainé si tout va bien pour lui, il m’assure que oui.

Mais je ne sais pas pourquoi, je ne teste pas le numéro de son frère cadet puisque je suis convaincue que c’est lui. En effet il lui arrive parfois des petites galères. Dans ma tête c’est forcément lui qui m’écrit.”

Je pense dans mon for intérieur à la sensation que j’ai eu personnellement en recevant le même message quelques jours auparavant ! Autant de familiarité, de proximité dans un message qui arrive sur notre téléphone (comment ont-ils eu mon numéro ?), un message d’alerte, et qui commence par le mot dont seuls nos enfants ont la possibilité de nous appeler “maman”, oui dans ces cas-là ce sont plus souvent nos “trippes de parents” qui répondent plutôt que notre rationalité. Nous sur-réagissons, c’est normal on passe du mode pensée logique au mode réaction émotionnelle.

Pour en revenir à Madame C, elle est donc convaincue que c’est son deuxième fils, étudiant aussi; et elle craint qu’il soit dans une réelle situation ennuyeuse, elle imagine tout et son contraire.  Et sa fatigue, sa sensibilité exacerbée par son vécu, elle ne pense qu’à une chose : régler ce problème. Celui-là elle le peut.

Elle lui demande alors  si ça va ? s’il a tout perdu toutes ses photos.

Et il lui répond en plusieurs fois (nous avons gardé les fautes orthographiques):

“ ca va pas très bien, je suis un peu stressé j’ai perdu toutes mes données”

 “peut-tu m’envoyer quelque photo de moi”

 “tu es à la maison?”

 “j’ai un problème qui me tracasse beaucoup. Est ce que ça peut rester entre nous?”

Elle croit qu’il s’agit d’un problème de santé ou plus personnel, de coeur peut-être.

Alors elle  lui  propose de l’appeler 30 minutes après, quand son mari serait parti. Mari à qui elle ne dit rien de la situation, tellement c’est conflictuel entre eux.

30 minutes après, pas d’appel mais un nouveau message:

 “maintenant que j’ai un nouveau numéro, j’arrive pas a rentrer dans mon compte bancaire. J’ai pris contact avec la banque mais il m’on dit de passer demain mais mon problème c’est que je dois payer 2 factures que j’ai oublier de payer. Je dois les payer aujourd’hui. Est ce que tu peut me les payer et demain je te rends l’argent?”

Les fautes d’orthographe la surprennent quand même, mais elle met ça sur le dos du stress du nouveau téléphone, des fautes de frappe. Et en même temps elle s’inquiète de ses retards de paiement, mais elle préfère des problèmes d’argent à des problèmes affectifs, ou de santé, donc elle se sent comme soulagée que ce soit “matériel”, par ailleurs, le temps s’écoule elle va partir au travail, encore un ou deux trucs à faire dans la maison et il faut qu’elle parte.

Nouveau message :

“peux-tu payer en virement instantané?”

Et dans la foulée elle reçoit 1 RIB, qui ne fonctionne pas donc un deuxième lui parvient .

La banque lui demande même une confirmation., car il signale une fraude éventuelle. Elle le dit à son présumé fils, qui la rassure:

“Non ça va, j’ai vérifié ne t’inquiète pas !”

Les montants sont élevés mais les virements sont effectués car elle a donné son accord.

Puis tout s’arrête.

Alors elle prend conscience qu’elle vient de se faire avoir. Et elle prévient la banque pour tout stopper ! C’est trop tard l’autre compte n’existe plus, la banque ne peut pas  demander un rappel des fonds à l’établissement bénéficiaire.

Elle doit porter plainte (on peut le faire en ligne*), mais plainte contre qui? Dayniel Fidanque ? Un fantôme ?

Avait-elle vraiment besoin de cette duperie de cette perte d’argent, de ce sentiment de honte qu’elle ressent après cet échange ? … Déjà fragilisée par la situation du moment : non, elle n’avait pas besoin de tout cela !

D’ailleurs c’est pour cela que ça a marché.

Les “brouteurs” ( ces escrocs opérant à distance) envoient des milliers de messages, et dans le lot il y en a un qui “va mordre” c’est ce qu’on appelle l’hameçonnage ou le phishing : ce sera le plus vulnérable, le plus préoccupé qui mordra !

En me racontant cette mésaventure elle est consternée de ne pas avoir réagi.

C’était tellement flagrant …

> Avec son accord, afin que d’autres “maman” ou “papa” ne se fassent pas berner nous décidons la rédaction de cet article.

“Si au moins ma mauvaise expérience peut servir à d’autres, alors elle aura au moins était utile.”

Prévenir c’est guérir.

Soyons prudents !

Sylvie Etiève décembre 2023

NB : Qui ne s’est jamais fait avoir une seule fois par une arnaque ?

Je la remercie pour son courage et son humilité d’avoir accepté ce partage, (les captures d’écran sont les siennes –sauf la première-).

Je lui souhaite de se relever avec force après ce difficile moment : et elle le fera.

La mort: et si on en parlait ?

Deux lieux de culture : la médiathèque de Saint-Maur et celle de Mézières en Brenne*, aborderont cette très délicate thématique de la mort, et ce en mon humble compagnie.

A Saint-Maur l’atelier-conférence s’adresse aux adultes.

A Mézières en Brenne c’est un atelier pour les enfants et leurs parents.

C’est dans un cadre très respectueux que les échanges auront lieu. Dans un premier temps je rappellerai quelques informations sur ce sujet, puis, dans un second temps nous échangerons autour des points suivants:

Le deuil, les rites, comment parler de la mort aux enfants, parles morts trop précoces, les volontés, la fin de vie, les émotions fortes, mourir et après ?, vivre malgré l’absence, ce qui aide, l’espérance …

Chacun pourra s’exprimer (ou seulement écouter) dans ce moment très encadré.

Venir, c’est un risque à prendre, c’est aussi se donner l’occasion de parler d’un sujet encore tabou en toute bienveillance et confidentialité, dans un groupe restreint.

Il est probable que quelques larmes coulent, mais aussi que quelques rires fusent, évidemment.

Alors osez, et venez.

Sylvie

*samedi 18 novembre à Mézières en Brenne : 15h 17 h : une première heure pour les enfants et une seconde pour les adultes.

“Petit à petit l’oiseau fait son nid :”


« Petit à petit : l’oiseau fait son nid ! » et le quitte !

Dernier bagage calé dans la voiture, derniers bisous, dernière accolade et ultimes recommandations (sans doute inutiles) et hop la voiture démarre ! Destination : Ville universitaire !

Bac fraichement en poche : école demandée pas exactement obtenue donc choix d’école intéressante mais assez éloignée de notre département rural !

La route sera un peu longue : l’échelle du temps qui passe va s’allonger également !

Ça y est : elle roule ! Elle est partie !

Après quelques méditations sur le trottoir : quelques flash-back de mon propre départ pour la fac il y a …. X années … déjà  (je n’ose plus compter), et maintenant c’est son tour : déjà ! « Elle est née hier ! ». Je me décide à rentrer dans la maison : pourtant le soleil radieux de ce début septembre m’encourage à recharger encore quelque peu à faire le plein de vitamines D !

Oui j’aurai dû rester au soleil car en rentrant : allez savoir pourquoi : je me dirige dans sa chambre, et là : submergée par un flot d’émotions : je reste coite !

Le vague à l’âme flotte dans la pièce : à peine 18 années à les protéger, les voir grandir, les responsabiliser et hop nos enfants s’envolent !

L’ambiance, les objets rangés, les photos, le lit pas prêt d’être défait, les souvenirs jalonnant des étapes de sa vie déjà si longue et si courte à la fois !

… oui morosité sans doute provisoire  mais profonde vacuité !

Ce n’est pas vraiment tabou mais on en parle peu. Et surtout tous les parents ne le ressentent pas: néanmoins je dois ressentir ce qu’on appelle «  le syndrome du nid vide » me dis-je !

« Le syndrome du nid vide est un état psychologique qui atteint surtout les femmes, lequel provoque du chagrin quand un ou plusieurs enfants quittent le foyer ! » telle est la définition de Christine Webber and Dr David Delvin psychologues américains, lirais-je plus tard. « Le nid vide, un mal de mère » sera le titre du  petit guide pour parents esseulés de Marie-Jo Demoulin-Astre.

En attendant effectivement : ça fait un vide ! Pourtant c’est en toute confiance en l’avenir que je l’ai regardée partir : bon la route évidemment : c’est inquiétant (première cause de mortalité chez les jeunes !) mais après elle va s’en sortir la connaissant !

Aujourd’hui avec le recul : le ressenti de cet instant reste intact. Je me penche sur ce que j’en retire pour le partager !

Tout d’abord la première chose que l’on peut faire bien sûr c’est d’accueillir ce sentiment de tristesse : tel qu’il vient ! Refouler un sentiment n’est jamais bénéfique. Alors que s’autoriser à l’accueillir, l’écouter, s’écouter  va permettre au sentiment de « circuler »et de s’en aller sans se stocker dans  notre mémoire en attente de libération.

Une fois que l’on a bien accueilli ce sentiment avec attention, le deuxième point est de connaitre nos besoins pour pouvoir les satisfaire !

En cas de chagrin : essayer de trouver des petites joies : quelles qu’elles soient : envie d’un petit chocolat : si si pourquoi pas 😉  Et puis ne pas oublier que nos enfants ont été source de nombreuses joies mais pas que…

Dans le cas du syndrome du nid vide (qui ne se vit pas seulement qu’avec le départ des enfants étudiants/apprentis) évidemment il y a différents besoins : celui d’avoir des nouvelles (rassurantes) «  bien arrivée, bien installée »: même si les parents n’élèvent pas leurs enfants pour les garder à la maison : quelques nouvelles de ci de là permettent l’unité familiale ! La page de leur vie ici est tournée, mais les parents (qui à ce moment renoncent à leur rôle protecteur) sont en général contents de connaitre de loin en loin la trame du nouveau chapitre ouvert par leur progéniture devenant adulte ! Attention à ne pas les faire culpabiliser en leur envoyant des messages inquiets : lui laisser sa part d’autonomie dans sa nouvelle vie est normal !

Un autre besoin (et le mieux là aussi est de l’avoir anticipé) : c’est d’apprécier ce temps libre qui s’offre à nous; avoir eu une vie personnelle (affective, professionnelle, associative…) épanouie  lorsqu’ils étaient encore là, aide quand ils prennent leur envol à ne pas se sentir dépourvu(e), esseulé(e) ! Leur départ va redonner du temps au(x) parent(s), c’est appréciable ! – (on va pouvoir manger ce qu’on veut quand on veut !! eh eh !) .Et si l’on était focalisé sur leur vie : eh bien c’est le moment de voir les choses autrement ! Balade, cinéma/spectacle, cuisine, musique, sport, bricolage, lecture, invitations, activités variées, jardinage, bénévolat, hobbies de jeunesse à reprendre, (re)voir des personnes, méditation, régénérer sa vie amoureuse… les sources de vie différentes sont intarissables !

Enfin en parler fait du bien : si l’on a la chance d’être deux : en parler à l’autre (ou à un(e) ami(e) soulage. Parfois à degré divers la même sensation est partagée. En tout cas de mettre les maux en mots permet une certaine acceptation. Et puis si le syndrome est trop lourd (cette sensation de perte, de fin d’une étape peut durer plusieurs mois chez certains voire entrainer une dépression*) : acceptez un soutien un peu plus spécialisé sera nécessaire.

Voilà : pour conclure on a le droit de se dire que s’ils prennent leur envol c’est que l’on a réussi à leur donner : « des racines et des ailes »*. Donc on peut s’en féliciter : ça ne fait pas de mal !

Epilogue : même si on ne materne plus nos petits qui se sont émancipés, on sait que lorsqu’’ils vont rentrer ce sera un peu une fête (je ne parle pas du linge à laver en 48h !) mais on entretiendra de nouvelles relations avec eux : écoute, dialogue, partage d’expériences, et le tout dans la bonne humeur et avec des petits plaisirs culinaires ou autres !

Et puis ils repartiront continuer leur vie et la nôtre continuera aussi : c’est ça l’équilibre !

  • Pour aller plus loin :

  • « Le nid vide, un mal de mère » petit guide pour parents esseulés de Marie-Jo Demoulin-Astre.* 
https://www.migrosmagazine.ch/le-syndrome-du-nid-vide-ou-le-mal-de-mere-apres-l-envol-de-ses-enfants
 « mais pourquoi tu veux déjà quitter ta mère » ou Le syndrome du nid vide de  Rosine Bramly

En guise d’illustration personnelle :

« Petit à petit : l’oiseau fait son nid , pond ses œufs, les aide à grandir nourrit ces oisillons et, les regarde s’envoler, car ils auront aussi leur nid à construire ! »

(photo d’un couple rouge-queue venus faire son nid et couver sous notre porche il y a deux ans)

Dans le nid la vie attend

Couvaison !

satisfaire les besoins physiologiques !

“J’ai besoin de vous ”

On est là !

On grandit !

On vous y aide !

Ah ils se sont envolés : mon nid est vide !

Sylvie Etiève février 2018

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