Dans le cadre de ma pratique de thérapeute familiale, je propose un cycle de 5 séances pour aider les enfants à :
(re)prendre confiance en eux,
se détendre,
exercer leur attention,
identifier leurs émotions,
évacuer le stress
réguler la respiration,
améliorer l’estime d’eux-mêmes,
échanger sur leur petite vie: lieu de paroles.
Au cours de ces ateliers, des rituels sont mis en place, et des exercices* pratiques ludiques et variés sont partagés en groupe restreint (entre 3 et 6 enfants de 6 à 12 ans, par groupe).
Des temps de paroles sont prévus et permettent aux enfants de dire librement ce qu’ils vivent, comment ils se sentent.
identifier ses émotions
Un cadre rassurant, de confiance de respect de non jugement est instauré dans le groupe.
Et les enfants y viennent avec grand plaisir ce qui se comprend car c’est un temps POUR EUX rien que pour eux.
Ces ateliers, pour certains enfants peuvent être une première approche avant une éventuelle prise en charge individuelle en thérapie, pour d’autres ces ateliers suffisent à leur donner de l’énergie pour la semaine à venir !
Le fait d’être en petit collectif ” ici et maintenant” permet aux enfants de se délester “des petits (ou gros) bobos de la vie ” de relativiser leur propre expérience, de ralentir un peu le rythme (exercice de l’éloge de la lenteur!), et, ils ont un réel plaisir à retrouver les “copains, copines” du groupe -voir commentaires ci-dessous-.
Ma longue expérience précédente d’enseignante rassure enfants et parents. Certains anciens élèves sont naturellement venus vers moi, et c’est le climat de confiance qu’ils appréciaient et qu’ils apprécient.
Voici le témoignage que deux jeunes fidèles participantes ont accepté de m’écrire:
“J’aime beaucoup ce groupe car on si sent bien, sa parole est respectée on trouve des solutions! C’est agréable parce que personne ne se moque, personne ne répète. On trouve des idées ensemble on réfléchit à plusieurs. On apprend à se connaître et on devient amis. Je vous le conseille vivement!!! L-A”
“Bonjour, je trouve que cet atelier “confiance en soi” est super bien car on peut tout dire. Par exemple : si nous sommes tristes ou en colère, plein de choses, et c’est très intéressant car je n’avais vraiment pas confiance en moi.
Nous apprenons petit à petit. Et quoique l’on dise, la parole sera toujours respectée, et on sait que l’on ne va pas se moquer de nous.
J’apprécie vraiment cet atelier.
L.,9 ans.”
Ces ateliers durent 1 heure et la série (de 5 séances) coûte 50€*, ils ont lieu, le mercredi (différents horaires) à: “la petite maison au cèdre” à Châteauroux (36), (au 67 Bd de l’école normale)
*Une heure de thérapie individuelle coûte 45 € (là 5 séances collectives pour 50 €)
inscription et renseignements au :
07 81 33 06 87
ou
sylvie.etieve@gmail.com
Si vous connaissez un enfant à qui cela pourrait profiter : pensez à faire suivre cette information directement à ses parents.
Merci pour lui.
Commentaires de parents sur la page Facebook.
NB : Si le nombre d’inscrits est inférieur à 3 enfants, l’atelier ne sera pas organisé.
*****************************************
*exercices inspirés des méthodes de Jeanne Siaud-Facchin et d’Eline Stel, de Comitys, de ma pratique d’enseignante et de ma formation et expérience de thérapeute familiale.
Il aura lieu à “la petite maison au cèdre” à Châteauroux, 4 séances les lundis 27/02 6, 13, 20 mars 2023
Les 4 séances sont indissociables et complémentaires.
Un groupe est proposé à 14h30 et un autre à 17h30.
Pas plus de 6 personnes par groupe (3 minimum pour l’ouvrir) .
QUE FERA-T-ON DANS CES SEANCES ?
On fera connaissances. On échangera. On se rassurera. On apprendra- par exemple ce qui différencie la confiance en soi de l’assurance de l’estime de soi. On “repensera” des moments, des attitudes que l’on a. On jouera un peu, on rira je pense. On accueillera les autres émotions aussi. On s’entrainera lors d’exercices. Et surtout on aura “des outils” à s’approprier pour parvenir à accepter mais aussi à se faire davantage confiance en soi, à oser tout simplement.
Ah oui, on aura une trace écrite – un petit cahier- pour notre cheminement personnel, car 1h30 ça passe vite ! Et le “travail” ne s’arrêtera pas là ! Vous l’avez compris, un véritable investissement vous sera demandé, au-delà de votre investissement financier de 50 € pour les 4 séances d’une heure et demie (pour comparaison une thérapie individuelle d’une heure coûte 45 €). Donc pourquoi pas pour vous ?
Tout est dit, ou peut-être pas, donc n’hésitez pas à m’appeler si vous souhaitez en savoir plus.
C’est une sortie dans la nature dont l’objectif est de se recentrer sur soi, de prendre conscience de ses sensations liées à la nature environnante.
Aucune performance n’est attendue : juste se laisser guider et profiter des bienfaits de la marche sur un sentier forestier ou dans un espace un peu plus sauvage.
Si l’on n’a pas de problème de santé, marcher ne demande pas beaucoup d’efforts ni de concentration!
Socrate enseignait en marchant !
Cette activité permet de libérer l’esprit. Grâce à cet exercice physique notre cerveau va ressentir un certain bien-être. En effet la dopamine (hormone du plaisir) va être secrétée et va accentuer l’activité entre les neurones. Marcher détend le corps et libère la pensée donc (vous l’avez déjà tous expérimenté) !
Ce jour-là on cherchera à profiter du moment présent: on laissera de côtés nos préoccupations (et notre téléphone)… pour simplement être dans
l’instant , dans cette balade, dans la forêt à cette saison, dans ce moment qu’on s’est accordé. On parlera de ce qu’est l’ancrage, la sylvothérapie*.
Il y aura des temps de silence permettant la méditation-et des temps où nos sens : toucher odorat vue ouïe seront interpellés, et aussi des temps d’échanges possibles (autour d’une boisson (chaude) dans une clairière).
Un parcours (accessible à tous marcheurs) vous sera proposé avec quelques étapes, conseils (technique de respiration) et questionnement pour donner une dimension spécifique à cette balade.
Tout vous sera expliqué à votre arrivée en forêt: ce sera simple.
Je vous dis à bientôt.
Sylvie Etiève
PS: voir aspects pratiques en bas de page
Aspects pratiques :
1: Se décider ! Etre disponible à des pratiques de détente !
2: S’inscrire -obligatoirement- [ appel ou sms au 07 81 33 06 87- ou mail: sylvie.etieve@gmail.com ]
3: RV derrière le magasin BUT (cap sud St Maur 36) à 10h (je vous conduirai dans la forêt (privée) où est prévue cette balade).
4: Prévoir une tenue adaptée à la météo : Jambes, bras couverts. Et de bonnes chaussures.
5: Tarif :5 € ou une participation libre en conscience
Gratuit pour les enfants (Obligatoirement accompagnés)
Gratuit pour les personnes sans ressource.
Une boisson (chaude) ponctuera la balade.
6: Les enfants peuvent participer avec vous à cette balade, les adolescents aussi (un peu devant ou un peu derrière s’ils le souhaitent) : il leur faudra juste respecter la règle du calme 😉
7: Compter environ 1 heure 1/2 / 2 h.
8: Comme cela m’a été demandé, nos amis les chiens ne sont pas prévus parmi les inscrits, merci de votre compréhension.
9: Automne hiver : il n’y a pas de chasse le dimanche dans cette forêt !
SI LES CONDITIONS MÉTÉO NE PERMETTENT VRAIMENT PAS CETTE SORTIE JE VOUS PRÉVIENDRAI par sms!
CETTE ACTIVITÉ BIEN-ETRE EST EGALEMENT PROPOSÉE A DES ASSOCIATIONS, des groupes, des écoles.
“Penser, c’est chercher des clairières dans une forêt.”
René de Chateaubriand
Témoignage de Claire, une participante:
“Bien plus qu’une balade, un moment privilégié, un moment de détente, des retrouvailles avec soi-même, avec la nature et toutes ses couleurs.
Des trouvailles réconfortantes, un cadeau précieux tel un soutien partagé… Une prise de conscience aussi, et de l’énergie positive et naturelle.
Merci pour cette balade, merci pour ce moment de partage. Merci pour ta patience et ton réconfort.
Prochaine balade le 28 novembre avec Sylvie Etiève , n’hésitez plus, lancez vous et laissez vous porter.”
D’autres témoignages:
“Merci Sylvie pour cette découverte de la sylvothérapie et ton savoir faire et ces rencontres toujours aussi agréables et enrichissantes qui nous permettent de libérer des émotions et d’avancer dans le travail de cheminement.” Patricia
“Merci à toi, Sylvie pour cette parenthèse de pureté et de calme dans la folie de notre vie … Que du bonheur !” Isabelle
“Un très bon moment passer dans la forêt de chênes, à s occuper de soi et se ressourcer. Merci Sylvie!” Noëlle
Quelques photos d’une de mes filles, lors de la préparation.
SORTIE HIVERNALE JANVIER 2023
Un temps -en solo- de liaison avec les arbres en dormance.
Je ne les compte plus ces sorties bien-être mais pour celle-ci il fallait être assez courageux pour s’inscrire, car il faisait 0 degré ce matin de janvier (2023), et malgré ce froid vivifiant, une belle équipe a affronté le gel pour venir (ou revenir) vivre cette balade bien-être hivernale.
Immersion dans la forêt endormie, respiration, déconnexion, et connexion aux arbres et aux autres. Malgré les bienfaits des moments et la chaleur des partages, chacun a apprécié le retour dans son chez soi. Merci à tous pour ce beau moment au cœur de la nature. Et j’attendrai le printemps pour organiser la prochaine sylvothérapie.
Au pied du chêne pédonculé , De ses racines à sa cime, l’arbre nous en dit long.Toujours un petit peu d’eau au creux d’un arbre.Autour d’un thé chaud: toujours des échanges chargés d’émotions.
Le troisième lundi de janvier serait un lundi où l’on n’aurait pas trop le moral !?
Etudes mathématiques ? Démarches commerciales des voyagistes ? Mois de l’année paraissant long ( avec 5 lundis) ? Cœur de l’hiver ? Météo grise ? Annonce d’un refroidissement ? Distorsions familiales ou amicales ?Motivation ? Fêtes passées ? Finances difficiles ? Sinistrose médiatique ?
… le troisième lundi de janvier serait un lundi un peu plus compliqué pour notre moral, que les autres jours de reprise hebdomadaire !
Et à ça on ajoute: le passage par une pandémie mondiale qui a transformé nos habitudes de vie, des difficultés collectives nationales (inflation, questionnement sur l’avenir…) et internationales (des populations massacrées) des craintes personnelles voire la maladie, la mort (janvier, mois où le nombre de décès serait le plus élevé en France)… bref nous avons la sensation que rien ne vient arranger la situation.
Que ce soit le blues du lundi (s’il nous prend) ou d’un autre jour, essayons de la reconnaitre, de l’accepter et d’en voir les raisons visibles et sous-jacentes.
Puis controns ce blues en agissant concrètement par des actions simples:
Faisons-nous un petit plaisir, trouvons une occasion de rire, octroyons-nous des pauses dans la journée, prenons l’air (captons le premier rayon de soleil que l’on voit), faisons des exercices de respirations (type respiration nasale alternée, le Pranayama), méditons un peu, massons-nous un peu, discutons avec quelqu’un, envoyons un message surprise, une petite carte (tradition largement perdue) et pourquoi pas envisageons un projet à court, moyen et long termes (soit trois projets 🙂 …
et toute autre idée … je vous fais confiance, vous connaissez vos ressources, il faut juste s’autoriser à y accéder !
Alors bon lundi bleu et pourquoi pas encore:
Bonne année : il n’est jamais trop tard pour se souhaiter de bonnes choses.
Sylvie
La nature nous aide à passer les moments parfois hasardeux !Et pourquoi pas ce projet à court terme ? Inscription obligatoire
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 🌟 1er décembre 2022″🌟
“Le temps des fêtes est aussi un moment pour resserrer les liens avec les enfants, les écouter, accueillir leurs émotions et les rassurer en leur rappelant l’amour inconditionnel qu’on leur porte, malgré les “accrocs” de notre propre vie.”
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 🌟 2 décembre 2022″🌟
“Le temps de l’Avent peut-être aussi un moment d’empathie : essayer de ressentir ce qu’un adolescent peut vivre quand il est en incapacité d’aller vers l’Autre et de s’accepter Lui-même. Entendre l’Autre est le premier pas pour essayer de le comprendre, tout en lui portant de l’affection. ”
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre 🌟 3 décembre 2022″ 🌟
Et si, dans cette période de l’Avent, nous prenions le temps de relire des extraits de notre propre vie ? La crainte des répétions des événements peut être légitime dans certains cas. Et ce n’est pas une fatalité : la prise de conscience d’une telle crainte est toujours le premier pas vers le changement.
🌞 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 🌞 4 décembre 2022 🌞
🌞 Étymologiquement « Avent » vient du latin ‘adventus’, qui signifie « arrivée ». Pour les Chrétiens c’est l’attente de l’Avènement : c’est-à-dire la naissance de Jésus. Parler de « mort » dans un calendrier de l’Avent n’est donc pas des plus optimistes (me souffle une de mes filles 😉). Mais si cette personne est venue en parler avec moi, c’est qu’elle n’y arrivait pas avec ses proches. Alors dans cette période tournée vers l’avenir : osons écouter les plus anciens, osons leur demander ce dont ils aimeraient vraiment parler.🌞
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre 🌟 🌞 5 décembre 2022 🌞
🌞 Vivre en couple est un véritable challenge. Le quotidien ronge un peu la relation ! Prendre le temps de se parler tranquillement demande de l’énergie, de l’humilité et du courage, Mais cela peut permettre de se rappeler ce qui nous plait chez l’Autre. Et si l’on prenait quelques instants dans ce mois de décembre, pour redire à l’Autre ce qui nous plait chez lui ? » 🌞
🎄🎄 Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre 🎄🎄 🎄🎄 6 décembre 2022 🎄🎄
« Pour certains enfants, la vie s’alterne entre plusieurs résidences, entre plusieurs adultes : parents, co-parents. Pas toujours simple pour eux de trouver leurs repères. 🎄🎄 Noël est en vue. Et, si le temps des fêtes, chaque papa, chaque maman, offrait un des cadeaux les plus précieux qui existent : « son temps. » ? Un vrai temps de qualité !“
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 🌟 7 décembre 2022″🌟
Il n’y a parfois pas de mots qui soulagent.
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 🌟 8 décembre 2022″🌟
Derrière chaque mot, des représentations mentales se forment. Un même mot peut résonner différemment pour deux personnes ! Certains empruntent parfois des mots bien au-delà de leur signification pour exprimer, leur désarroi !Les mots peuvent être destructeurs ou consolateurs : tentons pendant ce temps allant vers les fêtes de privilégier les mots consolateurs ou constructeurs ! »
💥” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 9 décembre 2022″ 💥
⚡️ L’authenticité manque dans nos rapports humains. On est parfois trop direct, blessant, d’autres fois trop dans la retenue, l’effacement ou trop hypocrite. On fait semblant, derrière une apparence trompeuse. On affecte des sentiments que l’on ne ressent pas forcément. Aujourd’hui, 9 décembre, l’on peut se dire: et si j’étais juste authentique, respectueux de l’autre et de moi-même: on aurait déjà fait un bon pas dans l’humanité. “⚡️
”
Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre :
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 10 décembre 2022”🌟
L’émotion, elle ne prévient pas, elle arrive sans crier gare. Le sentiment est plus l’interprétation d’une situation, il peut s’installer. Derrière une émotion, il y a toujours un besoin à combler, la tristesse appelle le réconfort et la consolation. Nous pouvons ces jours-ci écouter, accueillir nos émotions et redéfinir nos sentiments simplement pour nous sentir mieux, en satisfaisant le besoin qui est derrière.
🌟” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 11 décembre 2022”🌟
Même si l’on sait que les enfants s’adaptent à toute situation, ce qui est dit là est réciproquement vrai, les enfants n’ont plus tout à fait leurs parents à plein temps lorsqu’ils sont en résidence alternée. Et les départs sont parfois difficiles. Malgré les divergences, les rancunes peut-être que cette période pourrait être celle des échanges en douceur, d’un partage plus intensif même à distance, d’une communication plus fluide.
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 🌟 12 décembre 2022″🌟
En recopiant cette phrase notée dans mon cahier – qui se finissait par : “pourtant je reste.” , une chanson de Maxime Le Forestier me vient en tête : “la rouille”: https://www.youtube.com/watch?v=Ak5WiFt7d8c. Cette chanson servira de réflexion du jour : Dérouillons ce qui peut être dérouillé dans ce mois de décembre.
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 🌟 8 décembre 2022″🌟
Quand ce jeune garçon me parlait de ces violences de cour de récréation, il me demandait une chose en plus : “surtout tu n’en parles pas à mes parents sinon ça va être pire.” Il était tétanisé par la peur, se sentait seul, mal surveillé ou juste plus faible qu’un petit groupe terrorisant. En libérant sa parole, les choses se sont arrangées. Nous sommes à quelques jours des vacances, Noël est aussi un temps de paix: alors redisons aux enfants dans cette période que la violence a souvent un effet boomerang, et rappelons leur, que faute de s’apprécier ils se doivent le respect. ” La non-violence est l’arme des forts” disait Gandhi.
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 14 décembre 2022” 🌟
La frontière entre « avoir son jardin secret » et « la confiance que l’autre m’accorde » est parfois perméable. La vie d’un couple est souvent oscillante. Les relations connexes peuvent se déconnecter. Si c’est rare, cela se restaure, si c’est récurrent cela interroge. Et si l’on s’interrogeait à une dizaine de jours du début des fêtes sur l’authenticité de notre relation ?
🌟 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 15 décembre 2022” 🌟
Cette douce dame d’un âge certain, n’est pas privée de relations avec sa famille. Mais c’est elle qui prend toujours le train pour aller la voir. 1 an, 2, 3…10,15 ans sans prendre le temps de s’immiscer dans l’intime quotidien de son propre parent… alors que l’on sait que la moindre visite revitalise. Quelle blessure affective ! Aller, engageons-nous à aller boire un café avec un parent (au sens large) pas vu depuis longtemps, et ce avant 2023 : possible ?
🌟” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 16 décembre 2022”🌟
Libération émotionnelle, libération sentimentale, libération matérielle ou pourquoi pas professionnelle, il se peut que des liens qui nous lient à une ou des personnes (voire des situations) soient nocifs. Le détecter et relever le défi de s’en libérer demande un courage exceptionnel, mais mérite d’être essayé. Et si dans cette période l’on faisait un “scan” de nos liens d’attachement afin de les estimer: riches, constructifs, neutres, dérangeants ou nocifs.
🌟” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 17 décembre 2022″🌟
On pourrait trivialement résumer en disant « bah y a du boulot ! »
Cela me renvoie à une autre phrase d’un ado que je pourrai pas faire figurer dans une case (j’ai dû faire des choix) qui est « Je n’aime pas notre société : trop superficielle ! trop dans le jugement… ».
Qui me surprend/me dérange dans mon entourage ? Comment accepter l’autre tel qu’il est, sans jugement ? Comment faire en sorte que les uns les autres l’on se tolère dans ce que nous pouvons avoir de différent : une réflexion possible à mener dans cette dernière ligne droite de l’Avent !
🌟” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 18 décembre 2022″🌟
Cette phrase aurait pu être doublée d’une autre entendue « on se parle mal » ! Je dis souvent en thérapie de couple : si vous marchez sur les pieds de quelqu’un dans la rue, vous allez vous confondre en excuses, si vous marchez sur les pieds de votre conjoint, vous pouvez (dans certains cas) lui dire « mais que fais-tu dans mes pattes ?!! » Comment faire pour prendre soin, dire ses sentiments à ceux qui sont proches de nous. Peut-être en faisant comme si on ne les connaissait pas beaucoup ? Noël est le temps des cadeaux, un « je t’aime » un « pardon » un “regard attentionné et enveloppant” sont parfois de bien jolis cadeaux : lequel oserez-vous ?
☎️ ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 18 décembre 2022” ☎️
Depuis la révolution numérique il y a une trentaine d’années, nos vies ont été bouleversées. Comme toutes les nouveautés il y a des avantages et des inconvénients. Le plus contradictoire est que nos téléphones nous permettent de rester en contact avec les personnes que l’on aime et le monde en général, mais en présence des enfants (et pas que) ils nous empêchent d’être dans une relation vraie « les écrans font écran » ! Pourquoi ne pas laisser ces petites merveilles technologiques au profit de nos petites merveilles relationnelles pendant la journée ?
🌟” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 20 décembre 2022″🌟
Ce parent venu en thérapie pour sa fille d’environ 7 ans, se disait épuisé par les bêtises, les caprices, le manque d’écoute, les exigences de celle-ci. Pas facile d’être enfant !?Pas facile d’être parent, non plus ! à la fois pas d’école de parent, et injonction de la société à tout faire parfaitement. Non aucun parent n’est idéal ! Aucun enfant non plus ! Encore une fois, il faut être capable de mettre son amour-propre en sourdine pour accepter que l’on ne s’en sort pas toujours bien avec son enfant, ou entendre que son enfant ne va pas bien, et accepter de se faire aider. Dans la féérie de Noël qui approche à grands pas, les enfants ont une grande place qui leur est donnée, mais les parents (grands-parents…) l’ont tout autant. Soyons vigilants à ce que chacun ait sa place, sa place adaptée tout en se disant que le temps des fêtes est un temps EXTRA-ordinaire.
” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 21 décembre 2022”
J’ai extrait quelques phrases de joie et d’enthousiasme pour les derniers jours de mon calendrier de l’Avent. Sortir, bouger, changer d’air, faire des activités en famille apporte à l’enfant équilibre et ressourcement, et aux adultes également. Et si en ce jour de solstice d’hiver, on prenait un temps pour renouer avec le grand air, la nature (que ce soit la campagne, la forêt, la mer ou la montagne), cela ne pourra que nous enthousiasmer comme cet enfant.
🐦 Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 21 décembre 2022 🐦
A l’heure où l’on est en permanente communication les uns avec les autres, parfois au milieu de beaucoup de monde : travail, courses, activités, ville… certaines personnes aspirent vraiment à être seule, dans un calme relatif. Avec l’âge certains ont cette aspiration encore plus marquée. D’autres vont prendre des temps de méditation, de silence ou des balades en solitaire pour vivre dans un bon équilibre. La période de l’Avent avance, et, oui un moment en connexion avec soi-même serait le bienvenu pour se poser la question suivante : ” qu’est-ce qui compte vraiment dans ma vie ?”
🌟” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 23 décembre 2022”🌟
Si vous vous souvenez de la parole du 7 décembre, dite par cette petite
fille privée de câlins de sa maman trop précocement « partie au ciel »,
cette jolie et avant-dernière phrase de l’Avent résonne encore plus fort.
Etre capable de savourer l’instant présent. Arrêter un peu le temps pour un
moment de bonheur simple, surtout que, comme le reprenait Hubert Reeves (à l’astronome
Carl Sagan) nous-mêmes « ne sommes que des poussières d’étoiles ». Notre
vie sur terre est aussi brève et éphémère que le passage d’une étoile filante.
Alors oui, prenons le temps de regarder les étoiles dans cette nuit d’hiver,
avec ceux qu’on aime, qu’ils soient à portée de main, à portée de cœur ou
quelque part dans ces étoiles qui brillent, vous le savez, toujours longtemps
après qu’elles se soient éteintes.
Et pour conclure, la tête dans les étoiles, pensons au poète, Guillaume Apollinaire, qui écrivait (par temps de guerre) : « C’est Noël : il est grand temps de rallumer les étoiles. » 🌟
🎄 ” Parole de l’Avent “entendue à la petite maison au cèdre : 24 décembre 2022″ 🎄
Cette dernière phrase de l’Avent pourrait inspirer un véritable sujet de philosophie ! « Aspirer à être en paix ! »
Si l’on enferme une blessure, il est difficile d’être en paix. A chaque fois que cette blessure est touchée, l’on peut psychologiquement éprouver une réaction de souffrance. Souffrance tournée vers soi ou parfois dirigée vers l’Autre. Dans ma fonction de thérapeute familiale, je pense aux séparations de couples conflictuelles. Au moment des fêtes de fin d’année, ces conflits s’exacerbent parfoisdouloureusement, avec au centre de ces tensions, des petits moussaillons d’un naufrage qu’ils n’avaient pas demandé et qui eux aussi n’aspirent qu’à vivre paisiblement malgré la rupture conjugale : et c’est possible ! Oui c’est envisageable si les adultes font front, et mettent leurs intérêts personnels de côté, s’ils apaisent leur rancœur et se redisent régulièrement que dans l’éducation seul l’intérêt de l’enfant compte. “Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé.”, cette phrase de Nelson Mandela pourrait inspirer bien des parents séparés qui n’arrivent pas à instaurer une relation pacifiée.
Avec cet exemple tiré de ma pratique, nous pouvons donner une des pistes pour être en paix avec soi-même : être capable de retrouver le « vrai moi » le « moi profond » en guérissant le « moi blessé » qui fait que j’ai des réactions douloureuses ou blessantes.
Alors en cette veille de Noël, cherchons la paix en nous pour pouvoir la diffuser autour de nous, c’est certainement un message de Noël classique, mais il est tellement fondamental que d’en faire un vœu me semble essentiel pour conclure ce calendrier de l’Avent.
Elles ne se connaissent pas. Elles sont toutes les deux venues en consultation.
Elles avaient un mal-être dans leur couple respectif.
Eva vient la première fois avec son conjoint. C’est lui qui a pris rendez-vous, d’ailleurs. Au téléphone il me dit qu’il veut que les choses s’arrangent. Lors de cet entretien ils me déroulent leur parcours de jeune couple. Eva a une petite fille (5ans) d’une première union. Ils ne vivent pas encore ensemble, mais l’envisagent. Elle travaille, lui fait des petits boulots çà et là. Il m’explique qu’il aime beaucoup Eva mais qu’il a du mal à la voir toujours faire la fête, toujours à s’amuser avec ses amis. Et qu’à cause de cette petite jalousie, il n’est pas toujours « très cool » avec elle. Eva l’a sommé de prendre une décision car elle souffrait trop de ses attitudes, de toutes leurs disputes, et, c’est pour cela qu’il a appelé.
Lola
vient la première fois sans son conjoint. Elle vient car dans son couple ça ne
tourne pas très rond. Elle n’a pas dit à son mari (mariés depuis une dizaine
d’années) qu’elle venait chez une thérapeute conjugale. Ils ont un petit garçon
(8 ans). Ils travaillent tous les deux. Monsieur fait beaucoup d’heures. Elle
raconte que dans leur couple il n’y a pas une bonne communication, qu’ils ne
sont pas souvent d’accord en ce qui concerne l’éducation de leur garçon. Même
s’ils ont des bons moments, il y a souvent des disputes, parfois un peu fortes.
Et que ça ne peut plus durer comme ça.
*Les disputes font partie de la relation humaine. Il y a rarement de relations saines sans petits ou gros accrocs. On ne peut pas être d’accord sur tout. Néanmoins, il faut être vigilant concernant deux points : la source de ces conflits, et leur fréquence ! Chez le conjoint d’Eva une des sources est la jalousie de son ami (qu’il minimise).
**Dans le couple de Lola, ce sont (entre autre) l’éducation et le peu de temps en commun visiblement qui pêchent ! Les conflits ponctuels sont à distinguer des conflits chroniques. Dans le premier cas, ceux-ci passent alors que dans les conflits chroniques la racine du conflit est plus profonde. Pour ne pas que les conflits affectent trop la vie conjugale, ils doivent être solutionnés : trouver leur origine, leur sens, prendre du recul, ne pas fermer les yeux sur ceux-ci : les analyser et donc avant tout voir s’ils sont ponctuels ou récurrents.
Demander pardon fait partie de la résolution d’un conflit.
Suite à leur premier RV (où les tensions étaient tangibles), Eva viendra, seule, de sa propre initiative. Au fil des séances, elle se racontera un peu : « On s’est rencontré en soirée » elle a été séduite par M, sa confiance en lui, son humour (enfin sa dérision) sa taille son regard. « Au début c’était le grand amour, il était cool et c’était comme un deuxième papa pour ma fille. Puis quand notre union a pris une tournure un peu plus sérieuse, il est devenu un peu moins drôle, plus grave, plus exigeant. Il a commencé à me dire qu’il n’aimait pas trop que je sorte seule maintenant. On n’a pas tout à fait la même culture, parfois il parle à un pote dans leur langue, ils se marrent, je me sens exclue. J’ai eu l’impression de perdre un peu de moi-même au fur et à mesure. Dès qu’il propose quelque chose, si je ne suis pas d’accord il fait « la gu… »…, je suis toujours obligée de céder, ça m’use »
Lola me racontera aussi sa rencontre avec A. Leurs points communs leurs divergences. Sans être la passion, leur relation s’est construite progressivement. Le mariage a été une étape importante de leur parcours. « Mais avec le temps, les responsabilités et les absences de Monsieur, j’ai été lassée par notre union et je me suis montrée de plus en plus désagréable au point de crier, de prononcer des paroles blessantes à son encontre, de plus en plus… parfois il propose de faire quelque chose pour que je me plaigne moins … mais je râle toujours !»
*Nous savons tous que nous ne ressentons pas la même chose entre le début d’une histoire d’amour et les années qui suivent. Nous évoluons, changeons : c’est normal. Mais si l’écart de personnalité est trop grand : c’est comme si l’on se sentait trompé, comme si l’on s’était trompé. Ces changements sont parfois imperceptibles (évolution de carrière, influence des familles réciproques, différences des cultures sous-estimées (attention je ne dis pas que la différence empêche une vie de couple équilibrée au contraire elle peut en être une source), malentendus trop vite balayés, relation sexuelle insatisfaite, différence de points de vue accentuée… Si l’on ne prend pas en compte tous ces changements, on peut devenir, comme Lola aigrie, agressive et l’autre peut devenir victime, ou dans le cas du conjoint de Lola d’essayer quelque chose pour sauver la situation. Cela nous renvoie bien-sûr au fameux triangle de Karpman, dans une relation on est parfois en position de victime de persécuteur ou de sauveur. Cela dépend des enjeux et du contexte et des personnes.
** Si on analyse la situation d’Eva, on sent que de son côté elle a tendance à ne pas trop réagir lorsque M lui fait une scène, qu’elle cède à la pression, et, à ses sautes d’humeur. Et l’on sait que dans un couple si l’un cède trop cela ne va pas être bon pour la relation. La concession se distingue du compromis. Dans le premier cas on met en veille nos désirs, dans l’autre on l’adapte. Si à chaque proposition d’Eva son compagnon fait la tête et ne prend pas en considération les envies de sa compagne elle va « s’user » comme elle dit. Dans un compromis chacun fait un pas vers l’autre : « on fait ton idée puis on fait la mienne ». S’il y a plus de concessions que de compromis, le déséquilibre se profile : « les concessions, ont les met sous le tapis et à un moment donné on peut se prendre les pieds dans ce tapis. »
Un jour qu’Eva essaya de tenir tête à Monsieur, celui-ci se mit
dans une colère noire : à tel point qu’il tapa sur la table puis dans les
murs : elle fut effrayée, terrorisée ! Elle se demanda si c’était
bien le même homme que celui de la première fois. Elle eut si peur qu’elle se
promit d’éviter de provoquer de nouveau la situation et elle se tût un peu plus.
Après cette scène : il était parti chez lui, en claquant la porte si fort
que la voisine de palier était sortie : Eva s’excusa du dérangement,
rentra, pleura… sa petite fille qui était dans sa chambre arriva, pâle, lui fit
un câlin, s’enquerra de savoir pourquoi M. était en colère, elle la rassura en
lui disant « ne t’en fais pas, ça va s’arranger.»
Lola
après plusieurs séances où elle travailla sur le pourquoi de ses ressentis, de
ses réactions déplaisantes et le comment améliorer la situation, pour qu’il y
ait moins de conflits, proposa à son conjoint de venir à une séance. Pour
équilibrer la démarche thérapeutique, je le reçus d’abord seul. Lors de leur
séance conjointe, Ils discutèrent posément, ils se parlèrent comme ils ne
l’avaient pas fait depuis longtemps. Quand ils me racontèrent le début de leur histoire,
des sourires émouvants éclairaient leur visage. Ils revinrent sur quelques
moments non réglés de leur relation (relation avec la belle famille, éducation)
et virent les choses autrement : ils avaient essayé d’adopter le point de
vue de l’autre.
*Chez Eva la relation dominant/dominée s’instaure. Par ses pressions psychologiques, ses humeurs, ses paroles, M impose sa façon de voir les choses. La violence d’abord morale puis physique de M a démarré face à des paroles. Ces paroles représentent un danger pour M, il se sent blessé, voire, angoissé et ne contrôle plus ses émotions et tape, aujourd’hui sur la table et sur les murs… Il pense résoudre ses peurs de la sorte, alors que seul un suivi lui permettra de s’en sortir. Car cette violence est très souvent le sign d’une fragilité venue de très loin ! Notre société encore implicitement patriarcale n’est pas étrangère à cette relation dominant/dominée.
** Chez Lola le couple va vers le dialogue, l’analyse et la recherche d’un mieux-être commun. L’écoute et la communication sont les premières clés de leur nouveau départ. C’est tellement difficile de vivre en couple au XXI siècle que le temps et l’énergie qu’ils décident d’y consacrer vont leur permettre de redémarrer différemment.
Lola et son mari décidèrent de réaliser un projet qui leur tenait à cœur depuis longtemps : faire le tour de toute la région en vélo l’été suivant. Pour se faire ils devaient trouver de bons vélos, s’entraîner régulièrement et préparer ce voyage avec ses différentes étapes. Leur fils fut enchanté par ce projet auquel ils l’associèrent.
Ils partirent également en week-end, tous les deux.
Lola était, avec son conjoint, dans la spirale des conflits conjugaux, avec du recul et un travail sur elle et sur leur couple, elle a réussi à dépasser cette période de conflits et à sortir de la spirale.
Après cette scène, M revint chez Eva avec des fleurs, demanda pardon, minimisa ses actes, disant qu’il ne s’expliquait pas lui-même cet accès de violence et que cela ne recommencerait pas.
Vous vous doutez, au titre de l’article que ce ne fut pas le cas. Et ce fut après la première gifle qu’Eva reçut que Monsieur m’avait appelée dans un temps de calme pour ce RV de couple afin de lui prouver sa bonne foi. Mais ses propos ne firent que confirmer qu’il était le fruit d’une éducation genrée : “un homme ça ne pleure pas, une fille c’est fait pour rester à la maison ” Beaucoup d’angoisses venues de son enfance resurgissaient. Tout le monde peut être énervé par une situation, tout le monde peut avoir des envies « d’en donner une » mais la plupart est capable de se retenir. M n’avait plus cette retenue, en proie à sa jalousie, à ses émotions il perdait le contrôle et n’ayant pas de mots, menaçait et … frappait.
Eva savait que cette relation était nocive et dangereuse. En même temps, elle l’aimait. « Elle l’avait dans la peau » et ne gardait que les bons moments et puis ils avaient chacun leur appartement : cela la rassurait.
Un jour qu’ils étaient dans la voiture d’Eva (sa petite fille à l’arrière), M fureta innocemment dans le téléphone d’Eva. N’ayant rien à cacher elle y consentit. Il tomba sur le message d’un collègue qui lui proposait de boire un café à la pause. La tension monta directement dans l’habitacle de la voiture. Sans comprendre d’où cela venait il jeta le téléphone par la fenêtre se mit à crier, Eva se gara, estomaquée par sa réaction « mais ça va pas de jeter mon téléphone ! » , il se tourna vers elle et lui donna un coup de poing sur la tête près de la tempe : sa petite fille cria « maman !» pleura… Eva réussit néanmoins à lui crier de sortir en détachant sa ceinture, ce qu’il fit en assénant des insultes, et en donnant des coups de pieds à tout va …
Elle redémarra, bien qu’étourdie, tranquillisa sa fille en lui disant que c’était interdit de taper, que ceux qui faisaient ça, allait en prison. Ses larmes roulaient, sa tête cognait : « Alors il faut aller à la police maman », « oui oui je vais y aller ne t’en fais pas. » Les enfants sont victimes directement de ces violences !
Quand elle revint me voir : elle m’avoua qu’elle n’avait pas eu le courage d’y aller. “C’est comme une drogue ; il est mauvais pour moi, mais je ne peux m’empêcher de l’excuser et de le voir !”
Bien qu’elle ait la carte secours (3919) depuis notre premier RV elle n’eut jamais ni la force, ni l’envie de faire un des numéros locaux d’aide ou le numéro national (de toute façon son téléphone était en réparation), et puis elle avait peur, car elle avait le pressentiment que si elle “le dénonçait”, il se passerait quelque chose de pire.
*Effectivement c’est dans les moments de changements, que le comportement d’une personne violente peut basculer vers… l’indicible, voire l’irréparable. Il y a souvent un déclencheur qui entraîne la violence incontrôlée, comme le message d’un collègue !
La sagesse populaire
le dit : « c’est le premier pas qui coûte ».
Alors on fit ce pas ensemble ! 3919
Et ce fut ce pas (main tenue), qui mena Eva vers la sortie du tunnel….
Ne confondons pas les conflits conjugaux (comme ceux que vivent Lola et son mari) avec la violence conjugale (ce qu’ Eva a connu avec son ex- petit ami) !
Mais SURTOUT : Ne nommons pas « conflit conjugal » ou « dispute » ce qui est de « la violence conjugale ». Un doute pour quelqu’un, une question ? Témoin, Victime ? 3919 ! 114 par sms c’est gratuit, anonyme et ça peut sauver une vie !
Sylvie Etiève le 25 novembre 2019/réactualisé le 25 novembre 2022
25 novembre : Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Les prénoms sont des prénoms d’emprunt.
Quel honneur, en décembre 2019 que de recevoir à la petite maison au cèdre: Valérie Durand, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes (ddcspp de l’Indre).Un temps d’échanges convivial mais surtout riche, et très instructif. 3919 rentre dans les mœurs, mais si vous deviez trouver un hébergement d’urgence à une femme (ou un homme) victime de violences conjugales : quel numéro composeriez-vous ? Le 115 est le numéro à faire dans cette situation ! Merci Madame Durand pour votre engagement passionné dans cette lutte !
Valérie Durand travaille maintenant au niveau régional.
=> Depuis cet automne 2022 Madame Laurence COLIN qui la remplace dans l’Indre à la ddcspp .
=> Autre information sur Châteauroux, une nouvelle association propose des groupes de parole gratuits pour les personnes victimes d’emprise et de maltraitance: DirEensemble : 0749046566
Que faire pendant les vacances scolaires avec les enfants ?
Introduction : ce sont les vacances, en tant que parents on est peut être parfois désœuvrés, et à court d’idées, alors que faire avec les enfants pendant les vacances ?
Déjà les vacances c’est normalement un
temps de pause. Donc moins d’injonctions ! On passe beaucoup de temps à
dire à nos enfants ce qu’ils doivent faire : « prépare-toi, lave-toi
les dents, dépêche-toi » … l’idée est donc de changer notre mode de
communication : on met les ‘ordres’ en vacances.
Notre rôle de parents est de répondre
aux besoins de son enfant suivant son âge, je dis bien besoin et non à
toutes ses envies. Donc le job de parent c’est de bien connaitre de quoi a
besoin son enfant pour grandir, en plus
évidemment et avant tout de notre amour inconditionnel.
1 : L’enfant a des besoins d’ordre physique
et physiologique :
Dormir : c’est pendant le sommeil que le cerveau
se construit, que l’enfant grandit, le sommeil doit être de qualité pdt les
vacances : c’est-à-dire se coucher tôt, sans écran au moins 1h avant.
Respecter les rituels du soir pour les petits (lire une histoire évidemment) ;
et se reposer aussi dans la journée avec des temps calmes. Certains enfants ont
des dettes de sommeil : le temps des vacances doit permettre de bien récupérer.
Et pour bien dormir la nuit, il faut
s’être dépensé le jour : donc sortir,
courir, marcher, faire du vélo, de la trottinette, de la corde à sauter, aller
au parc, au skate parc, aller faire une balade ou une cabane en forêt, ramasser
ou jouer avec des feuilles dans le jardin-vous n’avez jamais donné des coups de
pied dans les feuilles Bref aller prendre l’air. Aller JOUER dehors (jouer
c’est le plus gros travail de l’enfant),
Trop d’enfants ne prennent pas l’air
aujourd’hui : ¼ h le matin et ½ h l’après-midi me semble le minimum,
quelle que soit la saison. Si le temps est inclément on se couvre bien, mais on
sort !
Alors un autre besoin est de Manger : eh bien, sur le temps des
vacances, c’est le moment d’associer les enfants à faire de la cuisine, voire
suivant l’âge et de façon accompagnée, de leur donner la responsabilité d’un
repas, d’un pique-nique, un goûter. De découvrir les produits de saison – certains
vont creuser des citrouilles, prendre le temps d’aller au marché, de faire un
gâteau d’halloween ou tout simplement d’automne pour le partager, avec des
amis, des grands parents.
2 : Oui
dans l’éducation que doivent (et je dis bien doivent) apporter les parents, il
y a l’aspect vie sociale : voir du monde permet à l’enfant de se
construire, donc oui pourquoi pas un goûter partagé, une visite à la famille,
une pyjama partie, un après-midi jeu de société avec les cousins ou les
voisins. Un service rendu à quelqu’un aussi, prendre le temps de ranger de trier
des jouets pour les donner dans une association en vue de Noël.
3 : Les parents sont garants
également de l’éducation intellectuelle de leurs enfants, ils doivent leur apprendre pleins de
choses : donc on peut se donner pendant les vacances un objectif de visite
culturelle : un château, un musée, un spectacle, un cinéma, aller à la
médiathèque, regarder une émission type « c’est pas sorcier », écrire
une histoire ensemble aller observer la nature (observatoire en Brenne), lire,
ciné, on crée…) faire le plein de culture : Les enfants (primaire) ne
passent que 10 % du temps (total) en classe par an (je dis bien en classe
(6h/j) et non à l’école, car avec garderie/cantine certains ont des journées de
plus de 10 h). Donc ce n’est pas sur ce si court laps de temps qu’ils peuvent tout
apprendre ! Donc aiguisons leur curiosité faisons des expériences par
exemple ramasser des glands et les planter, faisons l’arbre généalogique de la
famille, construisons une maquette de château fort, allons voir des animaux…
Lorsque j’étais enseignante, on parlait
de la triple alternance pédagogique : activités d’apprentissages formels
(connaissances) activités sportives/ activités artistiques. On peut avoir cette
idée : de varier ainsi les activités !
4 : Et
puis il y a bien évidemment dans la construction de l’enfant, et avant tout, la
nécessité de répondre à ses besoins
affectifs et psychologiques : et le temps des vacances est souvent un
temps de relation privilégiée, plus de temps pour câliner, pour échanger, pour
flâner, choisir un film à regarder en famille, casser un peu les codes et
proposer des choses surprenantes : danser si l’on en n’a pas l’habitude, ou
chanter, se déguiser bien sûr se déguiser, rire et s’amuser :
affectivement c’est essentiel. On peut avoir un bocal pour glisser des petits
mots doux et encourageants qui peuvent permettre des discussions sur la
vie en général. Parler, écouter de façon authentique. Sans TV non-stop qui
épuisent les cerveaux !
Par rapport aux écrans, ce qui est sûr c’est
que le temps passé devant doit être limité : 20 minutes de jeu vidéo ou
dessin animé/20 minutes dehors : donc mettons les enfants dehors, et si
possible en notre compagnie, plus dehors, ou en activité que devant les
écrans.
Mais tous les parents n’ont pas la
chance d’être en vacances en même temps que leurs enfants, certains
travaillent ! que dire à ceux-là ?
Effectivement certains parents
travaillent, ce qui peut imposer à
certains enfants de ne pas avoir de rupture de rythme malgré les vacances.
A : Le plus important il me semble
c’est d’avoir des moments de qualité avec son/ses enfants.
Et c’est quoi un moment de
qualité ? c’est un temps où l’on est entièrement disponible, et où l’on n’est pas
parasité par les écrans (pas de TV et surtout pas de tel à la main du parent)
et l’on échange ensemble et l’on vit quelque chose de singulier : ça peut
être un jeu de société, apprendre à se relaxer, ou faire un gâteau ou juste
rien, mais lui faire plaisir, pourquoi pas une petite surprise et ce temps
permet à l’enfant « de faire le plein affectif » pour continuer. Et
s’il y a plusieurs enfants c’est être disponible pour un temps collectif, et
aussi pour un moment personnel.
CE N’EST PAS
TANT CE QUE L’ON FAIT AVEC SON ENFANT QUE LA MANIERE DONT ON LE FAIT QUI
COMPTE !
B : Et
puis cela dépend du mode de garde : nounou, garde familiale (GP : grand mode de
garde), ou centre de loisirs, voire seul à la maison (pas simple du tout pour
eux). L’idée est
de garder le lien : le doudou pour le petit cet objet
transitionnel permet une continuité maternelle, ça peut être un appel ou message
si en vacances chez les GP, s’intéresser à ce qui s’est passé au centre pour
les gardes collectives…
Même si les personnes ont leur façon de
faire pour garder vos enfants, vos grand-principes éducatifs doivent être
respectés : j’entends parfois des parents qui se plaignent de trop de
tablette ou de TV chez les grands-parents : si vous avez bien un point sur lequel vous devez être suivis c’est bien
le temps d’écran, les heures de coucher, et le grand air.
Et en même temps faire confiance à ses
enfants, ils savent s’adapter, et on les écoute le soir parler de la journée
(au-delà de ce qu’ils ont mangé). On reste garant de ce qu’ils vivent où qu’ils
soient.
Raconter et faire raconter structure le temps / photo/ cahier de
vie (si besoin d’écrire), regarder sur une carte s’ils sont partis avec les GP.
“Les vacances sont aussi des
temps d’apprentissage je le redis, alors sans faire l’école à la maison,
trouvons des astuces pour apprendre en s’amusant.”
Une autre situation : pour les enfants
dont les parents sont séparés : quelques conseils à donner pour les
vacances ?
I : Si les parents sont séparés : un seul mot : la communication ! L’enfant lui n’a pas demandé à ce que ses parents se séparent, donc la protection parentale doit perdurer, ça le rassure. Les espaces, les dates s’accumulent donc il faut donner des informations claires, avec des pense bêtes s’il le faut, pourquoi pas un petit carnet sympa de liaison !
* Communiquer d’adulte à adulte : l’enfant n’a pas à faire systématiquement l’intermédiaire entre ses parents. Par ailleurs le parent est en droit de savoir où est son enfant (si voyage) Il y a aussi une nécessité de s’entendre entre grandes personnes : pas deux stages de poney les 2 semaines de vacances, c’est du bon sens !
C’est la résidence qui est alternée, l’éducation elle, est continue.
B : *Un autre point pour les enfants, j’y reviens, c’est l’importance de donner des repères visuels : visualiser le temps pour les enfants avec par exemple un calendrier : les jours d’une couleur avec papa une couleur avec maman, et des petits mémos ou rappel de tâches à accomplir : ex : s’il y a un livre à lire pdt les vacances, qu’il soit lu régulièrement. Ne pas remettre au lendemain aidera les enfants à ne pas « procrastiner » plus tard.
=> et puis aussi un détour par les
familles monoparentales qui ont la garde exclusive : là je dirai qu’il ne
faut jamais hésiter à demander de l’aide pour souffler un peu : famille,
ami, association, structure d’accompagnement, les familles monoparentales, de
plus en plus nombreuses ont besoin d’aide, alors si vous en connaissez,
proposez un coup de pouce.
TOUS LES
PARENTS DOIVENT PRENDRE LE TEMPS DE RESPIRER POUR ETRE EN FORME.
” ce qui compte c’est que même
éloigné, votre enfant sache que vous n’êtes pas loin dans son cœur, c’est ce
qu’on appelle l’absence/présente, à l’inverse de la présence/absente, celle
quand on est avec son enfant mais en même temps sur son téléphone : pour un
enfant c’est difficile à vivre.”
=> Dans tous les cas :tout
doit être fait dans l’intérêt de l’enfant
Une dernière astuce ?
La boite à
idées en cas d’ennui !
Même si s’ennuyer permet parait-il la
créativité, avoir des idées en cas de désœuvrement peuvent être les bienvenues.
Donc fabriquons une boite d’idées en cas d’ennui. Sur des petits papiers de
couleurs écrire tout ce qu’il est possible de faire : une couleur par
domaine :
ex : jeux
extérieurs/découvertes/cuisine/ jeux de société/ culture etc
Conclusion :
L’enfant a besoin de parents disponibles –disponibles, pas corvéables à merci- même si c’est le parent qui décide, quel que soit le temps passer ensemble, il faut que tout le monde se sente bien.
Vacances ou pas : Etre parent est
un véritable chalenge à relever !
Bonnes vacances aux enfants et aux
parents qui ont la chance d’y être.
La rentrée se profile, et depuis 6 ans que je me suis
reconvertie, c’est un moment où j’ai une petite pensée pour les élèves en
général et pour vous en particulier.
Je voulais vous souhaiter une belle rentrée des classes 2022,
où que vous soyez.
Les conditions ne sont pas faciles depuis quelques
temps : covid, conflit en Europe, migrants à accueillir, éco-anxiété, inflation,
invasion insidieuse des écrans et ses conséquences sur le cerveau, stress des
adultes mais aussi des enfants de plus en plus marqué, temporalité qui nous
échappe, adaptabilité permanente, … bref les sujets de s’inquiéter sont vastes…
Malgré tout cela, au travers des témoignages des enfants que
je reçois en thérapie à « la petite maison au cèdre », l’enseignant reste
souvent une personne structurante dans leur cadre de vie, et, pour les parents,
parfois eux-mêmes un peu perdus, c’est régulièrement un(e) alliée éducatif(ve).
Une petite fille de 6 ans me disait : « à l’école,
ce qui me plait c’est quand je fais mon travail et que la maîtresse passe
derrière moi pour me dire que c’est bien. Car comme je rêve souvent, quand elle
passe me dire que ‘je ne suis pas un papillon’, je regarde plus ma feuille et
pas en l’air. » Vous le savez, les encouragements sont le moteur de la
réussite.
Alors voilà, en ces jours de rentrée, je vous souhaite,
malgré un contexte ombrageux, de rester ces catalyseurs du nectar qu’est le
savoir pour tous les papillons venant butiner près de vous !
Bonne rentrée des classes 2022
Sylvie ETIEVE
Voilà, je voulais profiter de ce message pour vous redire tout ce que je peux vous proposer en tant que thérapeute conseils :
Des cafés des parents sur différents thèmes possibles, en lien avec la parentalité. (financé en charge par la coopérative scolaire par exemple)
Un atelier conférence sur le bien-être au travail en tant que « prof »
Des sorties « bien être en forêt » -il me semble que c’est un thème conducteur cette année. Il est même possible d’agir communément avec les CFPF (Centre National de la Propriété Forestière).
Des ateliers gestion du stress et des émotions, confiance en soi (pour les enfants le mercredi matin) à « la petite maison au cèdre » (Châteauroux) ou dans des institutions.
Des interventions type « cellule d’écoute »
Des articles sur mon site internet, mais aussi des interventions régulières sur France Bleu qui me fait confiance.
Une page FB avec mon actualité et une messagerie personnalisée.
Et bien sûr des thérapies, personnelles ou familiales (prises en charges par certaines mutuelles) : d’ailleurs un grand merci aux collègues qui me recommandent.
Des cafés des parents sur différents thèmes possibles, en lien avec la parentalité. (financé en charge par la coopérative scolaire par exemple)
Un atelier conférence sur le bien-être au travail en tant que « prof »
Des sorties « bien être en forêt » -il me semble que c’est un thème conducteur cette année. Il est même possible d’agir communément avec les CFPF (Centre National de la Propriété Forestière).
Des ateliers gestion du stress et des émotions, confiance en soi (pour les enfants le mercredi matin) à « la petite maison au cèdre » (Châteauroux) ou dans des institutions.
Des interventions type « cellule d’écoute »
Des articles sur mon site internet, mais aussi des interventions régulières sur France Bleu qui me fait confiance.
Une page FB avec mon actualité et une messagerie personnalisée.
Et bien sûr des thérapies, personnelles ou familiales (prises en charges par certaines mutuelles) : d’ailleurs un grand merci aux collègues qui me recommandent.
Il y a des périodes « anniversaire »,
qui servent à faire le point :
Début juillet 2017 sonnait à la fois la fin de ma carrière dans
l’éducation nationale et le début dans le monde de l’entreprenariat en tant que
thérapeute familiale.
5 ans déjà : et 5 années de
vie pleines variées et entreprenantes.
5 ANNEES PLEINES de rencontres, d’accompagnements
individuels, conjugaux, familiaux : je ne les ai pas dénombrés mais une
douzaine de gros cahiers pleins « de notes de vie » s’empilent. Mon
activité de thérapeute est depuis le début en constante évolution, ce qui
assoit encore plus ma satisfaction d’avoir osé franchir le pas.
Ô comme je me sens reconnaissante ! MERCI à toutes les personnes qui me font confiance, me recommandent, le bouche à oreilles a quelque chose d’efficace et de gratifiant, merci à aussi celles qui viennent vers moi via internet, et à celles qui reviennent.
5 années professionnelles pleines donc – et, je ne vous parle pas de notre vie de famille ! –
5 ANNEES VARIEES : aucune thérapie ne se
ressemble : rien à voir entre une thérapie d’un enfant de deux ans qui ne veut
que personne ne l’approche, et celle d’une famille dans laquelle un ado se sent
étouffé par un secret de famille, en passant par les couples qui veulent améliorer
leur vie sentimentale rongée par l’usure : le covid, les crises diverses
ont (eu) des impacts conséquents sur les relations humaines !
Au-delà des thérapies à « la petite maison au cèdre », il y a toutes mes autres interventions. Avec les associations, les municipalités, les écoles ou collèges (j’aspirerai à plus) ces moments sont toujours riches de rencontres. Elles se déroulent sous forme d’ateliers-conférences, de groupes de paroles et d’échanges, de prévention santé mentale ou d’ateliers parentalité (parfois en webinaire) ou de façon plus diffuse sur France Bleu ou BipTV, et, le tout ponctué de balades détentes et du festival les Nuits des Forêts cette année : aucune routine !
De plus, l’écriture a pris beaucoup
de place depuis 2 ans, toujours des articles, mais surtout un premier récit de
vie « PyLu du Boutru », un deuxième est en cours, deux romans écrits
collectivement, … presqu’un second métier : exigeant mais passionnant !
5 années variées donc.
5 ANNEES ENTREPRENANTES ! Effectivement il ne faut pas s’endormir sur les acquis, il y a toujours à faire : de la com’, des préparations, des compte-rendu, des bilans, des supervisions, des projets et leurs devis, des comptes, des déclarations URSSAF (aïe !), de l’entretien des lieux et surtout des créer de nouveaux contacts, entretenir son réseau dans différentes sphères, une nécessité d’ouverture qui demande de ‘toujours aller de l’avant’, et aussi un besoin de formation : toujours plus grand. Et toujours se dire « rien n’est jamais acquis ! »
Voilà, si je peux vivre tout cela, être disponible pour accompagner (au mieux, mais nulle n’est parfait) ceux qui viennent à moi, avoir cette qualité de vie relationnelle c’est grâce à ceux qui me recommandent certes mais c’est surtout grâce à mon socle familial, alors un dernier mot de gratitude pour mes très proches : merci à vous d’avoir cru dès le départ à ce projet et de m’y aider constamment. Merci Thierry et toute la Famille et clin d’œil à Ceux qui ne sont plus là mais à qui je dois tant.
Pour conclure, je me demande si l’on peut parler de « loi d’attraction » ? Elle dit que l’on attire les (bonnes) énergies sur ce sur quoi on se concentre, qui sait ? !
Tiens, à ce sujet, une idée : lire (ou relire) l’Alchimiste cet été de Paulo Coelho qui nous le redit : « Quand on veut une chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. »
Pour les enfants et leurs parents (ou accompagnateur)
Où ?
Dans un bois (Accessible. Privé. Assuré) route de la forêt 36250 Saint- Maur (Une indication vous signalera l’entrée le jour « j »)
Quand ?
Le mercredi de 14h à 16h
Quel prix ?
atelier gratuit dans le cadre du festival “Nuits des forêts”
Mais une petite boite sera à disposition pour une éventuelle petite participation pour l’organisation, si vous le souhaitez
Pourquoi ?
Pour se détendre, échanger enfant/parent dans un autre cadre, être écouté, se ressourcer dans la nature, sortir de chez soi, vivre une expérience personnelle et en petit groupe.
Comme les ateliers
« anti-stress » proposés tout au long de l’année, le déroulement de
« l’atelier détente en forêt » suivra le même déroulé :
Connexion à soi/ connexion aux autres :
Un temps d’accueil, de rituels, de règles et d’échanges (sur ses émotions), cercle du partage, exercice de respiration.
Connexion à la nature :
Un temps d’activités sensorielles,
d’activités créatives, de marche en prenant conscience de son corps dans cet
espace calme et naturel, de découverte et d’exploration de la forêt.
Ouverture sur la suite de sa vie.
Rituels de fin de séance : Savoir se quitter, remercier et retourner, enrichi de cette humble expérience, dans la suite de sa petite vie pour partager ce que l’on a vécu avec d’autres.
Quelles conditions sont nécessaires pour
participer ?
*Seuls les enfants accompagnés seront reçus : cela peut être d’un parent, grand-parent ou d’une personne adulte très proche.
*Les participants doivent avoir la forme nécessaire pour aller en forêt (attention notamment aux problèmes d’allergies) Penser anti-moustiques.
*Être très bien chaussés, avoir des chaussettes (pas de socquettes), être en pantalon et si possible bras couverts aussi. Avoir des vêtements que l’on peut salir
*Les enfants doivent avoir entre 5 et 12 ans.
*Les enfants participant devront respecter les règles, notamment de sécurité, et de protection de la nature données au début de la séance.
*Les parents devront avoir une assurance responsabilité civile à jour. Les enfants restant sous leur responsabilité.
* Savoir qu’en cas de vent, et de grosse pluie et pour des raisons de sécurité : la séance sera annulée.
Quels bénéfices potentiellement visés ?
Bénéficier des ressources de la nature (calme, air forestier, …)
Diminution de son anxiété, meilleure santé,meilleur sommeil.
Attention, concentration, détente.
Créativité, découverte exploration et adaptation
Ouverture sur le monde sur les autres, coopération
Connaissance de soi, mieux gérer son stress et ses émotions
Se sentir alléger de pensées préoccupantes, et nourrir des pensées positives.
Créer un bon souvenir.
Consolider la relation parent/enfant par cette humble expérience.
Merci de votre attentive lecture.
Si cet atelier vous intéresse pour votre enfant écrivez-moi à sylvie.etieve@gmail.com ou en message privé sur ma page Facebook.
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