Mardi sera une journée un peu particulière car j’aurai l’occasion de parler de mon activité à la radio le matin et à Bip TV lors du journal télévisé à 18h 30.
A la radio, je reviendrai sur le thème de la table ronde organisée par l’école maternelle “les quatre vents” de Châteauroux jeudi 31 mai dont le thème concerne les écrans et les jeunes enfants. L’occasion de faire le bilan est de diffuser quelques infos à l’antenne.
Sur Bip TV la journaliste m’interrogera sur mon parcours : “pourquoi avoir changé de métier ? De prof d’école à thérapeute” et nous discuterons de l’approche des examens : bac brevet cap etc et le lot de stress que cela véhicule.
Intervenant au lycée auprès des élèves dans le cadre de la semaine du 11 au 15 juin, au sujet du stress, j’expliquerai également cette action mise en place par le lycée Pierre et Marie Curie.
En parallèle de ses actions d’informations et de prévention, je reçois toujours des personnes désireuses de se faire accompagner dans leurs parcours de vie.
Encore pour quelques temps à St Maur et dans quelques semaines donc mon nouveau cabinet à Châteauroux ,qui est en pleine transformation !
Ce sera le jeudi 31 mai à 18 h à l’école des “quatre vents – Martin Luther King” de Châteauroux :
Table ronde sur le thème choisi par le conseil d’école:
” Les écrans et nos enfants? oui mais positivement”.
Merci à Angélique Bosc la directrice et à toute son équipe de m’avoir invitée pour cette intervention.
J’ai eu l’occasion ce vendredi 23 mars de participer à la table ronde « parentalité et lois » organisée par l’UDAF en présence d’une juge pour enfants.
Je vous partage quelques informations (étayées de quelques compléments) que je souhaite vous partager.
Avant tout : petit rappel du code civil :
Une des informations données concernait les manquements (à la loi) de certains parents ! Une action possible (en tant que citoyen) si l’on observe une situation de maltraitance est de connaitre et de faire le numéro vert enfance maltraitée : 119 !
Si vous avez un réel doute concernant un enfant (maltraité ou négligé) appelez le 119 : c’est anonyme : toutes les informations sont vérifiées recoupées et étudiées.
Plus de 600 décès d’enfants par an sont imputés à des mauvais traitements parentaux.
La protection passe par chacun ! Il faut se souvenir que pour un enfant ce que font ses parents semble normal et qu’il les aime malgré tout !
Des mesures d’assistance éducative pourront être apportées à une famille en détresse. L’ ASE (Aide Sociale à l’Enfance) et tous ses services qui en découlent ou l’ASE saisira le Procureur de la République qui saisira les juges si le danger est trop important.
L’ AEMO
L’âge des enfants bénéficiant d’une mesure d’aide éducative (AEMO= Action Éducative en Milieu Ouvert) diminue : il y a quelques années les adolescents étaient plus ciblés, aujourd’hui ce sont les 6/9 ans et les 0/5 ans avec des parents très jeunes-parfois mineurs-
Certains départements n’ont pas assez de familles d’accueil pour recevoir des enfants en situation de besoin (l’Indre a pour le moment assez de familles pour accueillir ses enfants et de maisons d’enfants à caractère social (MECS) Néanmoins l’accueil de nourrissons (demande croissante) est un peu plus délicat.
Tous les milieux sociaux peuvent être concernés par une mesure d’aide et d’accompagnement à la parentalité : dans certaines situations de divorces par exemple. Le confort matériel ne préserve pas de tout : l’argent est même parfois source de conflits ouverts et de pression sur l’enfant.
Certaines familles dans des conditions plus précaires n’ont parfois pas plus de 6 €/personne/jour pour vivre (une fois les charges payées), la précarité est plus marquée encore lorsque les familles habitent en milieu rural : car la mobilité et la difficulté de transport sont des freins aux déplacements !
L’ AGBF
L’AGBF (Aide à la Gestion du Budget Familial) est une mesure (judiciaire- et qui dit judiciaire ne dit pas forcément sanction*) qui doit assister les familles dans leurs démarches administratives et financières. Notamment les guider pour hiérarchiser les priorités dans les dépenses : acheter et mettre des draps dans un lit ou payer la cantine est plus raisonnable que d’acheter un téléviseur : MAIS quand on est dans la précarité on peut aussi comprendre que d’avoir une belle télé (comme tout le monde) qui propose une évasion du quotidien, soit la priorité.
Il y a beaucoup plus de familles monoparentales, ce qui rend la tâche éducative plus lourde à gérer. Les travailleurs sociaux ont constaté que les parents achetaient moins de vêtements de marque pour leurs ados mais que le budget téléphonie augmentait. L’encadrement des crédits a aidé aussi les familles à moins s’endetter !
Les travailleurs sociaux (éducateurs, assistants sociaux …) ont une action bienveillante et remarquable et travaillent de pair avec le juge des enfants et les autres acteurs de la justice et des services de soin ( et les associations . Les éducatrices et assistantes (de l’UDAF ici présentes) disaient être quasiment toujours bien reçues dans les familles qu’elles accompagnent.
J’ajoute pour conclure qu’une thérapie familiale soutient, et qu’elle peut permettre à certaines familles de redonner la place à chacun, elle peut également conforter le sentiment d’appartenance à cette famille donc redonner confiance à l’ensemble.
Voilà quelques informations retenues de cette table ronde.
Ces semaines d’informations sur la santé mentale (à Châteauroux et ailleurs aussi) auront été riches d’enseignements et de rencontres ! merci aux organisateurs !
* Lors de l’adoption de nos enfants nous avons du aller au tribunal pour finaliser l’adoption plénière : je comprends ce sentiment ambivalent que l’on peut avoir de rentrer dans un tribunal !
Alors quele printemps sonne son entrée officielle, les quelques soubresauts de l’hiver ne nous donnent pas tout à fait l’envie de croire à cette arrivée !
Pourtant depuis quelques temps : les jonquilles fleurissent les forsythias jaunissent et quelques fruitiers arborent leur parure printanière !
Et nous ? envie de moins de froideur, de moins d’humidité de plus de couleurs et surtout de plus de lumière !
Et ce 20 marson arrive au point de bascule : c’est l’équinoxe de Printemps (durée nuit égale durée jour) ! Les nuits vont commencer à être légèrement plus courtes que les journées : et ceci s’installe tranquillement depuis le solstice d’hiver en décembre dernier ! Mais là avec l’arrivée calculée du printemps : c’est parti pour de bon.
Donc profitons de ce commencement de cycle comme un nouveau départ :
Faire des plans, avoir des projets, bouger les meubles, changer quelques habitudes … riment souvent avec cette envie derenouveau saisonnier.
Ranger aussi : le fameux « grand ménage de printemps » rangeons nos intérieurs ! Des tiroirs aux dossiers de nos ordinateurs ! De la voiture à l’armoire à chaussures ! Trions et profitons-en pour donner : la deuxième vie des objets est aujourd’hui une nécessité écologique ! Le meilleur rangement serait le rangement par catégories : avec la méthode Konmari*. Le rangement est une saine activité qui a des impacts positifs sur l’individu ; le psychologue clinicien et psychanalyste Olivier Douville explique que « Ranger revient à refuser de se laisser envahir par le chaos, la confusion » En rangeant on ne garde que le plus important.
Un puis on peut en profiter pour faire une introspection personnelle printanière : que puis-je “ranger” ?que puis-je rafraîchir dans ma vie ? que puis-je débuter ?
Voyons du côté du corps : mon look ? Un meilleur sommeil ? une alimentation plus naturelle ? ( mes filles adorent se faire des smoothies) un bilan de santé : à quand remonte mon dernier RV dentiste ou autre ? Une activité physique mesurée du type « quand je téléphone : je marche au lieu de rester assis(e) ! » J’étends mon linge (dehors idéalement) au lieu de le mettre dans le sèche-linge ! Je dépoussière mon vélo et je m’en sers !!
Faire le plein d’énergie et d’extérieur est un besoin à assouvir.
Voyons du côté du psyché :Depuis combien de temps n’ai-je pas vu ou pas contacté telle ou telle personne que j’aime bien ? Prendre le temps d’un message printanier rassérène, et fera plaisir ! Ce genre de question ou de liste peuvent se poser tranquillement : pourquoi pas sur une feuille.
D’autres questions du type : qu’est ce qui émotionnellement me fait du bien ou au contraire me dessert ? et bien sûr on essaie de faire le tri dans les ressentis et on agit sur les émotions négatives qui polluent la vie !
Comment ? déjà il faut reconnaître ces ressentis négatifs, les nommer , puis observer les comportements qui les génèrent ! comprendre ses émotions et voir comment on pourrait réagir plus positivement ou en tout cas plus activement . Par exemple parfois certaines réactions de notre entourage nous ennuient ou nous déçoivent donc une des premières choses à faire et de l’exprimer au lieu de l’intérioriser,en disant, sans juger ce que tel ou tel acte ou non acte nous procure comme ressenti !
Et puis l’on peut se donner des objectifs à atteindre : exemple : je ne passe pas plus de 30 minutes sur l’ordinateur ce soir ! et pourquoi pas noter ces réussites ! Voilà le ménage que l’on peut faire dans sa tête !
Et puis une fois ce temps de pause et de méditation fait : je m’ouvre aux autres, au monde, je souris à la vie, je sors de ma coquille hivernal: ça va être « le printemps du cinéma » et ” le printemps de Bourges” par exemple, pourquoi ne pas y aller ? !
Je peux même prendre le temps de méditer : ne rien faire et apprécier ce renouveau de la nature : observer jour après jour l’évolution d’un arbre par exemple.
Car bien sûr l’essentiel est de se tourner vers cette nature renaissante car elle nous régénère sans compter : alors : ouvrons les cœurs les portes et le les fenêtres et surtout sortons !
Allons au parc, en forêt ou près d’un étang marchons, jardinons, bricolons dehors, plantons, semons, nettoyons un espace naturel, cueillons quelques fleurs faisons les marchés aux produits naturels, profitons des animaux et des naissances qui arrivent, observons-les, écoutons les oiseaux, rendons visite à des personnes seules et proposons leur une promenade, faisons quelques photos, dessins, collections, tableaux éphémères de notre nature, pique-niquons,jouons ou lisons et sourions au soleil ou, profitons pourquoi pas de la pluie !!
Ah et j’allais oublier : aimons !
Car, l’Amour aussi a besoin d’un peu de cette régénérescence !
Ranger par catégorie en commençant par les vêtements, puis les livres, les papiers, divers (vaisselle, produits de beauté, etc.) et les objets sentimentaux
Faire une pile de tous les objets d’une catégorie à un même endroit
Se demander pour chaque objet si l’on ressent de la joie de le posséder
Garder les objets qui nous apportent de la joie et donner ou jeter le reste !…………………………………………………………………………………….
Et pourquoi ne pas profiter de cette soirée du 8 mars pour faire une petite pause et échanger avec d’autres femmes sur cette double casquette : être mère et femme ?
Autour d’une boisson chaude : cette petite soirée sera l’occasion de discuter de sa vie de mère de famille mais aussi de femme qui travaille (ou pas) qui a une vie sentimentale agréable (ou pas) qui a des engagements différents (ou pas) qui se pose des questions (ou pas) …
L’objectif de cette soirée est de s’informer sur différentes notions variées (astuces pour concilier vie de femme et vie de mère , la charge mentale, l’égalité homme/femme ,la journée des femmes…) et de partager quelques clés permettant la réussite de cette multiple vie !
Voilà : si cela vous tente : venez : cela se fera dans le cadre de ma mission d’accompagnement en tant que thérapeute familiale conjugale.
La soirée coûte 10 € elle est ouverte à toutes les mères et femmes (sans limite d’âge) et aux hommes s’ils le souhaitent.
De 20h30 à 22 h
Elle se déroulera dans mon local provisoire de thérapeute à St Maur sur Indre.
L’inscription est obligatoire et les places très limitées !
« Il ne coûte rien, mais produit beaucoup. » dit le poème* !
D’après le passionnant dossier du mois de janvier de « ça m’intéresse »* le sourire dope note santé et n’apporte que du bénéfice!
Preuves à l’appui : l’espérance de vie serait plus longue pour les personnes qui sourient beaucoup, que pour les autres.
De plus le fait de sourire aurait un impact sur le niveau de stress ! En effet les 17 muscles (sur 30) du visage impliqués dans le sourire : notamment les zygomatiques alertent le cerveau de notre bonne humeur ce qui fait baisser notre niveau de cortisol (hormone du stress). Le fait de sourire entraîne la personne dans un cercle vertueux qui l’aide à sortir par exemple, plus vite, d’une période un peu dépressive.
Sourire et rire permettent également d’augmenter notre seuil de tolérance à la douleur et n’a que des effets bénéfiques pour le rythme cardiaque qu’il ralentit, et, sourire fait diminuer la pression artérielle !
Les spécialistes établissent trois catégories de sourires :
Le sourire de joie (quasi inné : même dans le ventre le bébé « sourit »)
Le sourire d’affiliation (permettant de créer un lien avec les autres, de les réconforter par exemple.)
Le sourire de domination (servant à affirmer son pouvoir).
Mais attention le vrai sourire fait soulever les paupières (les muscles oculo-orbiculaires sont en mouvement) alors que dans le sourire forcé, ces muscles ne sont pas en mouvement, et, le cerveau ne s’y trompe pas !
Donc le sourire forcé ne produit rien de bon il serait même délétère.
Sourire résonne avec contact, bien-être, bienveillance, avec don avec récompense, avec confiance, avec lien social.
Une recherche a montré que les personnes affichant un sourire sur leur profil Facebook étaient davantage satisfaites de leur vie trois ans après !
Donc à nos profils : vite 😉
A nos sincères sourires !
Que cette journée nous donne l’occasion de souvent sourire ! Car c’est prouvé : c’est bon pour la santé et le bien-être !
Pour aller plus loin (et source de l’article) :
« ça m’intéresse » n° 443 janvier 2018 prisma media
Poème anonyme « le sourire » à retrouver sur cet article :
Hier soir je menais la troisième séance « Bien Etre Parent » à Argenton-sur-Creuse (36).
Mon petit groupe, très hétérogène mais très impliqué et sympatique, semblait découvrir une méthode d’éducation positive prônée par la psychologue Américaine Jane Nelsen (et , soit dit en passant mère de 7 enfants !).
Donc (comme vous ne viendrez pas tous à ces rencontres) je vous transmets un moyen de restaurer la relation en cas de bêtises ou conflits en famille proposé par Jane Nelsen.
Si votre enfant a fait une erreur , vous pouvez apprendre à lui faire appliquer :
Les 3 « R » de la réparation.
R : pour reconnaître sa part de responsabilité (« oups j’ai fait une erreur, je vais la réparer» sans culpabilité)
R : pour réconcilier (« je suis désolée d’avoir fait/dit ça, pardon … »)
R : pour résoudre (« il faudrait trouver une solution ensemble pour ne plus que cela se reproduise ou pour réparer mon erreur »)
L’enfant comprend que le dommage existe et qu’il doit le réparer : par exemple s’il renverse un verre d’eau, c’est lui qui essuie. Suivant l’erreur faite la réparation peut-être : quelques mots d’excuses (oraux ou écrits) , une réparation plus matérielle (racheter un double décimètre cassé à son camarade) ou une réparation compensatrice (faire quelque chose qui compense : “pendant que je rince ton pull plein de peinture tu vas ranger toutes les affaires de peinture et aller te laver !” ).
Voilà en quelques mots « les 3 R de la réparation » !
Cette méthode d’éducation bienveillante et positive transmise par Jane Nelsen, permet donc à l’enfant d’être mis en confiance, encouragé, impliqué,respecté,responsabilisé : ce qui lui permet de devenir autonome de grandir quoi !
La punition quant à elle n’entraîne que Rancœur Revanche Rébellion et Retrait (les 4 “R” de la punition, qui n’a pas sa place en éducation positive !)
Ah oui !
Pour conclure : cette façon d’envisager les 3″R” de la réparation ne s’applique pas qu’aux enfants ! Evidemment !
Bien bonne journée. Sylvie Etiève (mardi 23 janvier 2017)
Mercredi 17 janvier , sur France Bleu Berry : je serai l’invitée de Patricia Darré dans son émission ” la vie en bleu” de 9h à 9h40. Je présenterai mon cycle Bien Etre Parent et répondrai aux questions des auditeurs sur la parentalité.
Le cycle a commencé sur Argenton sur Creuse : mais il est possible de s’y joindre à partir de jeudi (il y aura une petite demie heure de résumé de la première séance ) !
P comme : Parents Partage Philosophie Persévérance
T comme : Tendresse Terre-d’accueil Tourments Ténacité
E comme : Espérance Espoir Energie Expérience Épreuves Extra-ordinaire
R comme : Responsabilité Renouveau Renaissance Rigueur Rêve
Vouloir écrire un article sur l’adoption lorsque sa propre vie est empreinte de cette histoire entraîne parfois sur des chemins de l’écriture inattendus. Je m’étais engagée à écrire cet article pour décembre et il s’avère que, lorsque j’ai entrepris l’écriture, ce n’est pas un article que j’ai rédigé mais notre histoire de famille, des heures durant ! Je l’ai offerte à mes proches et suis prête à l’offrir à ceux qui la souhaiteront*.
Adopter un enfant a aujourd’hui plusieurs sens. Si d’un point de vue juridique c’est donner son nom (une filiation) et une famille à un enfant ou adolescent qui n’en a plus du fait d’avoir été abandonné, aujourd’hui avec tous les profils de familles que l’on voit : adopter dépasse largement le plan juridique.
Un de mes patients, m’expliquait que dans sa future recomposition familiale, il allait devoir s’adapter aux enfants de sa future compagne qui, eux, allaient donc devoir l’adopter : oui ! S’adapter s’adopter à une lettre prés et d’un point de vue étymologique cela se rapproche. Car si en général ce sont les adultes qui enclenchent une adoption : tous les protagonistes doivent mutuellement s’adopter pour que l’alchimie se fasse dans la famille ! Surtout que l’adoption peut être plénière ou simple.
Au-delà des mots clés de l’acrostiche ci-dessus (pour lesquels j’ai eu de l’aide de mes enfants) un maître mot est le mot Confiance. Sans elle le cheminement ne peut pas se faire : trop d’étapes à franchir, trop de temps à patienter, parfois trop de doutes !
Entre le moment où l’on décide d’ouvrir son foyer à un enfant et le moment où l’on passe devant le juge pour basculer en adoption plénière : des jours, des nuits, des semaines des mois voire des années s’écoulent…
Décider de la grossesse d’un enfant, même si ce n’est pas toujours facile pour certaines, dépend à 100% de soi ! Adopter un enfant passe par des rendez-vous avec des organismes assermentés qui « dépossèdent » un tant soit peu de cette décision. Rencontrer assistante sociale, psychologues, médecins, organismes administratifs, associations demande une endurance parfois difficile à tenir : certains sont déboutés et n’obtiennent pas leur agrément, d’autres abandonnent, mais la plupart des couples poursuivent…
Si l’on franchit tous ces obstacles : l’arrivée chez soi d’un enfant– comme lors d’une naissance- est un cadeau de la vie d’une valeur inestimable, la joie qui en découle submerge.
Comme tous les enfants ils donneront du « fil à retordre à leurs parents » mais aussi des moments de plénitude familiale. Ce n’est pas parce que l’on est un enfant adopté que l’on exempte sa famille des tracas et des questionnements ni qu’on lui en ajoute davantage. Chaque vie a son histoire qui se tisse avec la vie de ses proches : parfois en harmonie, parfois il y a des accrocs : c’est ainsi !
Et, comme des enfants nés du sang, ces enfants viennent aussi du cœur de leurs parents. Même s’ils ont une autre histoire génétique, des origines différentes qu’il ne faut pas ignorer, il semble bon de ne pas cristalliser sur celles-ci pour avancer en toute confiance sur le chemin de la vie.