Le couple : le divorce – Le couple ses fondements

Etant invitée sur France Bleu dans l’émission “les experts” le 30 avril , Patricia Darré et Manuel Bonnefond m’avaient demandé d’aborder “le couple et le divorce”.

https://www.francebleu.fr/emissions/les-experts/berry/les-experts-de-france-bleu-berry-52

Je vous propose d’approfondir et d’élargir le contenu de cette émission dans cet article si cela vous intéresse.

Le divorce 

Même si la loi l’autorisait depuis  1792 seulement 1% des couples  divorçaient en 1950. Les couples étaient un peu emmurés dans leur fonctionnement. La révolution (notamment sexuelle) de 1968 a libéré les mœurs, puis les lois concernant la contraception et l’IVG ont également influencé les états d’esprits.   

Aujourd’hui 350 divorces sont prononcés par jour en France ! La progression est constante,  il y a 4 fois plus de divorces aujourd’hui qu’en 1970.

L’infidélité est la première cause des divorces, mais pas la seule puisque l’égoïsme du partenaire en est la seconde, puis le mauvais caractère, les comportements abusifs et les désaccords concernant l’avenir.

Contrairement au passé, dans les 3/4 des cas ce sont  les femmes qui demandent le divorce aujourd’hui : la naissance plus tardive du premier enfant (en moyenne à 31 ans),  l’accès au travail les  a rendues plus indépendantes : dans 80% des situations elles obtiennent la garde des enfants. Les hommes divorcés ont en moyenne 42 ans et les femmes divorcées 44 ans.

Conséquence de cela : plus de 1,6 millions d’enfants vivent aujourd’hui dans des familles recomposées : Près de 8% des familles françaises sont des familles recomposées.

Et pourtant, même si le nombre de mariages a considérablement diminué, même si les statistiques montrent que 45% des couples divorcent : 2 couples se marient toutes les 3 minutes en France2 : c’est notable !

Et c’est, sans parler des couples qui se pacsent ( en mairie maintenant) ou qui s’installent en concubinage (sans formalité) . Couples qui se font et se défont de la même manière, bien, que les statistiques ne soient pas si simples à réaliser que pour les couples mariés.

Aujourd’hui les formes de couples sont d’une grande variété :

Cela va du couple orthonormé, reconnu et identifiable (avec au sans enfant ) aux nouveaux couples: comme les couples qui font appart’ à part –plus d’1 million de couples ne partagent pas le même toit ( 8 % font chambre à part )- ou ceux qui pratiquent  le staching  c’est à dire qu’ils sont en couple mais ne le disent à personne : ni à leur famille ni  à leurs amis ni sur les réseaux sociaux,  aux couples (nombre infime) échangistes ( pratiquant par exemple le poly-amory grâce notamment à l’impact des réseaux sociaux) voire aux couples qui restent ensemble pour les enfants mais qui n’ont plus de vie conjugale commune.  L’anthropologue Philippe Brenot dit que l’on assiste à une crise du couple, que la sexualité est aujourd’hui distinguée du couple, que la culture de l’individualisme et de l’idyllique pousse des personnes à favoriser leur vie d’homme ou de femme. Le couple est pour lui l’école de l’altérité (apprendre l’autre) et de l’humanité : accepter l’autre tel qu’il est et non tel que l’on voudrait qu’il soit ! L’amour c’est merveilleux mais aussi douloureux.

Le pardon peut-être une chance dans un couple.

Les conflits

Une vie de couple n’est pas linéaire et la crise est inhérente à son déroulé. Après une crise, soit le lien amoureux est re-tisser, parfois même consolidé, soit, si les conflits et les crises s’accumulent et que la désillusion s’installe,  le lien peut se rompre.

Les causes des conflits sont le plus souvent : l’influence familiale, la jalousie, le mensonge, la désillusion, le malentendu, la fierté, l’orgueil, la différence de point de vue (éducation), les relations sexuelles ou les problèmes de communication. Ce qu’il faut c’est comprendre le sens du conflit, et éviter de les aggraver en voulant toujours avoir raison, et en les niant 4 .

Les conflits ont des conséquences sur les conjoints et sur les enfants :

Chez les conjoints s’installent :  la méfiance, le manque de confiance, l’isolement (vivre comme des étrangers, et ne plus rien avoir à se dire), la perte de confiance en soi (difficulté pour s’exprimer, pour agir …) en l’autre !

L’agressivité peut prendre le pas sur la communication et peut entraîner des violences.

Des réactions découlent  de ces conséquences : refuge dans le travail, infidélité, dépression, dépendance (boire), abandon du foyer, divorce, suicide ; meurtre, ( tous les 3 jours 1 femme meurt sous les coups/ 1 homme toutes les 3 semaines :  tel : 3919 )  !

Sur les enfants les conflits non réglés entraînent de la peur, des problèmes scolaires, des troubles psychologiques, de la rébellion, parfois des fugues, ou une certaine délinquance !

Heureusement toutes les séparations ne se passent pas si catastrophiquement que cela.

Même si au vu du nombre, la séparation de couple s’est banalisée sur le plan social,  elle est souvent vécue de façon dramatique sur le plan individuel : c’est la perte d’une personne précieuse qui était source de bonheur (la plus part du temps) et la séparation laisse un grand vide : elle donne la sensation d’un plus ou moins brutal déséquilibre.

La séparation ne signifie pas la fin de l’histoire du couple, surtout s’il y a des enfants. Depuis 1987  la loi Malhuret ,  dissocie « couple parental » et « couple conjugal », en posant que le divorce dissout seulement le second. A ce titre, l’enfant prend une place spécifique chez chacun de ses parents qu’il doit dorénavant différencier distinctement .

Un professionnel permet de prendre de la distance. *

L’aide d’un professionnel peut faciliter cette réorganisation compliquée. Parfois l’ enfant  culpabilise et pense qu’il est l’origine du conflit et de la séparation. Il a besoin d’avoir des explications claires sur les bouleversements de sa vie qui bascule. Explications qui le concernent c’est à dire le préserver de tout ce qui ne le concerne pas (intimité conjugale ou infidélité par exemple). Il n’est pas facile pour un enfant d’entendre “ça ne va rien changer pour toi”, car, si cela va  déséquilibrer son quotidien. Se faire accompagner donc , par des professionnels mais aussi par ses proches peut aider l’enfant à traverser cette période avec moins d’incidences. Parfois c’est l’occasion de retisser des liens dans sa propre famille. (voir le film : Mistral gagnant).

                 

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En amont on peut se demander : Qu’est-ce qui fait que des personnes se mettent en couple ?

Faire couple c’est faire alliance : c’est avoir des sentiments l’un pour l’autre et surtout se lier pour un intérêt commun. Se retrouver en duo mérite que l’on prenne un peu de temps pour se comprendre.

Argile : l’enfant à venir.*

Un couple est toujours situé dans un contexte : qu’il soit socio-économique, culturel, cultuel ou moral4. Etudier ce contexte est précieux car l’on peut mesurer des choses évidentes à côté desquelles on passe souvent.

Et les différences ne sont pas des freins dans la relation de couple : bien au contraire. Établir une culture des différences est essentielle car la personnalité individuelle va exister et enrichir l’identité du couple.. Il faut néanmoins bien se connaitre, savoir pour l’autre et pour soi ce qui négociable de ce qui ne l’est pas,  apprendre à inventer des compromis (donner/recevoir), savoir faire front commun : un couple ça se construit ça évolue ça grandit.

L’autre richesse du couple c’est l’échange la communication qui est le terreau essentiel de l’équilibre du couple, et cette communication s’étend du quotidien à  la compatibilité intime que deux personnes ont l’une pour l’autre. Pour rappel la communication ne passe par les mots qu’à hauteur d’environ 10% : tout le reste est du non verbal !

Il y a autant de couples que de personnalités qui les fondent : complicité, confiance, fidélité, solidarité sont les piliers de cette union.

Dessin : le couple*

Ce qui peut permettre la durée d’un couple c’est de se re-rencontrer.  Même si l’on se met en couple beaucoup plus tardivement avec l’allongement de la durée de vie le couple a besoin, régulièrement de se réinventer !

Je reviendrai sur les fondements du couple lors de prochaines interventions.

Merci pour votre lecture et vos réactions qui sont toujours appréciables.

Sylvie Etiève

Une proposition pour votre couple : qu’il ait 1 an ou 30 ans de vie commune. **
……………………………………………………………………………………………………………………………….Sources :
1 : Depuis le 1er janvier 2017, le nouveau divorce par consentement mutuel est en vigueur.Ce nouveau divorce est un divorce « déjudiciarisé », il convient de le nommer le divorce par consentement mutuel sans juge.              https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10567

1 :http://pointdroit.com/divorce-histoire/ 

2: https://www.consoglobe.com/

3: Travaux de l’anthropologue Philippe Brenot-Je suis médecin de l’amouécrit par Philippe Brenot (L’esprit du temps)

4 :  le couple ifortpsy

* Dessins argiles et infographie de Pierre-Loïs Damien-Etiève

**Design affiche Séraphin Mixtur

Orientation

La multitude d’informations, et l’évolution des voies possibles compliquent parfois la tâche des jeunes (et moins jeunes) dans leur cheminement de formation et  de professionnalisation.

De plus, il arrive qu’une teinte de pessimisme ambiant, et de stress, ne permettent pas toujours de se projeter dans  l’avenir avec sérénité.

Le coût croissant de la vie aussi, les distances à parcourir peuvent même freiner certains à franchir le pas d’un engagement dans une voie professionnalisante ou diplômante ou tout simplement enrichissante.

L’immédiateté, le « j’ai la flem’ », la facilité de connexion au bout des doigts, mais à la fois le « je suis happé(e)  par le flux donc je procrastine », parasitent souvent cette démarche !

Ce qui fait que bon nombre de jeunes ou de personnes en réorientation ont du mal à faire un choix et s’y tenir.

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Un des points essentiels est certainement de bien se connaitre.

Parmi toutes les façons d’apprendre à se connaitre : discussion, essais/erreurs, tests, expérience, stages, portes ouvertes … je voudrais vous présenter –si vous ne connaissez pas déjà- ce que sont les intelligences multiples.

Effectivement il n’y a pas qu’un seul type d’intelligence et un seul test ( le QI-quotient intellectuel- pour la sonder).

Il y en a plusieurs types : vous avez déjà entendu parler : de ceux qui sont plutôt visuels et ceux qui sont plutôt auditifs. Vous voyez aussi ceux qui ont besoin de calme pour apprendre ou ceux qui apprécient  un peu de musique. On sait que pour les dyslexiques : apprendre sur un plan incliné leur facilite la tâche, etc Chacun a ses spécificités.

D’ailleurs si l’on se réfère à une définition de l’intelligence « Ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle » on parle bien DES fonctions mentales.

Alors une idée pour mieux se connaitre : vous pouvez à titre indicatif faire le test d’intelligences multiples : le but n’étant pas de se mettre dans des cases, mais de mieux cerner les aspects de notre potentiel (talent).

Dans sa théorie des intelligences multiples, le scientifique Howard Gardner distingue huit  types d´intelligence + 1

  • Intelligence verbo-linguistique : capacité à lire, écrire, écouter et parler ;
  • Intelligence spatiale: capacité à s´orienter dans l´espace ;
  • Intelligence logico-mathématique: capacité de calculer, de faire preuve de logique, de raisonner et de résoudre des problèmes mathématiques ;
  • Intelligence musicale: aptitude à chanter, jouer d´un instrument, reconnaitre des modèles musicaux, de les interpréter et d´en créer ;
  • Intelligence corporelle-kinesthésique : capacité d’utiliser son corps de façon coordonnée, par exemple pour la danse, les activités sportives ou la chirurgie.
  • Intelligence interpersonnelle: capacité de comprendre et d´interpréter les comportements verbaux ou non d´autrui ;
  • Intelligence intrapersonnelle: aptitude à se former une représentation de ses propres actions et à l´utiliser efficacement.
  • Intelligence naturaliste: capacité de reconnaître et de classer ses connaissances sur l’environnement naturel ;
  • Intelligence existentielle: aptitude à se poser des questions existentielles, comme sur la mort et le sens de la vie.

On regroupe généralement les intelligences multiples en quatre types :

  • les intelligences d’actions (interpersonnelle et intrapersonnelle),
  • scolaires (linguistique et logico-mathématique),
  • environnementales (naturaliste et musicale)
  • et méthodologiques (visuo-spatiale et kinesthésique).

En 2008, Steven Rudolph fait évoluer le modèle des «Intelligences Multiples» en y incluant neuf tendances à se comporter :

  • Protectrice
  • Educative
  • Administrative
  • Guérisseuse
  • Créative
  • Animatrice
  • Serviable
  • Entrepreneuriale
  • Aventurière

« La théorie des intelligences multiples d’Howard Gardner peut être contestée car elle ne résulte pas d’une démarche scientifique. Howard Gardner le reconnait lui-même car elle ne peut  pas être démontrée d’un point de vue des neurosciences. Mais Les intelligences multiples ne doivent donc pas être envisagées sous un angle scientifique, mais bien comme une approche pédagogique.»*. des professeurs proposent ce test parfois.

Alors plusieurs liens si vous souhaitez découvrir (à un temps t) vos intelligences multiples (il y a en général pas mal de questions à répondre).

Les liens pour tester vos intelligences multiples :

Le jeu des 8 personnages (test : lire et classer des petits textes)

https://www.reussirmavie.net/Test-trouvez-vos-formes-d-intelligence_a11.html

Des questions pour vous cerner (test papier crayon)

https://www.meny-wise.fr/emploi/le-test-des-intelligences-multiples-decrites-par-howard-gardner

Et un test réalisé dans le collège de Besançon par Mr Riffiod (test à télécharger) je l’ai testé même si je ne suis plus au collège 😉

Testez vous bien et comme disait un professeur à un de mes enfants : “dans la vie on peut toujours trouver des passerelles.” Donc un parcours débuté à un endroit peut se poursuivre à un autre : ce qu’il faut c’est avancer et vivre le présent.

Sylvie Etiève

sources:

liens des tests et:

http://www.samuelgerrand.fr/natures-multiples

 *http://www.kmim.eu/2018/10/23/carte-blanche/

Fête des grands-mères

Dimanche 3 mars 2019

Mon petit papa a retrouvé aujourd’hui son portefeuille que sa mère lui avait offert pour ses 20 ans: soit en 1950 ! Il y a donc près de  69 ans !!

Huit ans plus tard, Il avait glissé dans celui-ci, une photo de lui et de sa fiancée-ma chère maman- (datant du 15 mai 1958 : écrit au dos, à la main).

Ils posent tous les deux devant la voiture de Claudine une simca 5 moteur arrière, dans les Deux-Sèvres sans doute en périple pour aller voir la famille en région Centre ou dans les Yvelines.

J’ai trouvé ce petit signe amusant : par cet objet, le porte-feuille  de mon petit papa nous faisait un clin d’œil : car c’était un cadeau de sa mère Camille de ma grand-mère donc : elle n’est plus là depuis longtemps comme beaucoup de grand-mères dès lors que nous-mêmes avons la cinquantaine ou plus !

Mais, comme vous sans doute pour les vôtres, j’ai une pensée pour elle, pour mon autre grand-mère Blanche aussi et pour ma mère ‘mamie Claudine’ qui avait une grande tendresse pour tous ses enfants et ses 15 petits-enfants.

Aujourd’hui c’est la fête des grands-mères -on pense ce que l’on veut de ces fêtes un peu institutionnalisées pour faire marcher le commerce (surtout qu’elle a été créée par une marque de café du même nom en 1987), mais l’on n’est pas à une pensée près pour se souvenir où sont nos racines-

En rentrant de notre petite excursion « fête des grands-mères » avec une de mes filles, la voisine, qui a deux petits enfants m’a dit sa tristesse qu’un de ses petits-enfants avait coupé les ponts avec eux. Et ce n’est pas la seule que je connaisse dans ce cas : alors nous avons tous une grand-mère : par lien de sang, de cœur, de voisinage, amical ou par n’importe quel lien : n’hésitons pas à lui souhaiter une bonne journée : car peut-elle aura-t-elle la chance que ce soit du surplus mais peut-être pas !

Nous n’avons pas besoin d’attendre la fête des grands-mères pour leur faire un signe évidemment : mais toutes les grands-mères en espèrent secrètement un petit, ce jour-là aussi ! En effet elles n’attendent pas le premier dimanche de mars pour penser à leurs petits-enfants mais ce dimanche-là : partout on leur redit « c’est votre fête ! C’est votre fête !!! »

Et puis si l’on a oublié, ce n’est pas grave : elles sont en général très compréhensives et un petit appel même le lendemain, la semaine d’après… les touchera !

Ce petit message est vrai pour les grands-mères, les mères, les pères, et les grands-pères aussi dont la fête-moins connue, instituée par Franck Izquierdo– est le premier dimanche d’octobre!

En parlant de grand-père : Vous souvenez-vous de cette émouvante publicité allemande ayant fait le buzz en 2015, elle traitait de la solitude des personnes âgées ?

Juste prendre le temps de faire la fête 😉

Cela donne à méditer !

Allez portez-vous bien 🙂

Sylvie Etiève

Et si vous preniez deux heures pour votre couple ?


On prend bien RV avec son dentiste ou son médecin pour un contrôle de santé, ou même, avec son garagiste pour le contrôle technique de sa voiture … Pourquoi ne réserveriez-vous pas un temps de réflexion (guidée ) de quelques minutes à votre couple.

Vous êtes en couple depuis : un 1 an , 10 ans …40 ans qu’importe le temps ! Votre couple se porte normalement, ou vous vous posez quelques questions (normales aussi) . Je vous propose en tant que thérapeute conjugale de vous guider lors d’une rencontre collectivo/personnelle :

SAMEDI 4 Avril à 16h30

La rencontre se déroulera dans la nature

Où?

En pleine nature Au tertre de Mondon à Méobcq (36) en Brenne

Comment ?   En (quatre fois )deux temps :

-Un temps de quelques minutes pendant lesquelles je  donnerai à tout le groupe quelques clés pour relire votre couple. (Ma démarche se base sur différents travaux et  techniques reconnus* ).

-Un second temps de quelques minutes pendant lequel  vous échangerez (librement et discrètement) avec votre conjoint(e), à l’aide d’une grille très simple. Différents emplacements seront “aménagés” pour préserver la confidentialité de vos échanges.

Rien ne sera demandé collectivement sur le contenu de vos échanges !

Cette rencontre relève plus du conseil conjugal ( ou de l’autothérapie) que de la thérapie (comme je réalise dans le cadre de ma fonction) . Je n’interviendrai pas dans vos échanges personnels, mais resterai, éventuellement, disponible à vos questionnements. C’est un plus pour vous-mêmes, car ce n’est pas toujours facile de dire ce que l’on pense : manque de temps, de motivation, de technique, de courage parfois, pris dans nos habitudes …

Combien ça coûte  ? Cette rencontre coûte 20€/couple.

Lors de ce “Bien-Etre dans son couple” : nous aborderons successivement.

  • Qu’est-ce qu’un couple ? Les raisons d’être ensemble ?
  •                       => Bases  qui fondent votre couple.
  • Communiquer dans son couple
  •                     => Adoptez une écoute attentive et une communication efficace. 
  • Gérer des conflits
  •                  => Les qualités et les différences qui permettent de trouver la solution.
  • Les différents langages dans un couple
  •                       => Vos langages préférés et celui de votre conjoint(e).

Voilà, si ce programme et ces conditions vous semblent “attrayants, et vous donne envie de venir” comme m’a dit une amie, je vous invite à me contacter

pour vous y inscrire. (La Brenne est grande mais le nombre de places est limité!) par mail sylvie.etieve@gmail.com  ,               par message sur Facebook ou par téléphone 07 81 33 06 87.

Le plus compliqué sera peut-être de convaincre son alter-ego : proposez-lui de lire cet article, ce sera déjà un beau signal s’il(elle) le fait !

Vous avez su inventer votre couple ;

saurez-vous le ré-inventer ?

* ” Inventer le couple” Philippe Brenot – Odile Jacob

” Les langages de l’amour” Gary Chapman

” les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus” John Gray

“un couple pour la vie c’est possible” Nicky Lee, Sila Lee

“Comprendre l’importance du couple et de sa famille” Ifortps

“le couple : sa vie, sa mort J G Lemaire

Je suis prof, on en parle

Soirée d’échanges et de discussion autour de ce métier que tout le monde connait mais que chacun vit à sa manière.

Un temps pour faire un arrêt sur image, pour prendre un peu de recul et quelques infos sur ce qu’est le bien-être au travail, et partager quelques idées ou expériences.

Une soirée hors contexte du travail, où l’on peut dialoguer en toute subjectivité mais bienveillance et respect dans un lieu où les propos sont confidentiels qui peut permettre de relativiser ou d’agir pour améliorer son quotidien.

Quelques apports sur le bien-être des enseignants, des enseignés, sur quelques travaux en cours pour s’informer ou réactualiser ses propres infos et en débattre. Des questions ou tests seront proposés : libre de faire ou de ne pas faire.

Une soirée ouverte à tous ceux qui enseignent : fonctionnaire, privé, auto-entrepreneur ou autre : équipe d’encadrement de direction :pour élargir les horizons de chacun.

Voilà ce que sera cette soirée :

C’est à Châteauroux :au 67 Bd de l’école normale (ça ne s’invente pas!)

mercredi 3 avril à la petite maison au cèdre (mon cabinet de thérapeute conseils).

Une participation de 10 € vous sera demandée, une petite boisson (chaude) vous sera proposée si vous le souhaitez.

Vous devez seulement me signaler votre inscription par téléphone/ SMS 07 81 33 06 87 ou par mail sylvie.etieve@gmail.com

Commentaire laissé par une participante : ” Merci Sylvie pour ce beau moment d’échange… Que du bonheur ! Merci encore ! ”

119

S’il y a une chose que vous devez mémoriser de cet article (si ce n’est pas déjà enregistré dans votre mémoire) c’est ce numéro vert:

“enfance maltraitée” : 119 ! Même s’il faut insister : insistez !

Je vous l’écrivais dans un article l’an passé, l’enfance est une période qui peut être aussi fantastique qu’acerbe!

Il est préférable de faire le 119 si l’on a un doute que de douter de le faire: un enfant, en danger est souvent un enfant qui se tait !

Aujourd’hui, ce sujet remonte, suite à l’émission pièces à conviction: les sacrifiés de la République, diffusée cette troisième semaine de janvier 2019. Difficilement supportable parfois (elle est d’ailleurs déconseillée au moins de 10 ans), cette émission relance le débat sur la protection de l’enfance en général, celle des enfants placés en particulier.

Il est inconcevable de penser qu’un adulte puisse être un tyran avec un enfant, et bien heureusement la plupart du temps ce n’est pas le cas. Les parents sont bienveillants et protecteurs.

Néanmoins, d’après le professeur Bernard HOERNI (président de l’Ordre National des Médecins ) 2 enfants meurent chaque jour en France suite à de la maltraitance, les bébés sont les plus concernés (bébés secoués). Dans les 3/4 des cas les parents sont responsables de ces tortures.

Autre chiffre glacial, toujours transcrit par l’enfant bleu une quarantaine de viols auraient lieu chaque jour sur des enfants.

Et comme le signalait Lyes louffok , invité de l’émission “pièces à conviction, ” si quand on est enfant on ne nous explique pas que tout n’est pas permis sur le corps de l’autre, on ne le sait pas et on le prend tel quel! On retrouve ce message chez Andréa Bescond, la réalisatrice du film “Les chatouilles . 

C’est l’apprentissage de l’empathie (capacité de ressentir ce que l’autre ressent) qui est crucial dans l’éducation, insiste Boris Cyrulnik.Apprendre que l’on ne peut pas tout se permettre, et que l’autre ne le peut pas plus, doit être une ligne conductrice.

La toute petite enfance sert de base au développement de l’individu, même si tout ne se joue pas forcément avant 6 ans, et que, des méfaits sont résiliables, le développement, notamment de tous les sens, permettent à l’enfant de s’immerger dans le monde.

Le fait d’être ancré à des figures d’attachements (parents, tuteur, nourrices…) va favoriser également l’équilibre de l’individu. Donc le suivi psychologique dans les placements est capital, et il doit prévaloir aux changements administratifs.

Et les 330000 enfants suivis chaque année par l’ASE sont souvent en manque des ces fondements dans leur famille d’origine.

Heureusement que la plupart des 177000 qui sont placés en famille d’accueil ou en foyer trouvent refuge et affection, et que les dysfonctionnements signalés dans le reportage restent marginaux : mais il ne devrait en aucun cas exister et les lanceurs d’alerte sont cruciaux.

Merci à eux au nom des enfants qui se taisent par crainte ou par innocence.

Sylvie Etiève Janvier 2019

Deux bonnes nouvelles suite à cette émission :

La première est qu’une témoin du reportage (Myriam) a retrouvé sa “tata” et que c’est une belle reconnaissance de l’amour qui est donné dans les familles d’accueil en général !

La deuxième c’est que le député Adrien Taquet, a été nommé secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’Enfance le 25 janvier 2019, il revendique sa lutte contre les “angles morts de la République” pour s’occuper “des plus vulnérables”: donc au travail !

Que vous soyez un(e) voisin(e), un(e) enseignant(e), un(e)surveillant(e) : retenez ce numéro, il peut sauver un mineur !


Bas temps d’hiver

Comme je l’écrivais dans différents messages ou articles, la météo a souvent une influence sur nous qui semble nous submerger. On sait que ce n’est pas la météo, en soi, qui agit directement sur notre humeur : mais le manque de lumière hivernal et bien-sûr, les autres aspects d’inquiétude de notre vie, qui, en période de temps gris et bas prennent une couleur encore plus terne.

Accueillir les émotions en soi nous permet d’avancer dans notre vie; mais, ces émotions, il semble nécessaire de les gérer, les assimiler, pour les laisser couler au fil du courant de notre vie.

On peut mettre des mots sur ce que l’on ressent, des couleurs, des partages, de la musique, du confort, des gourmandises, des lectures, des bavardages, des photos,… tout ce qui nous aide à mettre en épaisseur ce qui nous anime. Sans oublier que physiologiquement nous avons ce besoin de lumière et de vitamines -alors sortons, ouvrons les volets les fenêtres- Bougeons- mangeons des fruits et compagnie et bavardons et sourions.

Pour finir : je vous livre les mots qui ont coulé de ma plume il y a quelques jours en rentrant d’un petit tour au jardin (à ne lire que si on a le moral :ah ah ah !) en toute modestie, simplement pour vous montrer un exemple de mise en mots de mornes émotions passagères liées au temps !

Bel hiver à chacun et merci de votre lecture.

Sylvie Etiève

texte personnel (fond d’image B. Large)

Souhaitons-nous une bonne journée !

Je viens de terminer le livre anti-déprime de Philippe Bloch, non pas que je sois déprimée, mais parce qu’il m’avait été largement conseillé, et je dois avouer que j’ai bien envie de vous le conseiller à mon tour.

“Ne me dites plus jamais bon courage” n’est pas le dernier ouvrage de cet auteur, mais, bien qu’écrit il y a cinq ans, l’analyse de ce conférencier et ses conseils sont probants, voire d’actualité!

Il raconte qu’il y a quelques décennies, en sortant de l’ascenseur, des employés se souhaitaient amicalement un bonne journée alors qu’aujourd’hui, les mêmes employés se disent “bon courage”. Comme si une pluie d’ennuis les attendaient dans leur bureau. Ces deux funestes mots sous-entendent que les personnes à qui on les souhaite sont dans un contexte anxiogène et néfaste. Que le travail ( et cela est même élargi à la vie en général) n’a rien d’enthousiasmant :de la routine, de l’ennui et pas de grands projets en vue par exemple.

Je ne vais pas vous paraphraser le livre: en revanche je vais vous donner un de ses conseils que moi-même je donne dans mes ateliers “estime de soi” ou en thérapie individuelle.

Soyons attentifs aux mots que nous employons car comme Philippe Bloch l’écrit dès son introduction : “A force d’expressions telles que ‘fais attention‘, ‘ça ne marchera pas’, ‘le problème c’est que’, ‘vivement la retraite’, ‘y en a marre’ et autre ‘bon courage’ du matin , nous participons tous à une spirale infernale à laquelle il est urgent de mettre un terme.”

Donc, essayons de positiver nos propos en changeant quelques mots et quelques attitudes -comme je le disais ce matin dans le dossier du jour à la radio: l’attitude est capitale : Soyons ouverts souriants optimistes et attentifs aux autres : nous n’y perdrons rien, bien au contraire.

Je repense à ce clown philosophe Paolo Doss qui jongle et joue avec les mots pour nous dérouter et nous faire réfléchir , il magnifiait l’expression “ça en vaut la peine” par “ça en vaut la joie”.

Donc oui, cela en vaut la joie d’essayer d’être un soupçon plus optimiste dans nos propos, et, si vous n’avez pas peur des lectures un peu corrosives alors je vous recommande “ne me dites plus jamais bon courage” il se lit vite et bien, fait sourire et réfléchir, et vous avez toujours le libre choix de dire ce que vous voulez quand même !!

Merci à mes amis de me l’avoir glissé entre les mains : j’ai passé un bon moment !

Sylvie Etiève (10/01/18)

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